felios ✽i don't feel love now

I don't feel love now.

feat. Feldt & Elios

Quelle merde vraiment. Je me sentais impuissant à chaque fois que j'étais avec Feldt. Comme si chaque lendemain, je me demandais ce qui allait bien nous arriver. Depuis que nous nous fréquentions rien n'avait été "normal". De plus ses fréquentations, bien que je les respectais, n'étaient pas les meilleures. Je me disais que finalement, si j'avais persuadé Feldt encore plus lors du bal, elle n'aurait pas couché avec Wyatt. Pourtant j'avais cette impression d'avoir redoublé d'effort pour lui montrer que je l'aimais, vraiment. Je ne me voyais plus être avec quelqu'un maintenant, non j'avais été trop déçu. Alors quand je demandais à Feldt de me dire ce qu'elle ressentait, ce fut l’hécatombe. “C’est juste vide. Y a plus rien. Je suis entrain de tomber en morceaux et je sais plus quoi faire pour tenir en place. J’ai l’impression que je vais finir par me briser complètement et qu’il y aura personne pour recoller les morceaux. C’est tellement le bordel dans ma tête. Y a tant de choses qui se bousculent ensemble, tant de choses que j’aimerais pouvoir dire et faire mais j’ai peur de décevoir encore plus les gens.Mais quand t’es là. Je me sens un peu plus complète, comme revivre, comme si il y avait quelque chose qui redonnait de l’espoir. Je t’aime. Je t’aime tellement Elios que ça me fait peur. J’ai peur de m’attacher aux gens. J’ai peur d’un jour a devoir a nouveau vivre la douleur de ton départ parce que j’ai compris que tes responsabilités devront toujours prendre le dessus par rapport a moi. Je veux pas vivre avec cette douleur, car je sais que si j’dois la revivre, j’y survivrais pas a nouveau. Sauf que malgré une haine que j’essaie d’avoir envers toi, j’ai tellement d’amour pour toi que j’ai la sensation qu’a chaque fois perdre une partie de moi, comme si j’étais pas complète quand tu n’es pas là. Je suis désolée. Je suis tellement désolée de t’avoir fait du mal en couchant avec Wyatt et de t’avoir déçu par la même occasion. J’ai jamais voulu te faire du mal…” Je l'écoutais silencieusement, sans rien dire, sans bouger, j'avais juste le visage rivé sur le sol mais je l'entendais sangloter. Non, elle luttait contre les pleurs. Alors c'était ça? Mon coeur avait palpité de milles feux lorsqu'elle avait dit qu'elle m'aimait. Mais ça c'était inévitable, nous le savions qu'on s'aimait, c'était évident sinon nous n'aurions pas garder nos 2 petits anges. N'est-ce pas triste quand deux personnes qui s'aiment plus que tout se contraignent à ne pas être ensemble? C'était de ma faute, depuis le début. D'abord ma fuite en Italie, par devoir. Puis mon retour à Harvard comme si je n'étais jamais partis alors qu'un million de chose s'était passé pour Feldt. Mais merde alors, si aujourd'hui je ne voulais plus revenir vers elle c'est parce qu'elle avait couché avec Wyatt. WYATT ! L'homme pour lequel elle a tellement pleuré. Je m'en rappelle encore dans notre début de relation à quel point elle était triste quand elle le voyait avec Torrey. Je comprenais pas l'acte de Feldt mais je ne dirais rien à ce sujet au final. M'approchant d'elle, je venais sécher ses larmes et en prenant ses poignets, je la relevais legerement pour qu'elle me regarde. " Alors c'est comme ça. On s'aime, on se déchire. Peut-être qu'on se quitte pour mieux se retrouver.. ou alors on se quitte pour ne jamais nous retourner. Le temps nous le dira. Ce que je sais c'est que si tu m'as choisis parmi tous les mecs qui te couraient après, je devrais te garder, prendre soin de toi; même.. me marier avec toi. J'suis coincée. Mon coeur saigne, il me fait tellement mal. Regardes.." Je prenais sa main gauche et la déposais sur ma poitrine musclée. " Tu sens ? Il bat toujours pour toi Feldt. Je t'aime et je t'aimerais toujours j'en suis sur. Mais aujourd'hui seul le temps en dira long sur nous. Car on le sait toi et moi, jamais nous ne pourrons être heureux et je sais.. oui je sais que tu ne seras jamais heureuse avec moi. Car mon devoir de prince héritier ne sera pas de tout repos, il y aura toujours problème, scandale, journalistes.. Est-ce une vie dont tu rêves ? Pour toi, pour moi, pour nous, pour les bébés? Alors aujourd'hui je voudrais seulement comprendre pourquoi ? Pourquoi est-ce que t'as couché avec lui ? Quoi.. tu l'aimes encore ? Tu as encore des sentiments pour lui.. ? Je.. je comprends pas. Ton ex Feldt. C'est comme si je me retournais pour aller baiser Natalya, tu comprends la douleur que tu pourrais avoir ?" Mes yeux commençaient à devenir humide, j'aimais pas ça du tout.

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Quand cela impliquait Elios, tu devenais faible. Il arrivait toujours a te toucher la ou il ne fallait pas, cette zone sensible qui te rendait dans tout tes états. A chaque fois c’était comme cela, tu perdais juste ton centre de gravite et tu tournais autour d’Elios. C’est lui qui te tenait en place, cela avait toujours été. Parfois, tu te demandais comment tu avais fais pour survivre sans lui dans le passé. Surement parce que tu survivais mais quand tu étais avec lui, tu te sentais vivre a nouveau. Votre relation était tellement contradictoire. Vous ne devriez même pas vous aimer, même pas être ensemble et pourtant c’était avec lui que tu te sentais complète. On disait toujours que c’était les opposés qui s’attiraient et pourtant vous dépendiez tellement l’un de l’autre. Tu ne pourrais jamais cesser de l’aimer. Ton coeur battait pour lui a présent, pour lui et rien que pour lui. Tu te forçais tellement a pas pleurer car tu en avais marre de pleurer, tu ne faisais plus que cela depuis la mort d’Hendrix. Tu ne voulais plus pleurer, tu n’en pouvais plus, tu finirais par t’assécher un jour. Elios s’approchait alors de toi, te prenant par les poignets pour te relever. Tu tremblais, ne t’attendant pas a ce geste de sa part. Tu tremblais, frêle comme tu étais, tu te sentais mal depuis le début, mais te retrouver dans ses bras te redonnait un peu de forces. " Alors c'est comme ça. On s'aime, on se déchire. Peut-être qu'on se quitte pour mieux se retrouver.. ou alors on se quitte pour ne jamais nous retourner. Le temps nous le dira. Ce que je sais c'est que si tu m'as choisis parmi tous les mecs qui te couraient après, je devrais te garder, prendre soin de toi; même.. me marier avec toi. J'suis coincée. Mon coeur saigne, il me fait tellement mal. Regardes.." T’épouser? Dans toutes ses paroles, c’était la seule chose que tu retenais parce que tu n’avais jamais cru que quelqu’un puisse te dire cela, te croirait assez digne pour que tu deviennes sa femme. Oui, tu étais un peu sur un petit nuage la en train de rêver qu’un jour Elios soit ton époux. Tu pourrais rêver bien longtemps car tout ce vous faisiez était vous déchirez l’un de l’autre. Impossible d’assumer votre amour. Elios vient alors poser ta main sur sa poitrine. Tu pouvais sentir son coeur battre a travers sa chemise. Cela te rappelait le bon temps alors que tu te réveillais a cote de lui en entendant son coeur. Tu viens alors poser ta tête contre son torse, t’empreignant de son odeur, avant que cela ne soit trop tard. “ Tu sens ? Il bat toujours pour toi Feldt. Je t'aime et je t'aimerais toujours j'en suis sur. Mais aujourd'hui seul le temps en dira long sur nous. Car on le sait toi et moi, jamais nous ne pourrons être heureux et je sais.. oui je sais que tu ne seras jamais heureuse avec moi. Car mon devoir de prince héritier ne sera pas de tout repos, il y aura toujours problème, scandale, journalistes.. Est-ce une vie dont tu rêves ? Pour toi, pour moi, pour nous, pour les bébés? Alors aujourd'hui je voudrais seulement comprendre pourquoi ? Pourquoi est-ce que t'as couché avec lui ? Quoi.. tu l'aimes encore ? Tu as encore des sentiments pour lui.. ? Je.. je comprends pas. Ton ex Feldt. C'est comme si je me retournais pour aller baiser Natalya, tu comprends la douleur que tu pourrais avoir ?" A l’entente du prénom de Natalya tu crispais quelque peu. Tu ne voulais plus repenser a cette fille, a cette connasse mais ce qu’il disait c’était vrai. Tu serais mal si il retournait vers Natalya. Tu secouais la tête avant de remonter le visage vers lui. “Non, je ressens plus rien pour lui. C’était juste…” Tu t’arrêtais repensant a la situation débile avec Wyatt, laissant échapper un petit rire. “Elios c’est toi que j’aime, c’est toi celui que j’ai attendu. Tu me complète. Avec Wyatt, c’était juste un soir, un dérapage, un appel de la chaire. On s’est retrouvé coincé a la tombée de la nuit dans le parc naturel de la Barbade. C’était trop loin pour retourner la ou il y avait les bateaux. On a été passe la nuit dans un petit hôtel sur le coin de la rue et voila c’est arrivé. Y avait pas de sentiments, juste l’acte. Et aussi bizarre ça doit que j’sois entrain de te décrire ma nuit avec Wyatt, je veux que tu saches qu’il n’y avait pas de sentiments parce que mon coeur t’appartient et si maintenant c’est a mon tour d’attendre alors j’attendrai.” Tu le regardais droit dans les yeux. Voyant que ses yeux s’humidifiaient un peu, tu viens poser ta main droite sur sa joue pour la caresser. Non ça a toujours été toi celle qui pleurait pas lui. “Ca ne sera jamais facile entre nous, mais qu’importe ce qui se passerait, je veux être avec toi, je veux notre famille et même si ça me coutera ma liberté alors je devrais l’accepter.”

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feat. Feldt & Elios

Je savais depuis toujours que mon devoir en tant qu'héritier au trône allait m'empêcher toute vie libre et heureuse. Surtout avec une femme aussi indépendante que Feldt. Si elle était chez les mathers c'était pas pour rien n'est-ce pas ? D'ailleurs, j'en rigole encore. Qui aurait cru que moi, Elios Di Fabio, un jour tombé amoureux de cette russe frivole, dégageant une classe que personne ne pourrait avoir, une perfection même, la femme fatale ; en finirait amoureux par la suite d'une strip-teaseuse avec qui j'avais passé seulement une nuit, UNE SEULE. Ca n'avait jamais été dans mes habitudes de coucher avec des femmes pour un seul soir pourtant. Et il avait fallu que je l'engrosse. En y repensant je prends ça comme un don du ciel car cela m'a apporté le bonheur.. bon d'accord pour quelques mois seulement, mais je n'avais jamais été aussi heureux depuis longtemps. Feldt m'avait en quelque sorte redonné goût à la vie, à l'amour surtout. Mais aujourd'hui j'avais l'impression qu'elle me ré-arrachait ce dû. Je lui faisais à nouveau part de mes sentiments à mon tour, je m'ouvrais complètement à elle, comme je savais si bien le faire, et pour une fois j'en eus presque la larme à l'oeil. La rage, la déception et le coeur brisé, tout ce bordel en même temps.. ça faisait longtemps. Je l'entendais sortir un petit rire en parlant de Wyatt, qu'est-ce qu'il y avait de si marrant à cette situation? “Elios c’est toi que j’aime, c’est toi celui que j’ai attendu. Tu me complète. Avec Wyatt, c’était juste un soir, un dérapage, un appel de la chaire. On s’est retrouvé coincé a la tombée de la nuit dans le parc naturel de la Barbade. C’était trop loin pour retourner la ou il y avait les bateaux. On a été passe la nuit dans un petit hôtel sur le coin de la rue et voila c’est arrivé. Y avait pas de sentiments, juste l’acte. Et aussi bizarre ça doit que j’sois entrain de te décrire ma nuit avec Wyatt, je veux que tu saches qu’il n’y avait pas de sentiments parce que mon coeur t’appartient et si maintenant c’est a mon tour d’attendre alors j’attendrai.” Elle déposa une main sur ma joue où une perle s'était échappée. La sensation de sa paume chaude et moite.. c'était comme un tambour, un couteau en plein coeur, ça m'avait tellement manqué. "Ca ne sera jamais facile entre nous, mais qu’importe ce qui se passerait, je veux être avec toi, je veux notre famille et même si ça me coutera ma liberté alors je devrais l’accepter." Ses paroles me choquèrent presque. Elle était prête à faire tant de concession pour moi ? C'était presque comme si j'en doutais, parce que oui, dire au revoir à sa liberté c'était tellement dur je ne savais pas si elle s'en rendait compte. Puis son histoire avec Wyatt, au final, je pense que je m'en serais passé. Rien que de les imaginer dans cette chambre, j'en aurais lâché un cri de rage si les jumeaux ne s'étaient pas assoupis. Juste l'acte, ha c'est donc ça ? On dirait qu'elle avait lâché ça comme si ce n'était pas si grave. J'étais peut-être cruel et impulsif aujourd'hui, peut-être que la chaleur me montait à la tête mais j'en voulais amèrement à Feldt et Wyatt. Pas de sentiments, juste du cul. Et bien sûr son coeur n'appartient qu'à moi, mais - désolé de la vulgarité - son cul il était bien à Wyatt à ce moment-là. Je m'efforçais de sourire et repoussais gentiment la main de Feldt sur ma joue. " Merci pour ces éclaircissements Feldt. Je vois bien clair maintenant. Le temps, on l'aura bien sûr ? On verra bien. Moi aussi j'ai attendu, je t'ai attendu et en vérité je me sens bien con parce que j'ai comme cette impression de vécu. Un jour je me suis accroché à 3 ou 4 ans d'un amour très lointain, tu sais de quoi je parle. Aujourd'hui j'ai attendu seulement quelques mois et voilà déjà.. déçu. Déçu de ce que la femme pour qui j'aurais retourné le monde, a fait. Mais des erreurs tout le monde en a fait alors oui.. attends un peu, peut-être qu'un jour je pourrais te re-regarder en face sans avoir en tête l'idée d'un putain de fils de pute qui couche avec ma femme. Nous verrons bien hein ?" Je soupirais, regardais une nouvelle fois mes deux amours derrière moi et en souriant tristement je ramenais mon attention à Feldt. " S'il te plait.. ne pleures pas. Sois forte. Très forte Feldt. Trouves toi de vrais AMIS sur qui compter, qui pourront t'épauler quand tu seras mal et quand tu sentiras que ton monde s'écroule. Trouves les, parce que pendant quelque temps, moi je ne serais plus là. Je viendrais voir les jumeaux, c'est sûr et certain. Mais je ne veux plus te voir pleurer et surtout pas à cause de gens qui n'en valent pas la peine. Donc si tu juges que je suis dans le lot.. tu n'auras pas le droit de pleurer à cause de moi. Prends soin de toi.." je marquais une pause en la regardant dans les yeux, tout de même. ".. mon amour." Je déposais un baiser sur son front. On dirait que ça sonnait comme des adieux. C'était pas vraiment ça mais si elle voulait un jour me retrouver il fallait que j'efface ce que j'avais su aujourd'hui. Pour un jour, mieux la retrouver. Je tournais les talons, prêt à sortir de la pièce.

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Ta liberté c’était ce qui t’importait le plus. Tu ne voulais la donner pour rien au monde et tu y avais tenu tellement longtemps. Même pendant tes années en tant que jeune lycéenne, ta liberté tu ne te la faisais pas prendre par ton tuteur. Même aujourd’hui, personne ne pourrait te l’enlever et tu refusais que quelqu’un te la prenne. Et pourtant, tu étais prête a faire ce sacrifice pour Elios. Etais-tu vraiment prête a cela? Tu ne savais pas. La seule chose dont tu étais vraiment sure c’était que tu voulais passer ta vie avec Elios et que même si cela voudrait dire que tu devrais faire des concessions. Ton seul problème était surement que tu n’aimais pas spécialement les parents d’Elios et que tu n’avais pas eu de bons souvenirs d’eux. Ils avaient été odieux par rapport a tes origines, tes parents et cela t’avait fait mal. Oui, tu étais une roturière, oui tu ne venais pas d’un milieu princier comme Elios, mais tu avais énormément de principes et tu trouvais que c’était quelque chose de biens aussi. Pas pour eux apparemment et ses parents seraient la plus grande concession que tu devrais faire, les accepter. De ton cote, tu n’avais pas de peur a te faire. Ton tuteur était l’homme le plus compréhensible que tu pouvais connaitre et il savait a quel point Elios t’était important. Il ne voulait que ton bonheur, tu avais fini par le comprendre. Maintenant, c’était a toi de décider complètement si oui ou non Elios était ce bonheur. Tu te sentais complète avec lui, c’était ton centre de gravite, ton essence de vie. Tu te sentais si vide sans lui. Rien que la dans ses bras, tu te sentais mieux, plus calme, plus sereine. Qu’allait-il se passer avec toi quand il serait parti? Allais-tu pleurer? Surement, parce que la pensée même que tu étais entrain de perdre Elios faisait si mal et te rendait encore plus faible. " Merci pour ces éclaircissements Feldt. Je vois bien clair maintenant. Le temps, on l'aura bien sûr ? On verra bien. Moi aussi j'ai attendu, je t'ai attendu et en vérité je me sens bien con parce que j'ai comme cette impression de vécu. Un jour je me suis accroché à 3 ou 4 ans d'un amour très lointain, tu sais de quoi je parle. Aujourd'hui j'ai attendu seulement quelques mois et voilà déjà.. déçu. Déçu de ce que la femme pour qui j'aurais retourné le monde, a fait. Mais des erreurs tout le monde en a fait alors oui.. attends un peu, peut-être qu'un jour je pourrais te re-regarder en face sans avoir en tête l'idée d'un putain de fils de pute qui couche avec ma femme. Nous verrons bien hein ?" Le temps te maudissait clairement car il ne semblait pas vouloir que tu sois heureuse. C’était de ta faute de toute façon. Tu avais tout mis en l’air en ayant couche avec Wyatt et maintenant tu devrais vivre avec les conséquences de peut-être perdre l’homme que tu aimais. Tu continuais de regarder Elios. Il semblait si triste. Combien de temps encore alliez vous vous déchirer ainsi? " S'il te plait.. ne pleures pas. Sois forte. Très forte Feldt. Trouves toi de vrais AMIS sur qui compter, qui pourront t'épauler quand tu seras mal et quand tu sentiras que ton monde s'écroule. Trouves les, parce que pendant quelque temps, moi je ne serais plus là. Je viendrais voir les jumeaux, c'est sûr et certain. Mais je ne veux plus te voir pleurer et surtout pas à cause de gens qui n'en valent pas la peine. Donc si tu juges que je suis dans le lot.. tu n'auras pas le droit de pleurer à cause de moi. Prends soin de toi.." Ne pas pleurer était un euphémisme pour toi. Tu n’y arrivais pas de pas pleurer parce qu’en ce moment, tes hormones faisaient tellement n’importe quoi. Cela n’avait rien a avoir avec une quelconque grossesse. La perte de ton meilleur ami t’avait complètement retourné l’esprit. Maintenant, tu n’avais plus qu’Alex, plus que lui et rien d’autre. Elios te regardait dans les yeux avant de sortir ses derniers mots. “.. mon amour.” Ton coeur sautait un battement. Cela faisait longtemps que plus personne ne t’avait appelé ainsi. Tu n’y étais plus habituée. Puis il déposa un baiser sur ton front avant de partir. La fin. C’était la fin de votre relation. Il y aura plus que les jumeaux entre vous pour le moment, et tu ne savais même pas comment faire en sorte pour régler la situation. Tu retournais alors pour le regarder partir. “Elios…” Puis c’était le tournis, le néant, la nausée qui prenait le dessus. Tu ne suivis plus rien. Tu n’entendais plus que le bruit sourd de ton corps tomber par terre.

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Peut-être que je paraissais un peu trop rude avec elle ? Mais ça avait l'air d'une réaction tellement normale. Je crois que Feldt ne se rendait même pas compte de tous les efforts que j'avais fais pour la garder dans ma vie, pour qu'on en finisse heureux avec nos enfants. Je l'avais même emmené en Italie devant la cour royale, ma famille et surtout mes parents. Et c'était clair pour eux, ils ne voulaient pas d'elle. Mais je savais qu'en apprenant à la connaître ma mère l'adorerait et mon père finirait par accepter ce choix. Sauf que ce choix s'envolait aujourd'hui. Et je voyais déjà de loin les remarques désobligeantes de mon père quand il le saurait, il me parlerait avec ce ton de tu vois je te l'avais dis que ça finirait comme ça. Ca me faisait rire rien que d'y penser. Je n'avais plus de très bonnes relations avec lui depuis que j'avais appris que j'avais une demie-soeur. Pourtant c'était ainsi la vie, et peut-être que finalement, Feldt n'était pas celle qui me fallait. Quel con, j'y croyais dur comme fer pourtant et ça me tuait de me dire que je la quittais pour de bon. J'avais vécu un tel bonheur avec elle, personne d'autre qu'elle comptait à mes yeux, elle était mon souffle de vie dans ce monde. Je l'avais épaulé tellement de fois pour ne pas qu'elle tombe, tellement de fois je l'avais vu pleuré et mal en point. J'étais toujours resté près d'elle, j'avais lâché tout et tout le monde pour elle. Et sa trahison m'apparaissait comme une grosse claque en pleine gueule. Non, je n'y arrivais plus, dès cet instant je n'arrivais plus à la voir comme l'amour de ma vie. J'étais prêt à lui tourner le dos et à sortir de la pièce pour la laisser et en finir avec tout ça. Ma main se trouvait exactement sur la poignée de la porte lorsque j'entendis un soupir et quelque chose tomber par terre. Je me retournais et j'assistais à nouveau à une vision d'horreur. Feldt s'était évanouie. Mais que diable, pourquoi ? J'accourais près d'elle et la portait jusqu'à son lit. " Tu m'entends ? Feldt réveilles toi!" Je tapotais sa joue. Cet état m'inquiétait un peu. Je sortais de la chambre pour aller prendre un bol rempli d'eau avec une serviette. En revenant dans la chambre, je déposais la serviette imbibée d'eau sur son front et lui parlais à nouveau. " Feldt.. réveilles toi.." Je lâchais un long soupir. Ca devait être à cause du choc reçu depuis ces derniers jours, plus moi en plus qui avait dû la secouer.. Je n'étais pas prêt à m'excuser ni de faire quoi que ce soit d'autre. Je la regardais tristement et sortis mon portable. " Je suis désolé Feldt, mais je t'avais dis que je ne serais plus là pour un certain temps.." Du recul j''en avais besoin maintenant et je pensais juste qu'elle manquait de sommeil et face au choc d'aujourd'hui, elle n'avait pas su encaisser. J'appelais le premier contact que je connaissais en commun avec elle : " S'il te plait rends moi un service, viens à ma villa, Feldt s'est évanouie et j'aimerais que tu veilles sur elle.. Oui maintenant. Merci." Et rien que le temps que la personne arrive, je me permettais de tenir la main de Feldt une dernière fois et de la regarder un laps de temps.. Qui fut court.

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Plus rien ne marchait en ce moment pour toi. C’était comme si tout se liguait contre toi. Est-ce qu’il y aurait peut-être de la lumière pour toi au fond du couleur? Pour le moment il n’y avait vraiment que les ténèbres. Tu cherchais, tu errais, mais tu ne trouvais plus rien. Tu avais cru que peut-être qu’Elios aurait pu t’aider. Cependant, tu l’avais bien trop déçu pour qu’il revienne. T’étais une grosse conne. Tu avais bien su qu’en retournant auprès de Wyatt pour un soir, cela allait mettre en puéril tout ce que tu avais. Et pourtant, cela n’avait en rien retenu tes actes. Tu pouvais clairement te faire marquer au fer “conne” sur ton front. Cela t’énervait tellement. Pourquoi étais-tu si incapable quand cela venait au relation? Tu étais incapable dans tout, en tant que mère, qu’amie et qu’amante. A quoi bon encore essayer de te battre pour Elios? T’en avais ni la force ni l’énergie et le fait que tout venait de lâcher en toi le prouvait. Tu pouvais entendre une sorte de voix lointaine, mais tu ne comprenais rien. C’était juste un appel lointain qui te demandait de revenir. Pourquoi revenir? C’est bien mieux ici, c’est calme. Y a pas de douleurs ni de souffrance dans ce petit monde noir. Tu ne sais pas trop combien de temps, tu étais restée inconsciente, mais quand tu te réveillais, Elios n’était plus la. A la place, Dr Bolton te tenait la main, un air inquiet se dessinait sur son visage. Tu avais merde, tu le savais et Elios lui était partie t’abandonnant seule dans cette grande villa. Tu avais juste fini par pleurer dans les bras de ton gardien, complètement anéanti par le départ de l’homme que tu aimais et du fait que tes enfants étaient malades. Tu ne savais plus quoi faire. Tu étais tellement perdue.

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