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Querelle international, Solution personnelle - Evannah

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    Jacob W. Clark, le mec qui n’est pas comme tout le monde… J’aurais pu faire comme 95% des étudiants et me choisir un cours à option tout simple, histoire de souffler un peu, mais non. Mais non, j’avais besoin de me poser des défis, de tester mes capacités. J’étais à la bibliothèque depuis quatre heures, épluchant les thèses et les mémoires afin de trouver la cause des violences en Irlande. Cependant, c’à quoi je ne m’attendais pas c’est que le conflit est hyper complexe. D’un coté comme de l’autre, différente mesure légales ont été prise, d’autre moins légales, afin de pousser leur idéologie vers la masse. Surtout, la religion semble avoir joué un assez grand rôle dans tout ça en plus. Je soupirai fortement, passant nerveusement une main dans mes cheveux. J’allais encore être là demain matin, surtout que je n’avais aucune idée comment aborder le travail. Surtout que je n’avais pas vraiment le choix étant donné que le travail était à remettre pour demain minuit. La procrastination aura vraiment, un jour, raison de ma personne, si je ne changeais pas. J’aurais pu commencer le travail quand le professeur l’avait donné, j’aurais eu le temps de me casser la tête, mais toute l’histoire avec Chuck m’avait un peu détourné de mes études. Les femmes avaient trop d’influence sur moi, je devais m’éloigner d’elles, émotionnellement du moins, pendant quelques temps, suivre l’exemple de Will. Lui au moins ne se cassait pas la tête pour les femmes, par contre j’avoue que son médecin doit se la casser lui à refaire la généalogie de ses relations pour retracer celles à qui il a refilé ses trucs. Bien-sûr je rigolais à ce sujet, je ne le pensais pas vraiment, quoiqu’à demi pour être franc.

    En parlant de Will, quand j’y repense; je n’aurais pas dû agir comme j’ai agis… Il avait ses tords dans l’histoire, mais Andy avait aussi les siens, et beaucoup plus si ça se trouve… D’un point de vue purement objectif, j’aurais dû laisser Andy gérer la situation, se faire dérouillé si ça se trouve. Non au lieu de ça, je me suis fait dérouillé et j’ai perdu un bon ami du même coup. Je restai assis à penser à Cancun et aux tournures des événements durant dix bonnes minutes avant de reprendre mes esprits… Je me décourageais et me dégoutais en même temps… Je pourrais accomplir tant de chose si j’étais rigoureux, si j’avais une méthode. Si je me décidais enfin à travailler comme tout le monde, mais je n’ai jamais eu besoin par le passé, je n’ai jamais appris à travailler… J’étais là, dans mon cubicule, à pester contre ma personne, contre ma façon d’aborder les choses, mais sans toutefois travailler. J’étais pris dans un cercle vicieux, plus je rageais contre mon inaction, moins je travaillais et moins je travaillais, plus je rageais… Je décidai de tout laisser là et de me bouger les fesses vers les rayons quasiment déserts de la bibliothèque. On avait jamais trop de source que mon père disait, c’était surtout vrai quand on avait rien à dire sur le sujet, mais en plus j’avais une analyse personnelle à faire, j’étais fait comme un rat. Si j’avais été sur le Titanic, j’aurais surement été Jack, le type avec aucune chance de survit…

    Je trouvai avec mal la section recherché, la politique Européenne des années soixante-dix n’était pas ce qui était le plus présent dans les rayons de la bibliothèque universitaire, mais j’arrivai tout de même à trouver quelques autres études de maitrise, là plupart venait directement de l’Ile celte, par contre niveau objectivité c’était à vérifier… Je passai rapidement par la section Judiciaire des archives de Cambridge, une jolie blonde parcourait les rayons, je n’étais donc pas le seul à travailler ce mercredi soir. Cette pensée me réconforta un peu, mais je repris rapidement contact avec la réalité, j’avais un travail à finir et je comptais bien au moins dormir un peu cette nuit. Je retournai, déterminé, plein d’espoir, vers mon poste informatique. Mon portable était mort, triste, mais au moins ça me forçais à aller à la bibliothèque… Je me laissai échouer lourdement sur la chaise à mesure où cette détermination, si forte il y a quelques instants, disparaissait. Je repassais en mémoire la charge de travail, quinze pages j’avais à faire, quinze pages d’enfer… J’étais découragé, j’avais pour seul envie de tout foutre là, de partir, de partir loin, de faire un voyage. Je devais me ressaisir, j’étais à Harvard, je ne pouvais pas tout gâcher comme à chaque fois où j’avais de la pression. Je ne pouvais pas renier la meilleure éducation au monde. À moitié convaincu je laissai choir ma tête lourdement sur le clavier de mon ordinateur, brisant radicalement le pseudo silence régnant constamment sur les lieux. Je restais là immobile, attendant une intervention divine afin de me sortir de cet enfer…
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On ne pouvait pas vraiment dire que les études étaient ce qu’Evannah préférait, au contraire. Réviser, passer des heures la tête plongée dans des livres et rédiger des lignes et lignes, ce n’était pas vraiment son truc. Ce qu’elle préférait, elle, c’était la musique, et plus particulièrement encore la musique classique. Elle connaissait par cœur le répertoire de Rachmaninov et de Tchaïkovski, et depuis toute petite elle appréciait énormément de passer des heures à répéter les nouveaux morceaux qu’elle venait de découvrir. Jouer pendant des heures, assise face à son piano, et ne plus penser à rien d’autres qu’aux notes qui s’enchaînaient. Ça, c’était véritablement ce qu’elle voulait faire. Mais elle n’avait pas réellement le choix. Elle ne faisait qu’obéir à ce qu’on lui dictait, courbant l’échine au moindre mot que ses parents pouvaient lui dire. Et elle était parfaitement consciente du fait qu’elle ne devait pas agir comme ça. C’était lâche, c’était faible, et elle détestait la position de faiblesse dans laquelle elle se trouvait à cette époque. Cependant, elle ne pouvait rien y affaire. Elle n’avait aucune idée de ce qui lui permettrait de se sortir de tout ça, et de ne plus dépendre du bon vouloir de ses parents. Elle était pathétique, en réalité. Mais comme elle n’était pas assez forte, elle se laissait manipuler, sciemment, comme une enfant à qui l’on dicte une conduite à imiter. C’était la raison pour laquelle elle s’était complètement jetée dans les études qui lui avaient été imposées, et qui la dégoutaient au plus haut point.

Etudier le droit et les relations internationales l’exaspérait. Pire, elle ne supportait ça que très difficilement. Et pour être tout à fait honnête, elle en avait horreur. Mais alors que quelqu’un d’autre aurait tout simplement préféré renoncer, elle s’y était accrochée, et peut-être que, d’une certaine façon, ça lui avait permis de garder la tête hors de l’eau. Au fond, c’était une occupation comme une autre, et quand elle travaillait, elle ne pensait plus à rien. Elle pouvait oublier tout ce qui lui posait problème, tout ce qui la tracassait, et elle n’avait plus à penser qu’elle était malheureuse. Et puis au moins, elle se consolait en se disant qu’elle ne foutait pas complètement sa vie en l’air. Peut-être avait-elle des passe-temps plutôt extrêmes, et des addictions assez néfastes, mais elle avait au moins le réconfort de se dire qu’elle aurait toujours un support, une base qui lui permettrait d’avancer et de repartir du bon pied, le jour où elle en serait capable. Elle avait donc tout fait pour que les études deviennent le point central de son année scolaire, au point même de faire partie des élèves les plus brillants de la promotion. Elle avait bien évidemment pu bénéficier d’un soutien scolaire inégalable, par l’intermédiaire – une fois de plus – de ses parents, qui n’avaient pas hésité à lui offrir de nouveau des professeurs particuliers, quand ils décidèrent de l’inscrire à Harvard, de sorte que l’on ne remarque pas le « retard » qu’elle risquait d’avoir, comparée aux autres élèves.
Il avait suffi d’un rapide coup de fil pour que le doyen d’Harvard accepte d’inscrire Evannah en deuxième année d’étude plutôt qu’en première, comme l’aurait fait tout élève qui entrerait à l’université. Il n’y avait pas eu de problème particulier quant à la procédure d’inscription, ce qui n'était pas très égal si l’on comparait la situation à celle des autres élèves. Mais elle n’était de toute évidence pas comme les autres élèves. Rien que le nom qu’elle portait, de par la notoriété de sa famille, lui permettait de lui ouvrir à peu de chose près toutes les portes qu’elle aurait pu vouloir, ou plutôt que ses parents auraient décidé d’ouvrir pour elle. Et si l’on y ajoutait le fait qu’elle venait d’une des plus riches familles newyorkaise, il était évident que le choix avait vite été fait. Ils décidaient qu’elle entrerait en première année, alors elle y entrerait. Et ni le conseil universitaire ni le doyen ne s’y opposerait. Elle n’en était d’ailleurs pas tout à fait certaine, mais il lui semblait que ce dernier faisait, de plus, partie des amis proche de ses parents, de quoi mettre toutes les chances de leur côté. Mais elle, elle était dégoutée de ce qui avait eu lieu. Elle n’acceptait que très difficilement le fait de bénéficier d’un traitement de faveur comparée à d’autre, sous prétexte qu’elle devait continuer de jouer la mascarade que ses parents lui avaient imposée. Ils avaient dit à qui voulait les écouter qu’elle avait passé une année à l’étranger, en France, afin de parfaire sa maitrise de la langue. C’était ridicule ! Elle ne supportait pas le mensonge, ou tout du moins elle ne supportait pas de devoir jouer la comédie.

Une fois n’était donc pas coutume, Evannah arpentait les allées de la bibliothèque d’Harvard, dans l’idée de chercher quelques livres qui lui permettraient de prendre un peu d’avance sur les cours qu’elle aurait ce semestre. Elle n’était bien évidemment pas en retard sur le programme, et les recherches qu’elle était entrain de faire n’étaient de toute évidence pas indispensable, mais elle se dit que, aux vues de ses sorties à répétition, ce ne serait certainement pas du luxe que de prendre un peu d’avance, histoire de ne pas être complètement perdue si elle commençait à délaisser ses révisions. Elle cherchait donc différents livres qu’elle pourrait étudier, certains sur le parlementarisme bicaméral qui était en application en Grande-Bretagne, d’autres sur l’étude de la confédération Helvétique, et bien qu’il soit déjà bien tard, elle ne comptait pas rentrer de suite chez elle. Elle prenait donc tout son temps, détaillant chaque livre, et elle regardait rapidement la manière dont ils étaient organisés avant de les choisir. Elle ne remarqua pas vraiment le jeune homme qui était passé à côté d’elle, et ce n’est que lorsqu’elle vit des feuilles par terre qu’elle réagit plus ou moins. Elle en ramassa une, puis une deuxième, et elle regarda rapidement dans la salle, pour voir où ce dernier pouvait être, et de sorte qu’elle puisse lui rendre ce qu’elle avait trouvé.

Elle regarda bien vite mais elle ne le trouva tout d’abord pas. Elle se dit tout d’abord qu'elle laisserait tomber et qu’elle n’avait qu’à laisser les feuilles à l’accueil et qu’elle n’avait qu’à continuer de faire ce pourquoi elle était venue là – il n’aurait qu’à venir les demander s’il avait besoin de ces feuilles de cours – et ce n’est que lorsqu’elle entendit un léger « boum », qu’elle put le trouver. Elle approcha de la partie réservée aux ordinateurs, pas très sûre d’elle néanmoins, et elle le trouva finalement, avachi devant un écran, la tête posée sur l’un des claviers. Elle sourit, un peu amusée, et elle posa les livres qu’elle avait avec elle sur la table. « Excuse-moi ? », lui dit-elle d’une petite voix tout d’abord. « Il me semble que tu as égaré ces feuilles… ». Elle les lui tendit tout de suite et elle hésita de nouveau quant à ce qu’elle devait faire. Elle se dit tout d’abord qu’elle devrait partir et faire ses affaires de son côté, et puis elle remarqua ensuite la mine plus que désespérée qu’il arborait. Il avait l’air d’une part ennuyé, et d’autre part vraiment fatigué. « Tu vas certainement dire que ça ne me regarde pas, et je suppose que tu dois avoir raison, mais tu n’as pas l’air très en forme… ». Elle ne s’inquiétait pas pour lui, mais elle savait très bien que ce n’était jamais très utile de se forcer à travailler quand on n’était pas au mieux de sa forme. Et de plus, elle se disait que ce n’était pas la peine de passer du temps à ne rien faire. Il pourrait toujours revenir une autre fois et faire son travail à ce moment. « Rentre chez toi », lui conseilla-t-elle avec un léger haussement d’épaule et un sourire.

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    Je me sentais dans l’impasse avec cette foutue recherche, bien-sûr je pourrais passer le cours sans remettre le travail, ce n’était pas ça l’important. Le problème c’est qu’à Harvard, comme dans beaucoup d’université, les notes ne font pas tout, la réputation que les élèves ont par rapport au corps professoral est tout aussi importante étant donné le nombre important de lettre de référence nécessaire à la prise des cours de niveaux avancés. Donc je ne pouvais pas me permettre de que passer mon cours, je devais travailler du début à la fin, ce qui était en quelques sortes contraire aux fondements même de ma personne. J’étais le fruit d’une éducation jusqu’à présente assez laxiste, qui cultivait le culte de la masse. Même si je détestais faire un travail à moitié, je répugnais encore plus l’idée de me donner pour quelqu’un ou quelque chose qui, selon mon bon jugement, n’en valait pas la peine. Résultat ? J’ai maintenant bientôt dix-neuf ans et j’ai la discipline de travail d’un gamin, cependant je ne blâme personne, j’aurais dû être plus brillant, ce que je vie je me le suis attiré moi-même. Je passe de longue soirée à regarder le plafond de ma chambre, bien confortable dans mon lit, à me demander comment j’ai pu autant foirer, ou ai-je dérapé, comment puis-je rattraper ce que j’ai manqué. Il est donc facile de comprendre que je ne suis pas en très bonne posture, surtout que l’insomnie induite par ce comportement pensif, tentant de répondre à des actions plus que juvénile, n’aide pas la productivité. Où en étais-je à présent ? Encore prisonnier de mes pensées, encore couché sur le clavier à rien faire, à réfléchir sans agir. Ce type ce n’était pas moi, je ne me reconnais plus, mais faut croire qu’il s’agit bien de moi étant donné la ressemblance entre nos deux reflets dans un miroir.

    J’avais demandé pour de l’aide, quasiment prié pour qu’un ange vienne me toucher de sa sagesse divine. J’espérais sans avoir la foi, sans vraiment y croire. Je savais pertinemment que tout relevait de moi, que personne ne pouvait m’aider à mieux travailler. J’étais au fond de la déprime, j’envisageais tout les scénarios catastrophe possible, du moins jusqu’à ce qu’elle arrive. Elle était là à coté de moi, la blonde de tout à l’heure, celle qui avait détourné mon regard, celle qui avait pris mon attention en otage alors que je luttais pour travailler. Me regardant de son sourire angélique, me tendant des feuilles de cours que j’avais échappé tout à l’heure. Elle prit tout d’abord la peine de s’excuser, sa jolie voix réchauffa mon cœur, un peu comme le printemps faisant place à l’hiver. J’aurais pu lui sortir une de mes phrases toute faite, mielleuse, qui servait à compléter le travail que mon physique avait commencé, mais ce soir je n’avais pas envie. Non, je ne me contentai que de lui sourire, la remerciant de m’avoir rapporté mes feuilles. Lui disant que j’appréciais le geste, qu’elle aurait aussi bien pu les laisser parterre, que c’était ce que beaucoup aurait fait.

    Elle semblait gentille, attentionné même. J’appréciais grandement son attitude à mon égard, le fait qu’elle s’inquiète à mon sujet. Surtout qu’elle m’était totalement étrangère, ça faisait du bien de rencontrer quelqu’un de bien, j’avais quasiment perdu espoir que ce type de personne existe toujours. Effectivement je n’avais pas l’air en forme, les semaines qui précédentes n’avaient pas été de tout repos, entre Chuck, le hockey et le stress de fin d’année je ne voyais plus la lumière. Surtout qu’avec la nouvelle dévastatrice de la relation entre mon cousin, Edenshaw, et l’ancienne propriétaire de mon cœur, Chuck, j’avais fréquenté plus de bouteille que de personne. Les deux dernières semaines étaient assez floues, je tentais à présent de colmaté les brèches, tant au niveau scolaire que sportif. «Tu sais, les fin d’années ne sont jamais facile, et puis j’imagine qu’on a tous un peu notre lot de problème après tout…» Débutais-je avec un sourire semi-désolé, ensuite j’enchainai, « Et ne t’en fait pas, j’apprécie l’attention que tu portes à mon état, même si je te suis étranger… Les gens bien se font rares de nos jours» Cette fois, ce soir, je parlais avec mon cœur, j’avais décidé de laisser à ma tête un peu de repos, déjà qu’elle était occupé avec cette foutu recherche sur les relations Irlando-Anglaise. Elle me donna un conseil tout simple, tellement tentant de l’accepter, mais je ne pouvais pas, du moins pas maintenant. Je rias malgré moi, non pas d’elle, mais de sa naïveté, j’espérais sincèrement qu’elle ne le prenne pas mal… « J’aimerais que ce sois si facile.» Commençais-je à moitié navré, à moitié pensif. « Mais je n’ai pas investie tout le temps que j’aurais dû dans cette recherche… Maintenant j’en paie les frais.» Un simple sourire s’afficha sur mon visage, un sourire d’épuisement, mais aussi de paix intérieur, cela faisait du bien d’extérioriser ce que je ressentais. « Je sais que ça peut paraitre fantasque ou présomptueux de penser que tu accepteras, mais est-ce que tu aurais des bases sur le schisme Irlandais ? Je pourrais vraiment utiliser un peu d’aide.» Comme on dit, qui ne risque rien n’a rien, et puis qu’avais-je à perdre au fond ?
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Après une courte hésitation, Evannah décida de rester à côté de lui et d’engager plus ou moins la conversation. Elle le regardait toujours, et elle ne se contenta que d’hocher distraitement la tête quand il lui expliqua que chacun avait plus ou moins son lot de problèmes. C’était vrai, il avait tout à fait raison. Elle plus que quiconque pouvait le comprendre sur ce point. Des problèmes elle en avait par-dessus la tête, et quant aux difficultés à gérer sa vie, elle en avait plus que de raison également. Elle ne rajouta donc rien, elle n’en voyait pas l’utilité, mais elle était néanmoins touchée qu’il lui dise à demi-mot qu’il la considérait comme une bonne personne. Les personnes qui parlaient d’elle comme ça commençaient sérieusement à se faire rares, et elle accumulait principalement les reproches, qui venaient en réalité uniquement de ses parents. Une nouvelle fois elle lui sourit mais n’ajouta rien. Elle n’était pas non plus étonnée qu’il refuse son conseil. Evidemment c’était plus simple de renoncer, mais s’il était là, au final, c’était certainement qu’au fond il voulait progresser. « Je comprends. J’ai moi aussi de nombreux regrets quand je ne travaille pas assez, même si je suis à peu près certaine que mes raisons doivent être différentes des tiennes », lui dit-elle, bien qu’elle le regretta bien vite, de peur de lui en dire un peu trop sur elle.

Elle eut une légère moue désapprobatrice, mais elle disparut bien vite quand il lui demanda de l’aider. « Quoi ? Tu es sérieux ? », lui demandait-elle, un peu bouche bée qu’il demande de l’aide à une parfaite inconnue. Elle jaugea la situation une minute, comme pour essayer de comprendre ce qui pouvait bien pousser un étudiant à demander de l’aide à une personne qu’il ne connaissait même pas, et elle n’était pas tellement certaine d’être la personne dont il aurait besoin. Un tuteur en Relations Internationales, voire même en droit tout simplement aurait certainement été plus indiqué, mais un rapide regard lui indiqua qu’aucun n’était libre. « Je ne suis pas certaine d’être véritablement la personne qui pourrait t’aider à travailler.. », commençait-elle, tout d’abord. Et en plus elle ne connaissait pas la partie du cours où ils en étaient. Peut-être que le professeur qu’il avait préférait que les étudiants se contentent de suivre exclusivement la méthode de travail qu’il leur avait donnée et pas une autre. Elle voyait un millier de raisons de refuser, mais elle pouvait quand même l’aider.

Et puis elle soupira finalement un petit peu, lasse. « Oui, je connais bien ce problème, malheureusement ». Elle ne l’avait que trop étudié l’été passé, quand elle prenait des cours pour cette pseudo remise à niveau grotesque, dans le sens où elle considérait qu’elle aurait très bien pu entrer en première année elle aussi. Il était inutile de continuer de penser aux regrets qu’elle avait de ne pas être elle aussi en première année, de toute façon, ce qui est fait est fait. Mais comme elle en connaissait bien assez pour valider la matière, elle se dit qu’elle pourrait très bien aider ce jeune homme. Elle fit deux pas et elle emprunta une chaise qu’elle trouva un peu plus loin, et elle la déplaça de sorte qu’elle se trouve à côté du jeune homme, et une fois assise sur la chaise, elle posa son sac à main sur ses genoux et elle en sortit son téléphone portable, après avoir cherché une minute. Elle n’en était pas tout à fait certaine, mais elle devait toujours avoir quelques documents, dans ses mails, qui dataient de l’été passé. Elle travaillait beaucoup par ordinateur interposé, ne serait-ce que pour rendre des devoir, et pour permettre à ses professeurs de valider ses fiches, et si elle en retrouvait ne serait-ce qu’une ou deux, elles pourraient certainement lui être utiles. Elle cliqua immédiatement sur la section e-mail de son cellulaire, et après avoir cherché, elle retrouva les mails.

Elle sourit légèrement, contente d’elle, quand elle retrouva tous les documents, et elle ouvrit une nouvelle fenêtre pour écrire un e-mail, de sorte qu’elle puisse transférer les fichiers. « Une minute, excuse-moi.. », lui dit-elle tout en tournant légèrement l'écran de l’ordinateur et le clavier vers elle. Elle se connecta à la session qui lui était réservée, via le serveur de l’université, et elle attrapa ensuite de nouveau son téléphone portable, de sorte qu’elle puisse envoyer tous les fichiers sur son compte. Quelques clics et le tour était joué. Elle reçut immédiatement l’e-mail, et elle ouvrit les pièces jointes. Elle fit défiler les documents à l’aide de la sourie, et elle arrêta quand elle vit la partie qui l’intéressait. Au moins, comme ça, même si elle elle n’en avait plus besoin, elle pourrait aider quelqu’un qui en avait vraiment besoin. Il était bien assez désespéré pour qu’elle doute encore qu’il puisse avoir vraiment besoin d’elle, et vu qu’elle n’aurait certainement plus besoin d’étudier cette partie du cours, elle pouvait au moins lui rendre service. Et en plus ça ne lui coutait rien. « J’ai été… disons… un peu obligée d’étudier tout ça l’été dernier, et comme j’avais un professeur… ». Elle ne voulait pas vraiment entrer dans les détails. « Bref, voici ce que je peux te donner pour t’aider. Que dois-tu faire exactement ? ». Et puis quitte à l’aider, elle se dit qu’elle n’avait qu’à l’aider jusqu’au bout. « Tu veux que je t’aide pour une dissert ou pour autre chose en particulier ? »
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