NAMJOON BYEOL ► Kim Tae Hyung

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle reeholay et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  Il est grand, il est géant, y'a une biggest communauté et j'espère m'y intégrer mais devrait pas y avoir de problèmes parce que je suis mignonne   alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise kim tae hyung aka V comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par blackjack et mystique. Je fais environ 300-400-600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ Je suis un chaton tout mignon **
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

La première chose qu'on remarque chez moi, après mes origines asiatiques et coréennes, ce sont les traits fins de mon visage. Des traits qui me font paraître très efféminé. Mais ça, chez les jeunes coréens, c'est un peu normal. Mais mon visage cache aussi quelque chose, avec quoi je m'en amuse un peu. Mon visage vous trompe dans l'âge. Et je m'amuserais à vous répondre, si vous me demandez ce que je fais ici, que j'ai 20 ans et que je fais des études comme vous. Eh oui, au premier abord, j'ai l'air d'un enfant de 16-17 ans, et c'est très amusant de voir les gens se tromper. La seconde chose qui peut vous choquer, ou vous étonner, c'est que je parle l'anglais comme si j'étais né en Amérique. Mon accent coréen ne transparaît presque pas. Mais ça, quand on est amoureux d'une culture et d'un pays, on fait toujours les choses en grand. Oh ! Bien sûr que je reste très attaché à la culture de Corée du Sud. D'ailleurs, si l'envie vous vient un jour de goûter à des plats typiquement coréens, vous pouvez m'appeler parce que je fais le meilleur kimchi de toute l'Amérique. Sans me vanter bien sûr.

Mais, trêve de bavardage. Le présent c'est bien. Cependant, je suis certain que vous êtes curieux de savoir ma vie passée. Je suis plutôt secret sur ce genre de choses en général, les blessures étant encore bien ouvertes. Mais je vais faire une exception cette fois-ci. Ouvrez bien vos oreilles, car ce récit, vous ne l'entendrez pas de sitôt.

Je m’appelle Byeol Nam Joon et je vais vous conter le jour le plus horrible de ma vie. A quoi bon, vous conter mon enfance entière ? Je n’ai pas eu d’enfance tout court. Mes yeux d’enfants ont vu des choses que je n’aurais jamais dû voir. Papa qui met une claque à Maman. Papa qui verse un verre d’eau sur Maman. Maman qui se fait traîner par-terre par Papa. Papa qui a toujours dit à son fils que c’était normal, que Maman aimait ça. Papa qui pensait que comme son fils était jeune, il comprendrait. Papa qui buvait, Maman qui subissait. Et nous, ma sœur et moi, nous étions au milieu. Impuissants face à ce tyran. Ma sœur a essayé de faire cesser cela mais elle a très vite baissé les bras. Je ne lui en ai jamais voulu à ma sœur. Mais au jour d’aujourd’hui, je n’ai jamais réussi à comprendre ce qu’il s’est passé pendant toute cette période. Je n’ai jamais réussi à comprendre mon père. Et je ne veux pas le comprendre.

Je me souviens très bien de ce jour-là. J’avais treize ans et je me trouvais sur le chemin pour rentrer chez moi. La journée s’était bien déroulé et j’avais pleins de choses à raconter à ma très chère mère. Mon sac bien calé sur les épaules, j’arrivais devant la porte de chez moi. Mon sourire disparut, déjà, je pressentais quelque chose. Je poussais la porte et mettais un pied à l’intérieur. J’avançais dans le couloir, me dirigeant vers la cuisine. Mes pressentiments me conduisaient là-bas. Lorsque j’arrivais enfin dans la pièce, j’eu l’impression que ma marche avait duré des heures tellement tant de scénarios effroyables tournait dans mes pensées, Mes peurs étaient confirmées. Ce que je vis était effrayant. Je remarquais en premier, les gouttes de sang sur le carrelage puis, ma mère dans un coin, le visage caché par ses mains. Des gouttes de sang perlaient d’entre ses doigts. L’horreur de la scène me fit bondir. Je savais déjà qui était le coupable. Je m’approchais de ma mère, elle tremblait. Je la prenais contre moi, fermement. « Il t’as encore frappé ? » Je dis durement. Elle ne répondait rien. « Maman, il t’as encore frappé. Me le cache pas ! » Vous pensez que je suis trop petit pour comprendre ça ? Alors vous pensez mal. A 13 ans, je m’étais moi-même forgé un esprit vif et intelligent. J’étais habitué à cette situation. Sauf que cette fois-ci, la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, c’était le sang. Il n’y avait jamais eu de sang versé jusqu’à maintenant. Cette fois-ci, ça devait cesser. J’aidais ma mère à se lever et à soigner sa blessure. Ensuite, j’allais m’occuper de mon père. C’est là que l’histoire devient un peu plus sombre…

Je savais où il se trouvait. Je savais tout. Je savais qu’il était dans la chambre, alcoolique comme jamais. Je savais qu’il décuvait et j’étais prêt à faire le pire. Parce que je savais aussi, parano comme il était, qu’il cachait un revolver dans le meuble du salon. Un revolver chargé. Je m’en emparais, pris de colère. J’allais commettre l’horrible. Ce que je n’aurais jamais dû faire. Rappelez-vous, je n’ai que treize ans à ce moment-là. Coup de folie. Je montais l’étage, discrètement. Prêt à dégainer l’arme. Fou de rage. Des gouttes de sueur perlaient sur mon visage. J’avais peur mais gonflé par la colère, celle-ci passait au second plan.

Je n’ai pas réfléchis, j’ai ouvert la porte de la chambre à la volée, je lui ai hurlé de ne plus jamais touché à ma mère. Je lui ai hurlé que je le détestais et puis j’ai tiré. Un premier coup qui est parti dans le plafond. Un coup de sursis. J’ai encore hurlé des ignominies à son égard. Mon père s’est mis à rire. Il se foutait de moi. Alors j’ai tiré une seconde fois. Cette fois, la balle est partie dans sa cuisse, il s’est écroulé. La peur a refait surface et, je me suis enfui, pauvre lâche que j’ai été. Je savais qu’après, il s’en prendrait à ma mère. Je ne peux nier la réalité, c’est de ma faute si elle est à l’hôpital aujourd’hui. C’est ma faute et la faute de la maladie.

Enfin bon, je n’ai plus jamais remis les pieds dans la maison familiale après ça. Je n’ai plus jamais revu mon père, ni ma mère. Je me suis confié à un ami, de confiance, qui a accepté de m’héberger pendant une durée indéterminée. Sa famille et lui ont été un peu mes sauveurs. Mais je me sentais en permanence stressé, j’avais peur que ce bourreau me retrouve ou pire encore : qu’il fasse encore plus de mal à ma mère. Mon seul échappatoire, la seule chose qui me permettait de ne plus stresser, c’était d’écrire. J’écrivais depuis huit ans, mais durant cette période de mon existence, mes moments d’écritures ont triplé. Partout où j’allais, je ne pouvais m’empêcher d’écrire ce que je ressentais. Je balançais tout sur papier. Puis je les conservais, et je les conserve encore ! , pour les relire plus tard.

U.C