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Misunderstood [ft. Selley]

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Elle me manque. C’est atroce, elle me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits.


J'avais la tête dans les nuages depuis que ce livre était entré dans ma vie. Enfin, je dis un livre, mais il s'agit plutôt d'un recueil de poésie. Peut-on dire d'un recueil qu'il s'agit d'un livre ? Est-ce qu'on enlève un peu de sa magie en... bref ! Ce n'était pas du tout le plus important ! L'important, la seule chose véritablement importante, consistait en son contenu. Il comportait des poèmes qui venait, à chaque fois, toucher la corde sensible de nos émotions. Ma tête brune n'arrivait plus à gérer toutes les émotions qui menaçaient d'éclater. Certains d'entre eux me faisaient revivre des moments que j'avais partagés avec... non, je ne devais pas prononcer son nom, c'était encore douloureux. Je tentais de faire la tête forte devant mes parents, pour leur éviter d'être inquiet pour moi, mais je crois que c'est tout le contraire. Le fait de sembler aussi détaché vis à vis la mort de ma jumelle... pour mes parents, c'était un peu comme si je ne lui avais jamais pardonné. Mais, en même temps, comment pouvais-je laisser passer une telle trahison ? Et dire que je ne saurai jamais la vérité.

Dans ma grande confusion, je zigzaguais entre les gens, sans vraiment les voir. Ce poème sur l'amour que l'on porte à une personne qui nous a quittée continuait de jouer sur mes sentiments mitigés. Est-ce que je l'aimais toujours autant ? Est-ce que les choses seraient différentes si elle était toujours parmi nous ? Alors que mes pensées continuaient de vagabonder, j'entrais en collision avec un homme plus grand que moi. " Pardon... " fut la seule chose que je trouvais à dire, alors que mon cœur brisée continuait de de m'empêcher de respirer. Je tournais tout de même la tête dans la direction de la personne que je venais de percuter. Il était très beau et son visage sembla changer lorsque nos yeux entrèrent en contact. Osant les épaules, mon attention revint devant moi, mais pas assez rapidement pour m'arrêter avant d'entrer en collision avec la colonne qui se trouvait dans ma trajectoire. Résultat, les livres qui se trouvaient dans mes bras sont maintenant éparpillés sur le sol, je me retrouve sur le dos, ma tasse de café vide à voler en éclat et mes crayons roulent dans tous les sens. Vraiment, un très beau début de journée.

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Jamie & Seeley
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L’âme est une chose importante pour une personne, elle définit qui on est, comment on se comporte, quel sera notre futur. Elle est attachée à notre corps mais elle vole parfois en éclats, le pire des cas c’est lorsqu’elle divague, lorsqu’elle erre sur cette Terre comme un vulgaire fantôme. Perdre quelqu’un c’est atroce, la mort est atroce, mais être entre la vie et la mort l’est encore plus. On est plus maître de ses gestes, de ses pensées, on n’a plus de vie, plus de sentiments, plus de goût, on ne ressent rien, on avance sans pour autant pouvoir reculer, on n’a aucun but. J’avançais à cet instant précis, mes pas étaient lourds et ma démarche nonchalante. J’avançais comme tous les jours dans ce grand hall d’Harvard. Je sortais de mon dernier cours de la journée, où était-ce le premier ? Qu’importe de toute manière je n’avais plus la notion du temps et personne ne m’attendait. Mon cœur se fendillait une fois de plus alors qu’une pensée d’elle s’était immiscée dans mon esprit, comme tant de fois chaque jour. Les mains dans les poches je continue de suivre le troupeau comme un vulgaire mouton sans pour autant relever la tête et d’un coup je percute quelque chose. Le choc n’est pas violent mais je m’arrête tout de même par pure courtoisie, ou galanterie suivant la personne qui est devant moi. « Il n’y a pas de… mal. » Mon souffle se coupe alors que je pose mon regard sur la femme qui est en face de moi et je perd mes moyens. Je me mets à trembler sans qu’aucun mot ne puisse sortir de ma bouche, j’ai l’impression de voir un fantôme. Mon cœur se déchire en mille morceaux pendant que ma main se lève sans pour autant pouvoir caresser sa silhouette qui me dépasse déjà. Je reste là et pose ma main sur ma bouche avant de ravaler un sanglot et entend une tasse chuter contre le sol. Je me retourne et elle est là, baissée en train de ramasser ses livres. Je me précipite près d’elle et ramasse son dernier livre, un recueil de poèmes que je connais bien. « Très bon livre. » Quel con.
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Elle me manque. C’est atroce, elle me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits.


Alors que je relevais rapidement pour dissimuler le rouge qui me montait aux lèvres, un main me tendit le recueil que je lisais. Je levais la tête pour voir qu'il s'agissait du même homme avec qui j'étais entré en collision. Décidément, le destin le poussait à me voir dans les pires situations de la vie. Je raclais ma gorge pour me donner une contenance alors qu'il me disait que c'était un très bon livre. Ah bon ? Il pensait donc la même chose que moi ? Les gens étaient si peu enclin à comprendre et voir la beauté de la poésie. De nos jours, les vampires, goules et autres créatures de l'imaginaire gagnait en popularité alors que la richesse de ces ouvrages de perdaient sous la poussière des tablettes. " Vous trouvez aussi ? " lui dis-je avec un sourire éblouissant et des yeux pétillants. Il ne pouvait pas comprendre toutes les émotions que je vivais en chaque page, la tristesse et la joie que me procurait chaque mots. Elle profita d'un moment pour le regarder en entier. Il était charmant, poli, beau... " Si magnifique... " Oups. " Le recueil ! Bien sur... ".Je me raclais la gorge de nouveau et fit au plus vite pour mettre le tout dans mon sac, de façon pêle-mêle. Je me relevais, tâchant de ne pas être trop près de cet homme qui m'intimidait un peu et qui semblait légèrement sous le choc depuis que nos yeux se sont rencontrés. Je penchais la tête sur le côté, mouvement que je faisais toujours sans vraiment le remarquer. Tout le monde s'amusait à me le faire remarquer, mais c'était un peu ma marque de commerce maintenant.  " Vous vous sentez bien ? Vous êtes un peu pâle. Je suis infirmière, attendez. " et avant même qu'il ne puisse répondre, je déposais ma douce main glacée contre son front pour vérifier s'il ne faisait pas de température.
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Rencontrer quelqu’un en se faisant foncer littéralement dedans, c’est digne de n’importe quel film romantique, film dont je ne suis pas un grand fan, surtout depuis que Joanne avait quitté ce monde. Autrefois, elle me harcelait toute la journée durant afin que j’aille chercher du pop-corn et loue un DVD près de chez nous. Bien sûr il fallait que ce soit un film romantique et qu’il se finisse bien, oubliez les grands classiques tels que Titanic, tout ça n’était pas assez heureux pour elle. C’est souvent lorsque je comatais devant ses films que je me demandais si je la rendais réellement heureuse, c’est vrai après tout elle rêvait, visiblement, du prince charmant, du moins c’est ce qu’elle me faisait penser en regardant ce genre de film… Mais souvent elle me rassurait en me disant que j’étais un parfait gentleman, je ne confirmais pas, je me contentais juste dire que j’étais né avec un cœur un peu trop sensible et de bonnes manières, c’était ma version, histoire de ne pas me vanter, ce que je détestais par-dessus tout. Je soufflais longuement en me relevant, tendant le livre à la jeune inconnue qui venait de me percuter, enfin inconnue était un bien grand mot puisque j’avais l’impression de la connaître depuis des années. « Sans aucun doute. » J’essayais de sourire, de toutes mes forces, mais sur mon visage fatigué ne devais s’afficher qu’une grimace triste ou une moue plus que désemparée. Elle semblait s’inquiéter pour moi et le fait qu’elle pose sa main sur mon front avait fait bondir mon cœur hors de ma poitrine. J’avais retenu mon souffle et mordu ma joue. J’avais l’impression de ressentir les caresses de ma douce et tendre Joanne. J’attrapais alors doucement sa main afin de l’enlever et frémissais à ce contact. « Désolé je sais que c’est déplacé de vous regarder de la sorte, c’est juste que… vous me faites penser à quelqu’un. Mais je vous rassure, je vais bien, du moins je crois. Mais vous ça va, vous ne vous êtes pas fait mal ? Votre chute était plutôt… impressionnante. »
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Elle me manque. C’est atroce, elle me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits.


Je ne savais plus où me mettre maintenant. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi, mais cet homme charmant, beau et tout plein de qualificatif dans la même veine arrivait à me mettre mal à l'aise. Pourquoi donc ? Si nous nous étions déjà rencontré et qu'il était tombé sur moi dans une cabine d'essayage alors que j'étais très peu vêtue ce sentiment m'aurait tout de suite semblé légitime... mais avec lui ? C'était extrêmement désagréable et je voulais absolument changer la donne. Si je devais revoir sa tête de dieu dans les couloirs, je ne voulais pas prendre mes jambes à mon cou en me souvenant de ce moment ridicule où il m'a vu percuter une colonne de l'université après l'avoir percuté lui. De plus, pour une raison tout à fait obscure, il semblait tout aussi mal à l'aise que moi, si ce n'est pas plus. Son visage semble tordu de douleur et de tristesse, et la seule chose que j'arrive à me dire, c'est qu'il a certainement mal quelque part, mais qu'il agit comme un vrai homme et tente de ne le montrer à personne. Dans la plus grande gentillesse, j'avais proposé de voir s'il allait bien. Je n'aurais jamais oser le dire à voix haute, mais je brulais de toucher sa peau... Aussitôt, il rejeta ma main et commença à me parler... paroles qui firent bouillir mon sang de rage. Je lui rappelai quelqu'un ? " Ouais... on dirait bien que tout le monde me prend pour quelqu'un d'autre ici. " Je regrettais aussitôt mes paroles, puisqu'il n'y était pour rien. Joanne avait foulé les murs de cette université et je ne pouvais pas faire comme si elle ne l'avait jamais fait. Il l'avait croisé en cours et il me prenait pour elle. Il ne pouvait pas savoir qu'elle était morte... quoi que peut-être bien. Mais j'avais beaucoup trop de peine et de colère en moi pour lui poser la question. Il pouvait tout aussi bien ne pas la connaître aussi. Lorsque l'on a une sœur jumelle et que l'on nous prend pour quelqu'un d'autre, c'est comme s'il n'existait que cette personne avec nos traits et que personne d'autre ne pouvait nous ressembler. Ça se trouve, je me joue un film toute seule dans ma tête. " Oui... Impressionnante en effet. En fait, je me pratique pour les jeux olympique, mais je ne le dis à personne. " J'affichais aussitôt un grand sourire avant de reprendre mon livre qu'il me tendait et de le ranger dans mon livre. Un rapide survol du sol me fait comprendre que j'ai tout en ma possession. Mon sourire toujours affiché, je me décide finalement à me présenter. " Je m'appelle Jamie Donovan. Je ne veux surtout pas vous retarder, vous devez certainement avoir bien des choses à faire... sauver d'autre filles en détresse ou empêcher des gens de se ridiculiser. " J'éclate de mon petit rire cristallin habituelle, celui que je partage avec.... enfin... partageait...

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J’avais la bouche entrouverte, j’étais attiré par son irrésistible beauté. C’est dingue comme mes doigts me brûlaient, j’avais juste envie d’effleurer son visage pâle, de glace, me disant qu’il allait m’apaiser comme un torrent se déversant sur un feu. Mon souffle était saccadé même si je tendais à le dissimuler. Est-ce que j’avais cours ? Est-ce que les gens me regardaient ? Je l’ignorais, et pour une fois je m’en foutais, j’étais simplement dans une bulle en sa compagnie, bien que quelque chose me barre le passage, bien que quelque chose installe une cloison transparente entre nos deux êtres. Est-ce que c’est ça le coup de foudre ? Je l’ignore, c’est ce que j’avais ressenti en posant mon regard sur Joanne la première fois, mais aujourd’hui il y avait quelque chose en plus, une pointe d’amertume, une arme de peine explosant toute sa haine à l’intérieur de mon corps. Aussitôt, je revenais à la réalité, elle qui paraissait si douce et si frêle se révélait être une femme de caractère, m’envoyant balader comme si c’était moi le coupable, comme si je l’avais directement menée contre ce poteau par un geste de violence. Je faisais presque un pas en arrière sans me rendre compte, choqué par sa réaction qui pour moi, n’avait pas lieu d’être. Je me contentais de baisser le regard, je m’y étais peut-être mal pris, moi qui avais soi-disant le don pour parler avec les gens, les envouter et les libérer de leurs démons avec mes propres mots… « Pardon, je me suis sûrement exprimé, quand je disais ça, je pensais que… laissez tomber. » Je soufflais longuement, presque dépité, j’allais vraiment lui balancer ma vie comme ça ? Hors de question, et puis elle devait certainement s’en foutre. J’avalais ma salive et me redressais quelque peu, la contournant en faisant quelques pas, j’étais prêt à continuer mon chemin, la laissant tranquille et l’oubliant en un instant, comme si je le pouvais vraiment… Je n’arrivais même pas à esquisser un sourire alors qu’elle tendait à radoucir l’atmosphère, c’était plus fort que moi, je venais de raviver mes vieux démons et elle venait de m’expulser en une phrase, phrase qui, soit dit en passant me faisait chauffer l’esprit étant donné que je ne la comprenais pas. Alors que mon regard se posait une derrière fois sur elle, elle se présentait et lâchait une bombe phénoménale qui arrivait à mes oreilles comme un coup de poignard serait attiré par mon cœur meurtri de suicidaire. Donovan, ce nom sonnait à mes oreilles comme une douce mélodie, un air de déjà-vu. Je me laissais soudainement glisser contre le poteau qu’elle s’était pris précédemment, une fois au sol, je ne pouvais retenir mes larmes. Aucun sanglot, seules les perles salines qui coulaient sur mes joues devenues blêmes. Autour de nous, personne, une chance…
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