Emrys & Wyatt ► The best champi's of the world !

Des licornes multicolores gambadaient dans une prairie à l’herbe bleue. Dans les cieux, le soleil était en train de chanter. Complètement à l’ouest, je regardais une scène fictive inexistante. C’était la faute d’Emrys tout ça ! J’étais complètement défoncé par sa faute ! Qui avait eu l’idée de ramener des champignons hallucinogène qui venait de je ne sais où ? Bah lui ! On était en pleine nuit et je voyais un soleil chanter, tout était normal dans le meilleur des mondes ! « Regarde Mr Sun il chante la comptine des temps heureux ! » Affalé sur l’arrêt de bus, je n’arrêtais pas de lui taper sur l’épaule. « Regarde, mais REGARDE ! » ça c’était moi dans une situation des plus compromettantes. Moi qui étais anti-drogue, j’étais complètement fichue. Je voyais déjà Claude François et la tante Tessy venir me narguer !  

Qu'est-ce qu'il m'était arrivé ? Qu'avais-je fait ? Pourquoi avais-je eu l'envie ou l'idée de prendre des champignons auprès de ce mec chelou ? Surement pour des raisons d'angoisses permanentes depuis des nouvelles tout aussi bizarres et angoissantes mais je crois que les éléphants roses qui bougent face à moi sont les détenteurs de ce secret quoique ils sont chelous eux aussi. Je trouve milles et uns petits éléphants volants face à moi alors que quelqu'un semble parler à coté mais je sais meme pas où je suis, je sais plus, je sais que j'étais avec Wyatt. Je sors de ma léthargie folle quand il frappe, frappe, frappe et que je me trouve face à lui avec une trompe d'éléphant rose et que je me met alors à éclater de rire, tellement que je pleure, que je tombe de je ne sais où sur le sol et que je me roule limite à terre mais ça fait mal alors je crois que les éléphants roses ils me font voler et me relève. Et là, je dis : Oh merci monsieur n'éléphant ... vous ressemblez à Wyatt quand il fait des cochonneries ... ouais quand il fait ça il aspire tellement qu'on dirait il a une trompe ... avais-je dit incohérent comme si ce n'était pas que des hallucinations mais un coup de folie aussi.

J’essaie de prévenir Emrys. Il y avait le soleil chantant en face de moi, mais soudain, il fut obscurci par la silhouette de mon meilleur ami. Il explosait de rire, avant de tomber à terre. Des larmes arc-en-ciel sorte de ses yeux. « Oh merci monsieur n'éléphant ... vous ressemblez à Wyatt quand il fait des cochonneries ... ouais quand il fait ça il aspire tellement qu'on dirait il a une trompe ... » Quéqui disait lui ?! « T’as bouché m’sieur sun ! » Monsieur soleil disparaissait. Il s’évanouissait dans le ciel, tout en me souriant une dernière fois. Soudain, des lumières violettes m’aveuglaient les yeux. C’était le bus ! Il avait des sortes d’ailerons en plume blanche sur les côtés. « Fait tention’ y a le bus » Je me penche pour relever Emrys. Il est si lourd ! Son visage est à présent rempli de tatouage fluorescent. « Bah mince, t’as des tatouages en forme de boulish sur la tête ! » Je ricane, tout en le poussant dans le bus. « Direction Neverland le busman ! » Me mettant dans le fond, je commençais à chanter : « Tu t’envoles, tu t’envoles, tu t’envoles ! » Alors que le bus démarrait, je me mettais en équilibre sur un siège.  

Je suis pommé et ne sait plus ce que je dis. Je deviens fou, je deviens rien. J'avance dans un monde chelou où des éléphants roses volants m'attaquent ou me montrent la bonne voie, je ne sais plus du tout. Mais on m'a relevé et un truc trop magique arrive. Il y a quelqu'un, enfin mon pote apparemment qui me cri que le bus est là ... et je m'exclame alors qu'il me pousse dedans : Haaan c'est ça le magicobus en fait ... Je veux pas aller à Neverland mais à Poudlard, poud..Poud..Poudlard ... dis-je en chantonnant presque, fou de tout, imaginant milles et unes choses magiques en folie qui tourne dans mon cerveau tout cabossé. Là, on se pose au fond avec difficulté et l'autre marmonne une chanson disney alors je tente de chercher ce que mon cerveau veut que je passe comme message mais impossible alors je laisse mes pauvres cordes vocales et ce petit cerveau tout con parler à ma place alors ça chante aussi presque pour faire un canon chelou avec mon camarade ; Double, double, toil and trouble, Fire burn and cauldron bubble, Double, double, toil and trouble, Something wicked this way comes... En mode chorale du dimanche soir alors que je sais meme plus me repérer dans le temps et je vois des éléphants portant des chapeaux pointus qui m'apellent alors je me lève doucement pour les suivre marchant comme un con tout droit sans savoir vraiment où je vais mais je tiens à peine debout et me trouve à me tenir et tourner autour de la barre du milieu du bus comme si j'allais faire une lap dance. Oh ça tourne ... Dis-je d'une voix ébahie.

« Haaan c'est ça le magicobus en fait ... Je veux pas aller à Neverland mais à Poudlard, poud..Poud..Poudlard ... » Poudlard ! Mais oui c’était bien sur ! En montant dans le bus, je pouvais voir les crapauds géants faire les cœurs ! M’asseyant, je me mettais à chanter une chanson de Peter pan. Suivis de près par mon meilleur ami : « Double, double, toil and trouble, Fire burn and cauldron bubble, Double, double, toil and trouble, Something wicked this way comes... » LA CHANSON DES CRAPAUDS ! Me levant en équilibe sur mon siège, je rejoignais Emrys sur une des bras pour faire du pole dance : « DOUBLE DOUBLE !!!! » Puis, je me plaçais devant les crapauds imaginaires et je commençais à faire l’orchestre lorsque soudain, le bus faisait un arrêt prématuré, ce qui me projetait sur les crapauds. « EMRYS !!! Les crapauds ne m’ont pas protégé… » 

Et je tourne, tourne et tourbillonne autour de la bar du bus comme un fifou. Je me sens tourner, tourner, tourner et perdre peu à peu, l'équilibre mais ce n'est rien d'important, je tiendrais jusqu'au bout car je crois que je suis fou. Je voix les éléphants devenir de petites grenouilles au moment où mon ami se met à suivre mon choix de chanson ; plus réaliste, tu meurs ! Je reste sous le choc m’arrêtant un instant, en levant un de mes sourcils, inquiet mais en fait, je m'en fiche et sourit d'une façon débile en tournant toujours en criant presque alors que j’entends un boom voyant Wyatt la grenouille tomber et dire que ses amis l'ont pas protégé ; Je rigole alors en allant vers lui comme si je courrais comme dans la petite maison dans la prairie et je tend mon bras ; Allez la guenouille on se lève .. dis-je d'une manière enfantine ! Je caresse ensuite ses cheveux comme si il était un animal en disant : Elle est joulie la petite guenouille ! Je me marre et fonce me jeter sur un siège en regardant une espèce de bonne femme chelou et je dis : Oh un éléphant ! Parce que ouais réellement, sa gueule change en éléphant et de peur, je fuis me jetant dans les bras de mon pote. La dame se sent mal à l'aise et véxé apparemment.

Les crapauds ne m’ont pas protégé. Ils se moquaient de moi, car je pouvais entendre leur croassement moqueur. « Allez la guenouille on se lève » J’attrapais son bras, lorsqu’il se mettait à me caresser les cheveux. Soudain, vision ! Au loin, jacouille la fripouille me nargue en me disant « T’as pris mon rôle, à toi d’être jacouille ! » Non !!! Emrys disparaissait, alors que je mettais à crier. « J’VEUX PAS TA PLACE JACOUILLE, J’SUIS WYWY LE OUISTITI » Peu après, Emrys se moquait d’une dame en la traitant d’éléphant, mais qu’est-ce qu’il voyait lui ? Je pouffais de rire, encore un peu choqué de ma vision de jacouille et sa dent noir. Soudain, le bus s’arrêter et le chauffeur quittait son poste pour nous menacé. « Taisez-vous ou je vous vire ! » Perceval ! C’était Perceval ! Je pouvais voir son armure avec une matraque en saucisson ! 

Alors que je m'occupais de mon ami, fou, il semblait avoir de folles idées en fait. Ouais, je suis mal placé pour parler vu mes visions. Je rigolais alors qu'il criait des mots incompréhensibles dans mon esprit brouillé parlant de Jacouille ... ça ça me rappelait un film français réadapté mais je n'en tenais pas rigueur m'occupant plutôt de la dame qui râlait. Ça tanguait dans le bus et je me balançais presque tellement c'était fort par certains virages. Là, on se stoppait net sous l'étonnement général quoique parce que le chauffeur sortait et venait nous voir en nous disant de sortir ou de se taire. Je pouffais allant m'assoir en souriant aux grenouilles que je voyais. Une idée bizarre me vint et très vite, je vis un petit cochon poursuivit par Homer des simpsons alors faisant style de jouer les discrets donc susurant presque, je chantais : Spider cochon, spider cochon, il peut marcher au plafond ... Je pouffais en mettant mes mains devant ma bouche. La provocation, j'aimais si bien que je pris Wyatt par le bras et partit vers du chauffeur entrain de conduire pour lui dire : Mais mais ... pumba qu'est-ce que tu fais là ?

Alors que le chauffeur de bus regagnait sa place, Emrys allait s’assoir. Riant tout seul, je venais ke rejoindre, alors qu’il se mettait à chanter : « Spider cochon, spider cochon, il peut marcher au plafond ... » C’était pas un truc des Simpson ça ? Comme un con, je me mis à regarder au plafond. C’est à ce moment-là qu’un crapaud déguisé en cochon prenait forme. Soudain, Emrys me tirait par le bras, m’amenant vers le chauffeur. « Mais mais ... pumba qu'est-ce que tu fais là ? » Explosant de rire comme un con, j’en rajoutais une couche. « HEEEEE JACOUILLE PUMBA » Vous vous doutez de la suite ? Nous fume expulser du bus en pleine route ! « C’ta faute ! » disais-je en le tapant.

je sais pas comment ça se terminerait et meme si on risquait les ennuis au moins ça me faisait penser à autre chose. Agressant limite le chauffeur verbalement, je rigolais comme un pendu alors que le bus se stoppait à nouveau. Je m'attendais déjà au geste suivant ; on était foutu à la porte du bus par le chauffeur et bien sur, Wyatt enfantin, m'accusa ; NARMOL ! Je regardais le gars en rigolant et je dis : Non c'est la faute des petites voix dans nos tetes ... dis-je en riant bêtement avant de me laisser tomber sur le trottoir, sur les fesses. Je chantonnais un air méconnu tout jovial en bougeant comme un con comme si j'avais un ver dans le cul. Je tirais ensuite sur le pantalon de Wyatt qui commença à tomber et je me marrais plus encore en disant : Tout nu dans le rue, tout nu dans le rue ... enfin je chantais en criant !