I wanna be your man ♡ BLARSHALL

Langoureusement, elle vint m’embrasser et je lui rendis cet échange au centuple. Pressant mes lèvres contre les siennes et la tenant fermement contre moi de peur qu’elle ne s’enfuis. « J'ai hâte de la voir. » Je souris, heureux de l’entendre dire avant de prendre à nouveau ses lèvres. Lui transmettant enfin toute l’amour que j’avais gardé pour moi jusque-là. Tous ces sentiments que j’avais refoulé depuis qu’elle et moi nous étions rencontrés à ce camp et avions couché ensemble pour la première fois. Doucement, je l’allongeai sur le lit, me positionnant par-dessus elle en faisant bien attention de ne pas l’écraser. Je lui caressai la joue, me reculant un instant pour la regarder. « Blaise Reilly… ça sonne bien, tu trouves pas? » Je souris avant de l’embrasser à nouveau, ne lui laissant pas le loisir de répondre à la question.

Après tant de mois de casse-tête, j'avais enfin réussi à offrir ma confiance à Marshall, qui par la même occasion, j'offrais tout de moi. J'espérais juste ne pas le regretter. Après Ethan, ça a été très dure pour moi, j'ai cru ne jamais m'en remettre. Maintenant que j'allais mieux, je m'étais jurée de m'éloigner des garçons. Pas besoin d'un mec pour être heureuse. C'est vrai, on peut l'être toute seule, mais quand quelqu'un vous apporte un petit plus, il faut prendre le risque d'essayer, de peur de passer à côté de quelque chose. Je m'apprêtais à lui répondre lorsqu'il captura mes lèvres. Le beau winthrop me coucha doucement sur le lit et je l'accueillis sur moi en passant mes mains sur son torse. Mon coeur s'emballa, puis tout mon désir envers lui se réveilla. J'ai pas touché son corps depuis... longtemps quand même. Puis j'étais folle de lui et ses baisers ne faisaient que me stimuler d'avantage. Je me collais un peu plus à lui, tant pis s'il m'écrase, je voulais juste encore une fois sentir son coeur qui bat.

J’étais soulagé, comme si un poids avait été retiré de mes épaules. Lui avouer mes sentiments –même si je n’avais rien dis de réellement concret- était la meilleure chose que j’avais fait depuis des mois. Et là, pouvoir l’embrasser et retrouver son corps sans qu’elle n’ait ensuite l’impression que je ne faisais que jouer avec elle, c’était tout aussi merveilleux. Néanmoins, j’avais peur qu’elle ne croit encore une fois que j’avais dit tout ça rien que pour pouvoir la baiser –ce qui n’était pas du tout le cas. Aussi tentai-je de me contrôler un peu, y allant doucement, mais c’était relativement difficile surtout lorsqu’elle colla un peu plus son corps au miens. Soit elle me testait, soit elle en avait envie. Mais à ce rythme, moi je n’allais pas tenir bien longtemps. L’embrassant tout aussi passionnément, une de mes mains vint se poser sur sa taille, descendant pour aller lui caresser la cuisse et ainsi remonter sa jambe contre mon corps avant de revenir vers son ventre et finalement toucher sa poitrine du bout des doigts. Non, j’allais pas réussir à m’retenir cette fois.

J'avais interdit à Marshall de me toucher car il n'était pas prêt à arrêter ses conneries pour moi. Cette nuit, tout était différent. Cela me faisait bizarre à vrai dire. Moi et Marshall? C'est un peu comme moi et Sacha. Le gros coureur de jupons qui craque pour la petite studieuse discrète. J'étais pas comme toutes les meufs avec qui Reilly est sortis. J'étais peut être la bonne, ou la mauvaise, seul le temps nous le dira mais en tout cas, j'étais très heureuse dans ses bras. J'espérais qu'il avait changé, je lui donnais toute ma confiance et si jamais il la brise... je ne m'en remettrais sans doute pas. C'est ça avoir une capacité émotionnelle d'une éponge qui absorbe tout, à la fin, je me noie. J'avais envie de lui, depuis tout ce temps sans toucher sa peau. Je ne cessais de sourire, rien de mieux ne pouvait m'arriver que ça. Alors qu'il caressait ma cuisse, j'en profitais pour lui retirer son pull. C'est déjà une couche en moins! Mes mains glissèrent alors sous son t-shirt et ce fut agréable de retrouver son corps musclé. Mes lèvres retrouvèrent les siennes, je l'embrassais avec plus de passion et d'excitation.

Ce n’est que lorsqu’elle me retira mon pull que je compris enfin qu’elle voulait elle aussi qu’on continus sur cette lancée. Après tout, ne m’avait-elle pas interdit de lui toucher? Ouais, je présume que les choses changent après tout. Nos lèvres se retrouvèrent et je ne les quittai que pour retirer mon t-shirt. C’est qu’il commençait à faire chaud là, voyez? L’embrassant passionnément, mes lèvres dérivèrent finalement vers sa mâchoire, puis son cou pour finalement terminer leur course près de sa clavicule avant de revenir de plus belle à ses lèvres. Seigneur, j’avais envie de l’embrasser sur tout le corps. Remontant son haut à la hâte, je le fis passer par-dessus sa tête avant d’admirer un moment sa poitrine nue. Oh les joies de venir la réveiller en pleine nuit. J’esquissai un sourire satisfait et plongeai vers cette dernière pour embrasser ses tétons durcissant.

Les bisous dans le cou, ça me rendait folle! J'avais des frissons tout au long de mon corps et ce rapprochement soudain du corps de Marshall me fit perdre encore plus mes moyens. J'avais tellement envie de lui que j'avais rapidement retiré son pull et son t-shirt prit le même chemin. Je souris lorsque Marshall retira mon haut de pyjama. Il embrassait ma poitrine et je me mordis la lèvre inférieure en me cambrant un peu. Mes mains jouèrent avec son pantalon et l'élastique de son boxer. Je me montrais entreprenante, il ignorait l'effet de fou qu'il me faisait. Je me redressais un peu pour lui ouvrir son pantalon, d'ailleurs, j'étais flattée de voir qu'il avait déjà une bosse. Cette fois-ci allait surement être différente. On ne couchait pas sans raison que pour du sexe, je voulais lui montrer que moi aussi j'étais capable de lui faire l'amour à ma façon. Je n'étais pas toujours douce et calme. Quand j'aime quelqu'un, je lui montre toute la passion que je dégage.

Mmh, Blaise entreprenante? J’aime. Mieux, j’adore! Normalement, elle était si douce et passive, non pas que ça me dérange, j’adorais lui faire l’amour. Et ça n’allait certainement pas changer maintenant. Mais c’est toujours intéressant quand la meuf y met un peu du sien. Quand elle vous montre de quoi elle est capable, de quoi elle a envie. Et là, c’était plus qu’éloquent. Quand elle s’attaqua à mon pantalon, je souris discrètement avant de me redresser un peu pour pouvoir l’enlever et le balancer au sol avec tout le reste. Je repris ensuite position au-dessus d’elle, l’embrassant passionnément en laissant mes mains se balader librement sur son corps chaud et doux. Puis, sans crier gare, je la retournai, m’allongeant sur le lit à sa place et l’asseyant à califourchon sur moi. Si elle voulait prendre les devants, quoi de mieux que de me dominer un peu, mh?

Je voulais savourer chaque baiser et chaque caresse que m'offrait Marshall. Mon copain. Oui, maintenant je pouvais le dire même si cela me faisait bizarre à mes oreilles. Il avait beau avoir merdé sur toute la ligne, je commençais à lui faire confiance et j'étais prête à prendre ce risque. Tant pis pour Sacha, pour Tate ou je sais pas. J'avais retrouvé mon petit bout de bonheur et il se tenait juste devant moi. J'avais terriblement envie de lui et je lui faisais passer le message comme je pouvais. Soudainement, le winthrop m'attrapa et je me retrouvais à califourchon sur lui. Je souris puis je me penchais pour venir l'embrasser. Mes mains caressaient son torse musclé, ainsi que ses abdos plus que parfait. Je m'empressais ensuite de retirer son bas pour qu'il se retrouve en boxer. Mon corps se colla au sien et une main se balada sur son tissu pour sentir son désir bien excité.

Rapidement, Blaise me retirait mon pantalon et j’eu un soupir de soulagement en sentant l’air frais qui caressait mon boxer. J’avais chaud là-dedans et là au moins, je n’étais qu’à l’étroit sans plus. Elle reprit sa place sur moi, sa main caressant mon torse, puis mes abdos avant de glisser sur mon érection bien sentie. Je souris en la regardant, le regard brillant. Ma copine, ma petite amie, ma femme. Ma Blaise à moi et rien qu’à moi enfin. Tout ça parce que j’avais mis des mois à comprendre que je ne voulais personne d’autre qu’elle. Que je ne voulais partager mon lit qu’avec elle et mon cœur d’autant plus. Sans compter que je ne voulais pas la partager elle –de ça au moins j’étais certain depuis un moment au moins. Depuis ce soir où je l’avais secouru à Las Vegas, je savais. J’avais su immédiatement que je la protégerais à tout prix. Et ça n’allait pas changer de sitôt. Attrapant son visage, je l’attirais vers moi pour l’embrasser tendrement.

C'est dingue, il y a quelques années je détestais ce mec. Il avait tout fait pour que je m'éloigne de lui, pour que je le traite comme un moins que rien. Au fur et à mesure, notre relation a changée. Malgré tout le mal qu'il m'a fait, je ne n'ai jamais cessé de l'aimer. J'ai eu ce déclic assez tardivement, mais bien avant lui. Il m'a tellement fait souffrir que je ne puisse pas imaginer qu'il recommence à nouveau. J'ai confiance en lui, je veux que ça fonctionne, je veux qu'il me prouve qu'il a changé pour moi. Tout le monde dit que je sors qu'avec les pires bad boy et Marshall est sans doute le plus grand défi dans ce domaine. Mais cela ne me fait pas peur. Je l'aime et c'est tout ce qui compte. Je glissais ma main sur son torse puis je m'empressais de lui retirer son dernier vêtement. Enfin son entrejambe découverte, je la saisis pour la caresser sensuellement, faire des vas et viens en serrant mes doigts autour de son sexe. Je me penchais pour capturer ses lèvres et je descendis mes baisers jusqu'à son ventre pour le sentir frissonner.