fais moi découvrir le huitième ciel. + Konrad

Il faisait nuit, il était tard. Ton téléphone indiquait deux heures du matin. T'étais perdue dans les rues d'Inman Square, en plus manque de bol, l'éclairage public avait cessé de fonctionner. Pour des économies d'énergie qu'ils disaient. Super. Tu t'engouffras dans une rue à gauche, puis une autre à droite, pour finalement aller tout droit. Plus ça allait, plus t'avais l'impression de t'enfoncer tu n'savais trop où. Une chose est sûre, c'est que t'allais pas dans la bonne direction. Plus tu avançais, plus le brouhaha de la ville de faisait distant. Tu tournas de nouveau à droite, pénétrant dans une minuscule ruelle. Un gars s'tenait contre le mur, au téléphone. Excuse moi ? J'cherche à rejoindre le campus, tu peux m'indiquer le chemin s'te plait ? Tu faisais pas la maline d'être perdue, à tel point que tu avais dit.. s'il te plait. La formule de politesse que t'employais quasiment jamais. Rien à foutre qu'il était au téléphone le gars, tu voulais juste rentrer chez toi.

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konrad & olive

† fais moi découvrir le huitième ciel. †

marcher, marcher si tard, il caille comme jamais, surtout à rester immobile à attendre dans cette ruelle ce putain de client qui ne peut venir que maintenant, parfois j'ai envie de refuser de vendre à certains clients tellement j'ai la flemme, il est deux heures du matin putain, j'ai une tête à dealer à cette heure ? je crois pas non mais j'ai pas le choix. cet enfoiré arrive enfin, il a froid lui aussi, il a garé sa caisse plus loin, en moins de deux le voilà reparti avec son petit sachet de coke alors que je range dans mes poches deux belles liasses de billets, je peux enfin rentrer au chaud, mais je me suis geler le cul à l'attendre, je me fume un joint et je rentre, en y repensant bien il ne fait pas si froid que ça. et décidément on avait vraiment voulu me faire chier, alexys qui m'appelle, pour elle il n'y a pas d'heure à m'appeler, elle est complètement défoncée, elle me fait sourire à me raconter sa vie, j'en ai rien à foutre, je veux juste raccrocher, bouger de là et rentrer j'vais te laisser bébé, j'dois y aller, meurt pas trop j'taime. au même moment, j'avais pas vu cette blonde venir vers moi pour me demander où se trouvait le campus, je raccrochais et je la regardais avant de m'exprimer c'est pas par cette ruelle que tu ta trouver ton chemin, fais demi-tour et une fois dans la rue, tourne à droite et après tu files tout droit. elle était tellement mignonne que j'aurais presque pu lui donner la direction de mon appart.

(c) LUMOS MAXIMA

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Ce gars, c'était ton dernier espoir de retrouver ton chemin. A partir de là, tu serais même pas capable de retourner dans la rue principale d'Inman Square. Il faisait tellement sombre, et froid. C'est pas par cette ruelle que tu ta trouver ton chemin, fais demi-tour et une fois dans la rue, tourne à droite et après tu files tout droit. Il était mignon lui, mais quelle rue ? Y'en avait des dizaines de rues dans ce quartier. En plus, ce qu'il te racontait paraissait vachement court par rapport au temps que t'avais mis à venir ici. Tu t'étais rendu si loin du centre d'Inman ? Okay. Ca m'a pas l'air si compliqué, j'devrais y arriver hein. dis-tu avant de faire demi tour et faire quelques pas vers la sortie de la ruelle. Mais tu te ravisas. Avant que j'parte, t'as pas une clope ? lances-tu de là où tu étais, t'étant juste retournée. Il t'en restait quelques unes dans ton paquet mais c'était vachement mieux de taxer les autres, ça faisait des économies.

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konrad & olive

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je ne l'avais même pas vu arriver et autant dire qu'elle m'avait taper dans l’œil. elle ne savait plus où elle était, elle voulait retrouver le chemin de l'université, je le lui indiquais mais j'aurais vraiment voulu lui indiquer celui pour aller chez moi, elle est très mignonne mais une autre fois à croire, là voilà qui revient sur ces pas j'espère pour toi. j'avais un petit sourire en coin avant de sortir ce qu'il fallait pour me rouler un joint puis je la voyais revenir vers moi pour me demander une clope, je souriais légèrement la regardant désolé, j'ai pas de clopes. je continuais de rouler mon pétard et elle restait plantée là comme si ce qu'elle voyait dans es mains pouvait lui convenir j'ai de la weed, t'en veux ? nouvelle cliente dans les parages ? j'espère bien et j'y compte bien.

(c) LUMOS MAXIMA

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Une clope t'aiderait surement à garder ton calme pour retrouver ton chemin, pas que tu sois stressée mais il commençait à se faire tard et bien que tu n'ais pas peur de grand chose, t'étais pas rassurée de te retrouver seule à une heure pareil. Désolé, j'ai pas de clopes. Bon, bein tant pis, tu devras puiser dans ton stock, adios les économies. Tu t'apprêtais à reprendre ton chemin lorsque sa voix te parvint à nouveau. J'ai de la weed, t'en veux ? Tu fumais depuis quelques années, tu buvais aussi, beaucoup. Mais j'avais t'avais touché à ça. Pas parce que tu le refusais, c'est juste que l'occasion ne s'était jamais présentée. Tes potes de soirées fumaient pas ça, ils étaient bien trop sages tes copains de l'Ohio. J'ai pas un rond sur moi. Une prochaine fois peut-être. T'haussas les épaules et quittas la ruelle sombre pour t'engouffrer dans une longue rue aussi sombre que la ruelle.

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konrad & olive

† fais moi découvrir le huitième ciel. †

elle était revenu vers moi après avoir entendu par où retrouver son chemin pour me demander une clope, malheureusement elles étaient chez moi, je n'avais que de quoi fumer des pétards et après un petit temps de latence, je lui demandais si elle en voulait. elle n'avait aucune thune sur elle, je baissais légèrement la tête pour finir de rouler mon pétard et elle était déjà parti s'engouffrer je ne sais où, je pouvais pas la laisser aussi mal au point, j'allais jouer les guides touristiques pour une fois. je la rattrapais attends ! dis-je avant d'arriver à sa hauteur je sais pas où tu va mais c'est pas par ici que t'iras à harvard. j'avais pas prévu de la lâcher, il était deux heures du matin certes mais j'étais plus crever maintenant, j'étais prêt à m'occuper avec cette belle blonde.

(c) LUMOS MAXIMA

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Tu resserra ton épais gilet de laine contre ton ventre, comme si ce geste allait faire que tu aurais plus chaud. C'était purement psychologique, t'avais toujours aussi froid. Tu sortis de ta poche ton paquet de cigarette et en extirpas une que tu coinças entre tes dents. Attends ! Tu ralentis la cadence pour laisser le gars arriver jusque toi. Je sais pas où tu va mais c'est pas par ici que t'iras à harvard. Il s'foutait d'toi ou quoi ? C'est pas comme si c'était la direction qu'tu m'avais indiqué hein. réponds-tu en allumant ta cigarette. Tu comptes faire quoi là ? M'ramener chez moi ? pouffes-tu de rire avant de te remettre à marcher.

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La pauvre voulait aller à Harvard mais à deux heures du matin il caille, puis par où elle va, elle risque de mettre un temps fou pour y aller. Je l'a rattrapais, la voyant s'arrêter je venais devant elle pour lui préciser que par là elle se rallongerai, elle ne manquait pas de me foutre une remarque dans la gueule, voyant très bien que j'étais pas là pour lui indiquer où aller vu qu'en effet, comme ellle venait de le dire, je l'avais envoyé dans cette direction C'est vrai. elle allumait sa clope et me lançait une deuxième remarque avant de rire et de passer à côté de moi pour reprendre sa marche Non, chez moi, c'est à deux minutes, t'iras à Harvard demain quand il fera jour. j'avais pas envie qu'on se quittent maintenant.

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