Cette histoire aurait très bien pût commencer par « il était une fois » si le monde n’était fait que d’amour et de paix. Mais c’est bien loin d’être le cas… Juliette, tel est le prénom de notre héroïne bien que le seul exploit de sa vie fût de survivre aux mésaventures qui lui soient arrivé. Ses parents avaient décidé de l’appeler ainsi car au premier jour de sa vie elle semblait aussi pure que le personnage de Shakespeare. Les McFly eurent deux enfants, des jumelles, Juliette et Willow. Ils étaient des parents aimant et très vite ils sûre s’occuper de leurs filles, leurs donnant toujours se dont elles avaient besoin sans jamais trop les gâter. La petite Juliette était un enfant simple adorant le rose et jouait à la poupée. Très très proche de ses parents elle eut la chance d’avoir une enfance heureuse, ne se rappelant que de l’amour de ses parents. Mais les choses se compliquèrent un jour d’hiver, alors que le froid faisait rage en suède….
« Moi j’fais le prince et toi la princesse. » « Pourquoi c’est toujours toi qui fait le prince ? » « Parce que les princes embrasent les filles ! » « Beeeeurk ! » répliqua Willow alors que Kelly ne semblait pas répugné par cette idée. Les deux sœurs jouèrent ainsi ensemble avant que Kelly est une meilleure idée pour s’occuper… « Mesdemoiselles vous devriez être dans votre chambre à faire vos devoirs. Mesdemoiselles … Mesdemoiselles … Mesdemoiselles» Appela sa gouvernante tandis que les jumelles couraient loin de la maison familiale, se dirigeant vers le lac gelé. Willow avait promis à Juliette de lui apprendre à faire du patin à glace. C’était Mr McFly qui avait appris à Willow, mais ce jour-là Juliette était malade et elle avait dût garder le lit. Leurs parents n’étaient pas encore rentrés et elles profitaient de leur absence pour aller au lac, car cet endroits leurs étaient interdit en hiver. Juliette était une petite fille modèle, écoutant toujours ses parents et ayant des notes excellentes mais elle rêvait de savoir patiner comme sa sœur. De toute façon Willow lui avait promis de lui apprendre et leurs parents leurs disaient souvent qu’il fallait tenir ses promesses, aussi malgré le fait qu’elle avait mauvaise conscience d’échapper à la garde de leur gouvernante, Willow ne pouvait faire autrement. Arrivé au lac, un sourire s’éclaira sur le visage de Kelly quand elle vit sa sœur se mettre à patiner. Il disparut quand elle vit la glace se briser sous son poids et sa jumelle tombait dans l’eau glacée… Elle courut vers elle, des larmes coulant silencieuses coulant sur ses joues sans qu’elle ne s’en rende compte. La glace était déjà en train de se reformer là où la petite fille était tombée. Aussi lorsqu’elle remonta à la surface elle se heurta à la glace, la poussant de ses mains tandis que son visage afficha un air terrorisait. De l’autre côté se trouvait Juliette qui était aussi paniquait qu’elle et essayait de casser la glace en donnant des coups de poing mais ça ne donnait aucun résultat. « A l’aideeeeeeeeee » se mit-elle alors à crier, sachant que Willow ne survivrait pas longtemps dans l’eau glacé. « A l’aideeeeeeeeeeee » Mais personne ne répondit, le lac était bien trop loin de toute habitation. Le temps qu’elle aille avertir en face à face sa gouvernante, elle serait morte. Fort heureusement se fût à ce moment-là que leurs parents arrivèrent…
Après cet incident, Willow ne parla plus à Juliette. Quelque chose c’était casser entre les deux sœurs… Juliette quant à elle se rapprocha de ses parents, ils avaient sauvé sa sœur ! Elle les idolâtrait presque. Pour elle ses parents étaient des gens grandioses, toujours prêt à aider en cas de besoin. Elle vivait dans un cocon douillet, rassurant où on la protégeait. Elle avait notamment aussi un grand respect pour son père. Jusqu’au jour où alors qu’elle n’était âgée que de treize ans elle découvrit sur lui une chose qu’elle ignorait…
Juliette était rentrée plus tôt de l’école car son professeur d’histoire était malade. Elle avait hâte d’annoncer à son père le 18 qu’elle avait eu en Math. Elle en était fière. Elle posa son sac à l’entrée et gravit les marches de l’escalier qui la mènerait au bureau de son père avec un sourire sur les lèvres. Elle poussa doucement la porte du bureau et c’est alors qu’elle les vit… Son visage se déconfit et son sourire disparu. Elle resta interdite et fixa plusieurs seconde son père avant de reportait ses yeux sur l’homme qu’il venait d’embrasser…. Elle avait comme une horrible impression que son monde s’écroulait d’un seul coup. Lui son héros, lui le père parfait qu’il lui lisait tant d’histoire le soir et était toujours là pour lui dire les choses à faire et à ne pas faire comme mentir, lui le mari aimant qui chuchoter des je t’aime à sa mère dès qu’il en avait l’occasion. Elle se sentait trahie… Sans plus attendre, ne voulant pas rester une seconde de plus dans cette pièce elle fit demi-tour et descendu l’escalier en courant tandis que les larmes coulaient sur ses joues…
A la suite de ce jour, Juliette avoua à sa sœur ce qu’elle avait vu. Willow la traita de menteuse ! Juliette en parla alors à sa mère et Mme McFly en discuta avec son mari. Ce fût la première d’une grande lignée de dispute. L’époque du couple parfait s’aimant et se soutenant en toute circonstance était révolue et l’ambiance à la maison était insupportable. Juliette était même réticente à l’idée de rentrée chez elle. Elle attendait des cris quand elle partait, des cris quand elle rentrait. Elle passait le moins de temps possible avec eux, s’enfermant dans sa chambre pour écouter des musique rock comme nirvana ou Ac/DC. Pour couvrir d’avantage le bruit elle chantait même sur la musique. Willow lui en voulait plus que jamais… Juliette se sentait de plus en plus mal et n’arrivait pas à leur faire comprendre à quel point leurs disputes la blessaient. La seule façon qu’elle trouva pour qu’ils s’intéressent de nouveau à elle et comprenne qu’ils la détruisaient avec leurs cris fût de ne plus manger. Au début c’était parce qu’elle n’avait pas faim. Ce qu’était devenu sa famille l’écœurait tellement qu’elle en perdit l’appétit. A force de ne plus manger, elle perdit beaucoup de poids. Tellement qu’un jour sa mère posa les yeux sur elle et lui demanda « Tu n’aurais pas maigris ? » C’était la première fois depuis des mois que sa mère semblait s’intéressé à elle au lieu de passer son temps à incendier son père. C’était peut-être insignifiant mais suffisant pour faire remettre l’espoir chez Juliette. Ce jour là elle comprit que moins elle mangerait et plus on s’occuperait d’elle… Le pire c’est que ça marchait à merveille. Quand Juliette et se retrouva à l’hôpital après s’être évanouie, inquiet pour leurs leur fille ses parents se serrèrent les coudes. Ce fût la première fois depuis longtemps que la jeune Stinson pût les voir dans la même pièce sans se disputer. Cela l’incita à continuer à se sous alimenter. Elle se retrouva une nouvelle fois à l’hôpital et on la diagnostiqua Anorexique. Juliette refusa d’y croire. Pour elle elle n’était pas malade il ne s’agissait que d’un plan destinait à réunir ses parents, elle était capable de manger si elle le voulait. Sauf qu’elle ne le voulait pas… Mais cette fois quand elle sortit de l’hôpital ses parents commencèrent à la surveiller, à vérifier qu’elle mangeait. Enfin il refaisait attention à elle. Du coup elle décida de reprendre du poids mais à peine eut-elle avalé une bouchée de quoi que se soit qu’elle se sentait écœuré. C’était si la nourriture était devenue une matière toxique. Elle se retrouvé prit au piège de son propre plan…. Réalisant qu’elle avait en effet peut-être bien un problème elle accepta de rejoindre une clinique spécialisé dans l’anorexie pour se soigner.
Elle n’aurait jamais dût rentrée dans cette clinique… Si c’était à refaire Juliette aurait certainement vendu son âme au diable pour éviter d’y aller. Elle n’avait que seize ans, mesurait 1m60 pour un petit 35kilos alors qu’elle aurait dût en faire 47 et avait un visage pale à faire peur. Malgré ça elle n’aurait jamais dût y aller…
Il faisait nuit. Chaque patientes était bien au fond sous ses couvertures. Chacune d’entre elles pensaient à ce jour bénit où elles pourraient sortir de cette clinique et reprendre le cour de leurs vies. La plupart n’était que des ados, mineur, innocente. Juliette était pratiquement endormit quand la porte de sa chambre s’ouvrit. Elle se redressa dans son lit tandis que l’infirmier qui se trouvait à la porter entré et la refermé derrière lui. Elle l’avait déjà vu, il l’avait servi à la cafétéria et elle lui avait souri. Elle le regarda surprise et incrédule, ne comprenant pas pourquoi il venait lui rendre visite à une heure aussi tardive. Il se rapprocha d’elle, un sourire sur le visage qu’elle n’oublierait probablement jamais étant donné ce qui allait se passer. Il s’assit sur le lit et ne tarda pas à l’observer avec un air lubrique. Elle le regarda incrédule et ouvrit les lèvres pour lui demander ce qu’il faisait là, mais il posa son index sur ses propre lèvre et murmura un « chuuuuut » qui ne rassura pas Juliette. Elle commença à bouger dans son lit anxieuse, mais l’infirmier se rapprocha d’elle et sans qu’elle ne s’y attende il sortit une seringue et la piqua avec. Le produit eut pour effet de l’empêcher de courir hors de la chambre, de hurler comme elle aurait dût le faire. Elle se retrouvait impuissante, à sa Mercie, vulnérable. Elle qui était innocente, qui n’était pas encore adulte et n’avait encore jamais connu la joie des plaisirs charnelle allait perdre son innocence entre les mains d’un violeur…
Le lendemain Juliette demanda à voir ses parents. Elle n’avait aucunement l’intention de leurs dire ce qui s’était passé. Pour elle c’était entièrement sa faute, elle lui avait souri. Si elle ne lui avait pas souri il ne l’aurait jamais violé. C’était elle la fautive. Elle n’aurait pas dût lui sourire. Elle l’avait induit en erreur, lui avait laissé penser des choses. Tout ça c’était de sa faute alors non elle n’en parlerait pas à ses parents. Si elle avait demandé à les voir c’était pour un autre raison…
« Faite moi sortir d’ici. Je vous en supplie faite moi sortir. Je mangerais, j’le promets, j’me forcerais mais je mangerais. J’le ferai. J’le jure ! Dans une semaine j’aurais déjà repris du poids. Laisser moi une semaine, si je n’ai pas grossi vous pourrez me renvoyez ici mais écouter moi. Je vous en supplie. Laissez-moi sortir d’ici. Je vous en supplie. »
Devant l’air implorant de leurs filles les Stinson acceptèrent et à leurs plus grand étonnement Juliette tenu parole. En deux semaines à peine elle prit 6kilos et bien vite sa santé rentra dans l’ordre.
La vie de Juliette c’était amélioré depuis sa sortie de la clinique. Willow avait cessé d’en vouloir à sa jumelle, son état de santé l’avait nettement inquiété. Hors cette fois c’était Juliette qui s’éloigna de sa sœur sans lui donner d’explication… Quant à ses parents ils avaient compris que leurs disputes n’avaient rien de bon et ils séparèrent, ce qui était le mieux à faire. Son père quitta la Suède pour rejoindre l’Australie et il proposa à Willow de partir avec lui. Elle accepta… Malgré la douleur de voir sa famille séparé, Juliette allait mieux. Il n’y avait plus de cri alors sa vie redevenait normale. Elle allait mieux. Enfin du moins en apparence car elle gardait bien au fond d’elle ce qui s’était passé a la clinique. Elle avait besoin de changer d’air, d’un nouveau départ. Aussi quand elle s’enfonça dans les études dans l’idée d’aller à la fac aux Etats-Unis. Elle rattrapa son retard et elle devint même la première de sa classe. Elle obtient son bac en étant dans le top 10 de son promo et elle envoya sa candidature à Harvard où elle fût acceptée. Début Juillet elle entendit qu’un groupe cherchait une chanteuse pour l’été. Elle passa l’audition et elle fût accepter dans le groupe de Malia. Juliette chantait énormément depuis qu’elle était libre, elle avait désormais ce besoin de s’exprimer, de faire entendre sa voix pour pallier à ce moment où on l’avait obligé à se taire… A travers la musique elle exprimait tous ses sentiments et cette souffrance qu’elle ne pouvait exprimer avec des mots. Elle partit avec le groupe faire la tournée des festivals pour l’été. Une façon de soufflé avant sa rentrée à Harvard.
Au cour de la tournée, Juliette fit la connaissance d’Alys Winterfell, une photographe qui voulait faire des photos d’elle pour la couverture d’un magazine. Elles se virent plusieurs fois et bien vite Juliette se rendit compte qu’elle était attiré par Alys, attiré comme elle aurait dût l’être par un garçon. Pas le moins du monde effrayé par ses sentiments elle se lança et embrassa la jeune fille qui ne refusa pas son baiser. Alys était lesbienne et Juliette lui plaisait. Les deux filles sortirent ensembles mais leurs relations ne pût durer car le groupe reprit sa tournée. En Septembre Juliette intégra Harvard où elle demanda à son entourage de l’appeler Kelly. C’était pour elle un nouveau départ. Elle se fit rapidement des amis. Niveau cœur elle sortit avec quelque fille mais aussi avec des garçons.