Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityludwycka ↬ nos empreintes ne s’effacent jamais des vies que nous avons touchées.
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ludwycka ↬ nos empreintes ne s’effacent jamais des vies que nous avons touchées.

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Ma journée avait tout pour être ordinaire. Je venais de sortir d'un cours de politique qui commençait sérieusement à m'ennuyer. Au bout d'une demi-heure seulement j'avais lâché prise pour me promener sur le net avec mon macbook. Dans moins d'un mois, le bal de l'Université allait avoir lieu, et il fallait bien que je trouve une robe. Celle qui rendra l'homme avec qui j'y vais fier de m'avoir à ses côtés. Et puis, c'est vraiment un luxe de m'avoir dans son cercle d'amis. Je ne supporte personne, et en retour on ne me supporte pas non plus. Mais ça, personnellement je m'en fiche. Tant que je suis avec Pryam et que nous continuons notre jeu préféré, celui briser des couples, ou encore des vies sociales en un claquement de doigt, je n'ai besoin de rien d'autre. Pas besoin d'être entourée d'une centaine d'amis pour vivre. Au moins, le peu que j'ai sont sincères, et non pas hypocrites comme plus de la moitié de ce campus. Enfin bon, il faut bien avouer que je ne suis pas un cadeau non plus. Midi sonna enfin et j'allais enfin pouvoir nourrir mon petit ventre qui ne cessait de grogner depuis au moins une heure. Je devais rejoindre des amis au restaurant universitaire qui m'attendaient à la sortie des cours. Je traversais l'immense parc du campus avant d'arriver. Mais je déviais totalement ma trajectoire lorsque j'aperçus non loin Ludwycka. C'était une amie d'enfance, nous nous étions rencontrées lors de son voyage scolaire à Londres dans un cadre assez glauque. Toutes les deux à l'hôpital, je m'y étais rendue pour m'être ouvert le poignet gauche. A onze ans, nous ne sommes pas très doués dans la vie alors des petits accidents comme celui-ci sont tout à fait banals. Heureusement pour moi, je ne fus pas touchée au visage. Rien qu'à m'imaginer une cicatrice aussi petite soit-elle sur la joue, ou encore le front me renvoyait une image d'horreur qui me fit grimacer. Je l'avais déjà croisée avant mais nous n'étions jamais venue à la rencontre de l'autre. J'étais sûre de ne pas me tromper quant à son identité, et je savais pertinemment qu'elle aussi m'avait reconnue. Lorsque nos regards se croisaient, elle se contentait de regarder dans une autre direction. Bizarre. Cette fois-ci, je n'allais pas me laisser faire et aller la voir pour comprendre ce qui n'allait pas, sans la brusquer bien sûr. L'entente était pourtant bonne, même si à cet âge là j'étais déjà une petite garce imbue d'elle-même. Je n'arrivais donc pas à comprendre sa réaction. Je m'approchais à grands pas alors qu'elle aussi se trouvait avec des amis. En me voyant, l'une d'entre elle se mit à chuchoter à l'oreille de sa voisine et me retenir pour ne pas lui balancer une remarque désobligeante fut vraiment difficile.

« Ludwycka ? Ca fait vraiment longtemps, plus d'une dizaine d'années si je ne m'abuse. » Je lui adressais un sourire sincère, réservé à très peu de personnes. Pour une fois, mes intentions n'étaient pas mauvaises et je voulais vraiment renouer le contact avec la jeune femme. Nous fréquentions la même confrérie en plus, un bon départ. « Que dirais-tu de déjeuner ensemble ce midi ? Je pense qu'un bond dans le passé pour nous remémorer de bons souvenirs ne nous fera pas de mal ! » J'attendais sa réponse tandis que mon ventre grognais encore plus fort. Une bonne grosse pizza bien grasse, ça serait parfait.
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P. Georgiana Jenkins
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Je descendis de l’avion faisant un bisou sur la joue à la chef de cabine pour l’avoir remerciée de me faire pénétrer dans le poste de pilotage ; un vrai privilège. C’était l’un des rares voyages scolaires que je pu effectuer, j arrivant dans le gite ou j’allais dormir avec mes camarades, je n’eux pas le temps de m’asseoir je fis emmener dans une ambulance dans le seul but de poursuivre ma chimio thérapie. J’avais fait un long voyage de Suède pour arriver à Londres pour découvrir l’Angleterre, la condition de mes parents pour que je parte était de m’emmener dans un centre-hospitalier pour suivre mon traitement, mais j’étais quand même heureuse d’y être. Je voyais la ville défilée par la fenêtre, mon foulard sur la tête pour cacher mon crâne chauve, je descendis ensuite de l’ambulance pour pénétrer dans le grand-hôpital bondé de monde. Je tenais fermement la main de mon enseignante plutôt attachante et proche de ses élèves, j’arrivai à l’accueil devant une petite-fille qui pleurait à l’idée de ce faire recoudre. A vrai dire, me faire recoudre ou même avoir une perfusion était une habitude, il n’y avait pas à avoir peur d’une aiguille selon moi, c’est pour cela que je la consolai sur cette étape. Son poignet était à moitié mutilé de trace recouvert d’une compresse stérile, je la pris dans mes bras partant en lui faisant un aurevoir de la main en direction de l’ascenseur pour aller dans le lieu où j’allais être perfusée. J’étais nerveuse à l’idée de ne pas connaître les infirmiers, moi qui était tant habituée à arriver dans ma chambre pour prendre mon duvet et me fourré dedans attendant que la perfusion se vide petit à petit, goute à goute. J’avais été bercée dans l’hôpital de Stockholm dès ma naissance dû à ma leucémie qui contaminait petit à petit mon sang dans le seul but d’arriver à me mettre à bout. Je me fis donc perfusé attendant patiemment je regardais la télévision « Monsieur Been », une série facile à comprendre puisqu’elle était muette et non en anglais contrairement aux autres chaînes, je partageais l’un des rares moments en « tête à tête » -avec un ange ludwycka ↬ nos empreintes ne s’effacent jamais des vies que nous avons touchées. 2157042859- avec mon enseignante. Plus tard dans l’après-midi l’on toqua à ma porte je vis alors la petite fille Brune du même âge que moi entré dans ma chambre me montrant fièrement sa blessure recousue il y a peu. Gênée je replaça mon foulard sur ma tête pour cacher une nouvelle fois mon crâne. Nous allions nous promener dans les couloirs toutes les deux et jouer dans la pièce qui m’était attribuée à un jeu de société ; nous nous étions même échangés nos adresses. C’était lors de ma septième année, mon premier vrai voyage scolaire à Londres.


Replaçant ma mèche droite derrière mon oreille, je tapotais mon stylo contre ma table impatiente que le cours de Littérature se termine car oui j’étais en pleine période d’examen et j’avais finis cinq minutes avant la sonnerie. Je commençai à ranger mes affaires dans mon sac, habillée d’une robe rouge et de ballerines noires, j’avais toujours eux du gout niveau vestimentaire. La sonnerie retentie enfin, je me pressai de me lever déposant ma copie sur le bureau du professeur sortant de la salle, je pris la direction de l’extérieur pour discuter par la suite avec des ami(e)s. Je ne souhaitais pas parler du contrôle, c’est pour cela que pendant la discussion un homme me fit remarqué que mon ventre était.. Arrondis. Gênée, on le coupa à temps il était trop tôt et je ne voulais dire à personne que je n’étais enceinte, mais heureusement une personne de longue date me sauva ainsi ..
◖ P. Georgiana Jenkins▬« Ludwycka ? Ca fait vraiment longtemps, plus d'une dizaine d'années si je ne m'abuse. Que dirais-tu de déjeuner ensemble ce midi ? Je pense qu'un bond dans le passé pour nous remémorer de bons souvenirs ne nous fera pas de mal !, étonnée je remarqua que la Brunette n'avait pas changé.. »
◖ Ludwycka A-S. Hemingaway▬« Georgiana.. Tu n'as pas changé ma belle., je regarda son poignet qui n'avait garder aucune séquelle de son accident, moi mes cheveux avaient poussé. Et ton poignet, il va comment? -:=D:-, je la pris dans mes bras l'emmenant à l'écran faisant un signe de la main à mes camarades. Je passai rapidement ma main gauche sur mon ventre essayant de cacher ma grossesse. Oui c'était une grossesse plutôt.. Surprenante, j'étais enceinte de mon cousin, mais je ne voulais pas le crier haut et fort -sur tous les toits.- Comment vas-tu ma belle depuis le temps?, ces cheveux toujours aussi beau n'avaient pas changé, je ne l'avais pas croisé dans le campus, ou sans vraiment la remarqué. Car j'étais plutôt rapide, bien que j'aimais Harvard, j'essayais de ne pas m'attarder dans les couloirs trop bruyants et bondés à mon gout. On en profitera pour ressortir le monopoli comme la première fois -:sifle:-., bas dessus, bras dessous le l’entraîna près d'un banc ou il n'y avait personne. »

HJ : C'est nul, excuse moi... :( Je me rattraperais au prochain post, j'ai pas réussis à taper ce que je voulais taper.. =/ ludwycka ↬ nos empreintes ne s’effacent jamais des vies que nous avons touchées. 1660898911
©️ Mise en page par Honney-Floop.
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