Une cabot à la conquête du futur (Pv Elia)

Je passais une plutôt bonne soirée jusque là en compagnie des « têtes d’ampoules » de ma confrérie, comme se plaisait à nous appelait Zoïa. J’avais pu discuter avec ma camarade de promo, j’avais passé un moment avec ma rouquine préférée, et j’avais même réussi à tenir une conversation avec mon ex petite amie avant que celle-ci ne quitte la soirée pour se rendre aux autres housing day. C’était surtout cette dernière confrontation que j’avais redouté, mais Caly et moi étant membres de la DH tous les deux, nous allions être régulièrement amenés à nous croiser alors autant tacher de mettre les choses au clair dès la rentrée. Finalement, mon verre rempli de liquide fluo, j’avais rejoint la pièce principale et ce fut une silhouette familière qui attira mon attention : Elia venait d’arriver, se détachant nettement des autres convives, vêtue d’une tenue rose contrastant avec celles futuristes argentées ou blanches  que les jaunes avaient tous revêtus.  Je m’approchais d’elle, un sourire ravi aux lèvres : « Oh un petit bonbon rose !» la taquinai-je gentiment. «Comment tu vas ? » fis-je avant de lui faire la bise, content du passage de mon amie ici. Il faut dire que lors de notre dernier échange de sms, son petit « comme ci comme ça » ne m’avait guère convaincu. Ce soir allait donc être l’occasion de pouvoir discuter avec elle et m’assurer de son moral.

Le housing day chez les cabots se passait super bien mais cet événement c'était aussi fait pour visiter les autres maisons et voir les autres thèmes. C'est pourquoi je décidais de faire un tour dans les autres maisons, optant en premier pour la dunster house. J'avais envie d'y aller pour voir mon meilleur ami tout comme Priape et d'autres encore, mais j'avais aucune envie de croiser Calypso. Je l'avais vu récemment sur le campus et ça c'était assez mal passé. Ca vanne m'avait mis hors de moi et ce que j'avais apprit encore plus. C'était une vraie hypocrite et je la détestais surement plus que ce qu'elle avait pu me détester pour mon dérapage avec Priape. Bref, dans ma tenue rose, j'entrais dans la maison des jaunes. Totalement en désaccord avec leur thème et les tenues de chacun. Mais tant pis, j'avancé dans le noir, regardant chaque néon et chaque couleur fluorescente. « Oh un petit bonbon rose !» Me tournant je vis Priape et je le pris dans mes bras pour le saluer. Je l'avais pas vu depuis un moment, ça me faisait donc très plaisir de le revoir. «Comment tu vas ? » Je lui fis un joli sourire avant de répondre. Ca va et toi ? Super soirée chez vous, même si je suis pas du tout en accord/ Ils étaient tous en blanc, argent, alors avec mon rose on voyait que moi. Je comprends mieux pourquoi je te voyais plus dernièrement, tu avais fait un saut dans le futur le taquinais je gentiment. Il avait été bien moins dispo que durant les dernières semaines et moi où on s'était rapproché.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

« Je vais bien, et je suis content de te voir ici. » La réflexion d’Elia me fit sourire. C’est sûr que dans sa tenue rose, on la remarquait tout de suite c’est d’ailleurs comme ça que je l’avais repérée aussitôt parmi la foule de dunsters. «Tu es suberbe comme ça. » la rassurai-je. En même temps, la jeune femme était toujours ravissante, qu’importe la tenue qu’elle portait. Puis une idée traversa mon esprit et je repris la parole : « Mais bon, c’est vrai qu’il y a un thème à respecter alors… » J’attrapai un pot de peinture phosphorescente, un pinceau, et j’entrepris de dessiner un petit quelque chose sur son visage. « Voilà comme ça toi aussi tu es un peu fluo à présent. Ni vue, ni connue, tu passeras incognito parmi les dunsters… » plaisantai-je en me reculant un peu pour voir le résultat. J’étais loin d’être un peintre né alors j’étais resté plutôt basique et je m’étais contenté de tracer un petit cœur sur sa joue. « Et excuse-moi, je suis pas un lowell, le dessin c’est pas mon truc. A part peut être pour les schémas d’anatomie… » J’attrapai ensuite un verre pour la demoiselle, après tout elle était notre invitée, il fallait que je lui prouve que les dunsters savaient traiter leurs convives dignement, et je lui tendis. J’en profitai également pour m’excuser : « Je suis désolé d’avoir été un peu moins présent. Mais la 6ème année de médecine ça rigole pas ! » expliquai-je. « Mais pour toi la rentrée s’est bien passée ? Et la fin de ton summer camp ? » demandai-je en l’entrainant vers un fauteuil pour que l’on puisse s’y installer et poursuivre notre discussion.

« Je vais bien, et je suis content de te voir ici. » Je fis un sourire, contente qu'il soit content de me voir ainsi et également contente d'être tombée sur lui. «Tu es suberbe comme ça. » Un nouveau sourire pour le dunster. Qui n'aimait pas être complimenté ? En plus par un ami proche ou par un homme avec beaucoup de goût ? « Mais bon, c’est vrai qu’il y a un thème à respecter alors… » Le voyant prendre un pinceau ainsi qu'un pot de peinture, je savais déjà ce qu'il s'apprêtait à faire mais je ne râlais pas, lui laissant l'opportunité de faire ce que bon lui semble. J'avais confiance, il allait pas faire n'importe quoi, juste mettre un peu de couleur et me mettre dans le thème. « Voilà comme ça toi aussi tu es un peu fluo à présent. Ni vue, ni connue, tu passeras incognito parmi les dunsters… » Je me mis à rire, bien que j'avais aucune possibilité de voir ce qu'il c'était amusé a dessiner. « Et excuse-moi, je suis pas un lowell, le dessin c’est pas mon truc. A part peut être pour les schémas d’anatomie… » J'éclatais cette fois ci de rire. On c'était souvent vu dernièrement et ça m'avait manqué de plus voir mon ami aussi souvent et en sa présence je ressentais encore plus le fait qu'il avait manqué. C'était un vrai clown, il me faisait rire et je passais toujours des supers moments en sa compagnie. Le revoir ça faisait du bien. Aurais tu un miroir pour que je puisse juger moi même si tu serai digne d'intégrer la lowell house ? J'avais bien envie de voir son dessin, son oeuvre d'art qui était sur ma personne. Je pris ensuite le verre qu'il me tendit, le faisant trinquer contre le sien. « Je suis désolé d’avoir été un peu moins présent. Mais la 6ème année de médecine ça rigole pas ! » « Mais pour toi la rentrée s’est bien passée ? Et la fin de ton summer camp ? » Je le suivais jusqu'au fauteuil vers lequel il nous conduisait. Prenant place sur celui ci, je me mettais un peu sur le côté afin d'être face à lui pour lui parler. Je vois ça, mais je t'interdis de faire Casper comme Jasper. Je voyais peu souvent mon meilleur ami et ça me faisait bien chier, j'avais aucune envie que ça devienne le cas avec Priape. Bien que je comprenais que les études passent avant. Si tu te replanque après ce soir, je serai obligé de venir te chercher de force dans ta chambre. Plus sérieusement ma rentrée c'est très bien passé, bien que mon corps a eut du mal a reprendre apparemment. Une grande première mais ça va mieux. & la fin du summer camp super. D'ailleurs ton équipe a gagné. Sur mes mots je lui lançais un regard genre méchant tout en souriant. Je me souvenais encore quand on c'était battu pour savoir quelle équipe gagnerait de nous deux. & toi alors la fin de ton été et le début de ton année ? Je voulais savoir le pourquoi du comment il s'inquiétait pour Calypso, pourquoi elle lui pardonnait et moi non. Puis surtout je me demandais s'il savait pour elle et Théo. S'il savait que son ex c'était tapé mon ex comme par vengeance. Mais je voulais en aucun cas que cette fille vienne gâcher mes retrouvailles avec le jeune homme. Je voulais pas polluer notre discussion, ni ma salive, ni perdre mon temps à parler d'elle. Je préférais répondre à ses questions sur moi et l'écouter parler de lui.


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Elia se laissa docilement faire, nullement effrayée par mes talents pourtant minces de dessinateur. Après que je l’ai prévenue, mon amie réclama un miroir pour juger du résultat. « Je sais pas si j’ai ça, je devrais peut être te laisser te balader ainsi parmi tous les housing days du campus… » plaisantai-je avant d’ajouter. « Bon ok, je te montre mais tu me promets de le garder au moins le temps de ton passage à la dunster. » fis-je en l’entrainant vers une glace un peu plus loin. « Alors t’en penses quoi ? Tu arrives à voir le Picasso caché en moi ? » Puis, après avoir servie la demoiselle, on alla s'installer dans un canapé et on trinqua tous les deux, j’en profitais pour m’excuser d’être peu présent ces derniers temps, rentrée en sixième année de médecine oblige. La réponse qu’elle me servit concernant Jasper, le président, m'arracha un petit rire. « Ha m’en parle pas, il a un vrai emploi du temps de ministre notre grand chef. » J’étais content que le jeune homme soit élu une nouvelle fois à la tête de notre confrérie, il était un très bon président, mais ce rôle, plus son entreprise, plus ses études, plus ce que je soupçonnais être une nouvelle idylle amoureuse, ça nous laissait très peu de temps pour nous voir. « C’est mon colloc et j’ai l’impression de jamais le voir… » regrettai-je avant d’ajouter : « Je crois qu’il y a une femme là dessous… » Jasper n’était pas l’un des plus bavards concernant sa vie sentimentale, chose que je respectais entièrement n’étant moi même pas une vraie piplette surtout sur ce thème. Mais il y avait dans son cas des indices qui ne trompaient pas, notamment sa manie de découcher régulièrement et la façon qu’il avait d’esquiver nos questions. « En tout cas, si tu viens me chercher de force dans ma chambre, tu pourras faire d’une pierre deux coups et venir l’enlever également. »  Puis Elia évoqua le summer camp et elle  pensait que mon équipe l’avait remporté, malheureusement ce n’était pas le cas. L’équipe maudite dont je faisais partie avait été démasquée malgré tous nos efforts pour maintenir notre statut secret. « Et non, je crois que cette année personne n’a battu l’autre puisqu’on a été démasqués par les rhumtabaga… Je crois qu’on peut dire qu’on est à égalité non ? » fis-je, histoire de nous faire tomber d’accord. « Oh tu sais, la routine, retour à Harvard, les cours qui reprennent avec toujours autant d’intensité… » commençai-je à lister mécaniquement avant de glisser :  « …et puis j’ai fait un petit saut en Russie… » Je n’avais pas forcément envie de m’étaler sur le sujet. Je comptais bien garder pour moi les confessions que m’avait fait Caly sur sa mésaventure, mais je pouvais pas néanmoins cacher à Elia le fait que j’avais revu mon ex petite amie… « Et pour toi alors ? Ca va mieux ?» Lors de nos derniers échanges de sms, mon amie ne m’avait pas parue au meilleur de sa forme et cela m’inquiétait, même si c’était vrai que le rythme était parfois dur à reprendre à la rentrée.

« Je sais pas si j’ai ça, je devrais peut être te laisser te balader ainsi parmi tous les housing days du campus… » Je me mis à rire, puisque je comptais nullement enlever ce qu'il avait fait. Que ce soit moche ou passable, j'allais bien le garder. Le ridicule ne tue pas et ça pouvait pas être une connerie non plus. Cette "fête" était aussi fait pour ça, pour rire, s'amuser et pas juste recruter des futures membres dans nos maisons. Je m'apprêtais à lui répondre mais il me devança. « Bon ok, je te montre mais tu me promets de le garder au moins le temps de ton passage à la dunster. » Je hochais la tête pour approuver ses dires. Je comptais le garder jusqu'à que j'irais me coucher lui répondis je avec sincérité. Puis je le suivis jusqu'à un miroir. « Alors t’en penses quoi ? Tu arrives à voir le Picasso caché en moi ? » Découvrant -à l'aide du peu de lumière présente dans la maison- un jolie coeur sur ma joue je fis un sourire niais. Haaaaaan t'es adorable. Puis c'est rare les mecs qui savent faire des beaux coeurs, donc oui tu es un vrai Picasso. Oui c'était rare, c'était généralement pas leur dada de dessiner ce genre de choses. Je le suivais ensuite sur un canapé afin de mieux discuter. Papotant ainsi de lui et son absence de dernièrement en rapport avec ses études. « Ha m’en parle pas, il a un vrai emploi du temps de ministre notre grand chef. » Je me mis à rire. « C’est mon colloc et j’ai l’impression de jamais le voir… » Je riais de plus belle bien que c'était pas drôle pour lui. S'il avait du mal à la croiser, c'était évident que j'en ai encore plus. Etant ni dans la même maison et encore moins coloc de la même chambre. « Je crois qu’il y a une femme là dessous… » Je souriais, pensant directement à Salomée. Je savais qu'entre eux des sentiments étaient présent et j'avais conseillé mon meilleur ami à plusieurs reprises, mais je me gardais de taire le nom, au cas où Priape n'était pas au courant. Au cas où Jasper préférait garder cela privé encore pour un temps. Probablement plusieurs disais je en plaisantant. C'était pas le genre d'homme à jouer sur plusieurs tableaux, mais il gagnait en popularité grâce à son poste de président. Cela me surprendrait pas que plusieurs filles lui courent après. Qui ne voudrait pas d'un homme comme Jasper ? « En tout cas, si tu viens me chercher de force dans ma chambre, tu pourras faire d’une pierre deux coups et venir l’enlever également. » Je hochais de la tête en faisant un grand sourire. Exact mais faut-il qu'il soit là encore. Mais je vais garder cette idée dans un coin de ma tête pour plus tard. C'était une excellente idée de profiter des deux d'un coup mais fallait bien que je calcule mon coup pour cela. On évoqua ensuite le summer camp. « Et non, je crois que cette année personne n’a battu l’autre puisqu’on a été démasqués par les rhumtabaga… Je crois qu’on peut dire qu’on est à égalité non ? » Je tapais alors ma main sur mon front. Le summer camp avait vraiment cramé mes neurones. J'avais oublié quelles études Maelys faisait et là j'oublié que c'était son équipe la maudite. Oui c'est vrai vous étiez les méchants, tu aurais pu me le dire quand même, je l'aurais pas balancé dis je avec un petit d'air d'ange. & je l'écoutais me parler à son tour de la fin de son été et son retour ici. « Oh tu sais, la routine, retour à Harvard, les cours qui reprennent avec toujours autant d’intensité… » « …et puis j’ai fait un petit saut en Russie… » Le mot Russie me fit directement penser à Calypso et cette pensée me fit monter les nerfs. Serrant les dents pour garder mon calme, il pouvait cependant deviner que sa phrase m'avait fait dresser les poils et déplu. Pour faire quoi ? demandais je sèchement sans m'en rendre vraiment compte sur le coup. Il l'aimait toujours et je comprenais, on oubliait pas quelqu'un comme ça, mais savait-il se qu'elle avait fait avec mon ex fiancé ? Savait-il qu'elle s'était vengé de moi et ainsi de lui par la même occasion ? Allait-il accepter qu'elle ait voulu lui faire du mal gratuitement ? Je la détestais depuis ce qu'elle m'avait annoncé et je n'avais plus aucune envie que Priape tente de la reconquérir ou que ça s'arrange entre eux. Il méritait mieux désormais à mes yeux. « Et pour toi alors ? Ca va mieux ?» Faisant un petit sourire, je savais pas trop quoi répondre. Oui ça va mieux, j'ai eu un peu plus de mal que prévu avec la reprise.. et j'ai vu ton ex qui m'a annoncé s'être tapé mon ex, qu'elle a pas eut besoin d'alcool pour ça et que c'était super bien. & je lui ai foutu une bonne gifle. Mais ceci je me gardais de le dire, bien que j'en mourais d'envie. Je mourais d'envie de lui dire que son ex était une dégueulasse mais je voulais pas lui faire du mal ou de la peine. Il méritait pas ça même s'il méritait de savoir la vérité. Puis j'avais eu ma cousine qui m'avait inquiété avec son retour avant la fin du summer camp, tout ça car elle avait fait un petit coma éthylique. Après tu devras laisser le Picasso en moi te dessiner un quelque chose. Oui je voulais aussi lui laisser une petite trace de mon passage et mon talent.


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