Pour ma part, la soirée cowboys et indien des Winthrop's m'a beaucoup amusé, j'ai été désigné comme un membre du groupe des indiens et donc je suis vêtu d'un petit pantalon marron d'une matière étrange, torse nu avec de la peinture sur le torse et le visage et des plumes sur la tête accompagné le tout de mon plâtre qui était pour l’occasion lui aussi habillé. Malgré que je m'amuse plutôt bien à cette soirée je décide de rentré pour être en forme à mon devoir sur table demain. Je refais mon année et cette fois je n'est pas le droit à l'erreur, bien que j'ai encore une nouvelle fois commencé l'année pas très bien. Je sort donc de la fête et dirige en direction de la résidence, ne pouvant pas conduire et ne voulant pas rentré chez moi pour cette nuit, j'ai décider de m’incruster dans la chambre de Royce qui était l'année dernier la mienne. C'est sur mon chemin que je croise Prudence, le sourire aux lèvres je m'approche d'elle et la prend dans mes bras sans dire un mot pour le moment. Je glisse mon visage dans sa nuque pour y respiré son parfum et lui dit enfouie contre sa peau "Tu m'as manqué aussi."
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Harvard était festive ce soir. Cela signifiait que je devais m’amuser et penser à autre chose. Bien que la soirée des Dunster soit réussie, je n’y arrivais pas. Beaucoup de choses étaient mises à nus dans ma vie. Il y avait eu la fusillade, l’élection de mon père, ma fausse couche et les menaces d’un maître chanteur, la rupture définitive avec Andrew. Sans compter le retour de Phoenix qui par je ne sais quel moyen, avait réussis à deviner ma véritable identité. Tout cela créait un mur de brique étouffant et angoissant. Agonisante, je n’aspirais qu’à une chose : retrouver une vie paisible. Vêtue de ma tenue blanche pour le thème fluorescent des jaunes, je sortais prendre l’air sur un banc dehors. A la lumière d’un lampadaire, je portais mon regard sur la voute céleste, oubliant peu à peu mes tracas. D’une simple pensée, je l’ai enfermais aux oubliettes. Soudain, à la lueur du lampadaire, une silhouette se dessinait. Prête à me fondre dans l’ombre, je découvris avec soulagement Nork. Je ne l’avais pas revu depuis un bon bout de temps. Récemment, j’avais appris qu’il avait survécu à un crash d’avion. « Tiens, un survivant » murmurais-je.
