HAZEL PENDLEBURY ► elsa hosk

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle phee et j'ai vingt deux. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à je sais plus, j'ai été autrefois inscrite un peu *fuis loin*.  c'est le seul forum que je connaisse qui mette à ce point l'accent sur l'évolution du personnage sans devoir faire des lignes et des lignes, ce que je ne peux plus me permettre cette année alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise elsa hosk comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par hersunshine. Je fais environ 500 mots (je suis très mauvaise pour donner une estimation, c'est très variable) par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ bibidi bobidi bou.  :kissme:
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)

Débuter un récit est toujours quelque peu compliqué. Certains le font parfois originalement, en récitant l'histoire de façon rétrograde, en partant de la fin. D'autres, plus classique, choisisse le : « Tout a commencé avec... » Je trouve que c'est une bonne accroche, qui aurait très bien pu fonctionner dans le cas de la notre, à un détail près. Dans celle-ci, il n'y a pas de tout. Il n'y a qu'un rien, une trou béant composé de fuite et de lâcheté, d'échappatoire et d'aveuglement.

Hazel est née à Londres. Fille d'un père anglais et d'une mère luxembourgeoise, elle passe les premières années de sa vie dans la capitale anglaise avant que la famille ne déménage une première fois au Luxembourg, caprice de sa mère ayant le mal du pays. Voilà donc une nouvelle vie qui commence pour la fillette alors âgée de huit ans. Fille unique, ses parents n'ont jamais roulés sur l'or mais avaient bien assez pour survenir aux besoin de la famille en vivant confortablement. Une famille tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Et c'est justement ce mot qui a toujours échappé à Hazel. Elle ne voulait pas être ordinaire. Et derrière ses jolies boucles blondes d'enfant, elle s'évadait déjà derrière des pages et des pages de livres qu'elle passait sa journée à dévorer. Dans sa chambre, dans le jardin, allongée dans l'herbe ou entre deux branches d'un arbre qu'elle escaladait comme un félin. Toujours plus haut. C'est de là qu'elle a découvert les étoiles et pouvait passer des soirs à les observer, se perdant dans une contemplation infinie, presque poétique, de ces lucioles spatiales qui la fascinaient et la reposaient de toutes ses interrogations quotidiennes. Sa lubie des étoiles vient surtout de son obsession d'être ailleurs, d'être quelqu'un d'autre qu'elle nourrissait de récits, de créatures imaginaires et d'héroïnes aux histoires extraordinaires. Hazel n'a jamais pu se contenter d'être elle-même, même si elle est lachement parvenue à se le cacher à plusieurs moments de sa vie.