"T'aime que tout les hommes te remarque" ft Sally

Il ajusta ses boutons de manchette, tira un peu sur ses manches. Il était parfait. Parfait à partir. Il regarda une dernière fois sa montre et d’un pas sur et décider quitta son appartement. Il roula quelques minutes  à bord de sa voiture de luxe et arriva à destination. Il poussa la lourde porte de service, qui s’ouvrit dans un désagréable grincement. Du couloir, on entendait la musique tambourinait. Les basses tapé, le son résonnait, mais on ne distinguait pas les paroles. C’était une musique sensuelle, entrainante. Le genre de musique qu’il apprécié à vrai dire. Il passa devant un vigile qui lui fit un signe de tête, puis il poussa une porte recouverte de velours et entra dans le club. Ses yeux ne mirent pas longtemps à s’habituer à la pénombre, ses oreilles, elles eurent plus de mal à s’accommoder à la puissance sonore. Il posa ses yeux sur tout ce qu’il pouvait. Les clients, le personnel, les danseuses, venu spécialement pour cette soirée « striptease ». Il s’arrêta un instant devant le podium, observa les courbes plus que parfaite de cette jolie femme, sa cambrure, son déhanché. Elle était parfaite. Mais elle était aussi son employé. Il retrouva ses esprit et se dirigea vers le bar ou il prit place et commanda un double whisky. Il s’installa confortablement sur l’un des hauts tabourets, et dégusta son doux nectar. Il se perdit dans ses pensé, un instant, mais fut vite rattrapé par la réalité quand une voix, familière, lui parvint. Il tourna légèrement la tête, et reconnu aussitôt cette silhouette posé à coté de lui. De belles courbes, une belle cambrure, de belles formes. Des très belles formes qu’il avait tant aimé, tant caresser, tant touché. Oui il la connaissait. Bien même, trop bien. Il remonta un peu ses yeux sur sa silhouette, observa ses longs cheveux blonds, ce sourire au coin de la bouche. Cette robe lui allait bien, elle l’avantagé. Elle mettait en valeur ses belles formes. Elle était un peu trop courte à son gout. Mais elle devait surement plaire à un autre homme. Il reposa ses yeux sur son verre, avec soudain ce sentiment que rien ne lui appartient. Rien et surtout pas elle. Il but une bonne gorgé de son verre, et laissa ce gout acre couler dans sa gorge. « On embauche pas. » Sa voix était sèche, froide, limite agressive. « Si jamais je cherche une fille dans ton genre je sais ou te trouver ». Il eu un petit rire méchant, narquois. Un peu cruel même.