Où tout cela va nous mener ? (Spencer)

Le summercamp. Tu y penses encore, tu es perdu depuis ton retour. Du moins, depuis ce jour fatidique, où tu as embrassé la jeune femme, Spencer, tu ne sais plus quoi penser. Depuis ton retour des Caraïbes, tu n'as pas revu la belle blonde. Tu crois qu'elle t'en veux, tu penses que votre amitié est désormais terminée. Tu ne veux plus y penser, ce matin là, dix heures précises, tu décides de t'évader en... allant boire un café et manger un petit truc. Tu te diriges au Luna Caffe, là où tu prends un grand café au lait accompagné d'une chocolatine. Tu te poses, t'attends en buvant ton café.

(Invité)

Ah la belle vie d'étudiante. Spencer, après avoir goûté au monde du travail et ses horaires fixes, profitait de ces matins où l'on peut traîner au lit. Où l'on peut même, si l'envie nous en prends, aller se faire servir un café en ville et flâner. C'est ce que la rousse -temporaire- choisit de faire à ce moment, vers dix heures, en se rendant au Luna Caffe. Elle avait ce besoin de se distraire l'esprit, le Summer Camp ayant laissé quelques traces sur ses pensées. L'un de ces perturbateurs se trouvait non loin d'elle quand elle commanda son chocolat chaud au comptoir. En attendant sa boisson, elle laissait son regard vagabonder dans la pièce jusqu'à tomber sur Socrate, assit non loin de là. Détournant immédiatement ses billes, la demoiselle hésitait quand à son comportement à venir. Aller le voir ou non ? L'ignorer ou l'approcher ? Depuis leur baiser échangé sur cette plage, ils ne s'étaient plus vus. Et ce silence n'avait rien arrangé, au contraire. Difficile de prétendre que tout était pareil maintenant. Pour l'instant, légèrement anxieuse, elle pianotait sur le comptoir en attendant le vendeur et jetant quelques regards rapides vers le professeur.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

(Invité)

Tu bois ton café, il est chaud mais celui de Luna Caffe est tellement bon. Tu es posé tranquillement, ton regard est vide. Tu essayes de penser à rien, jusqu'à reprendre ton esprit et regarder les client présents dans le café. Tu vois une blonde, c'est Spencer. Ton cœur s’arrête de battre, tes jambes se dérobent. Tu ne sais plus quoi faire, tu te lèves brusquement, renversant ton café au sol. Tu bouilles intérieurement, tu dois te diriger vers un vendeur. Surtout, vers Spencer. Tu t'approches, signalant au vendeur ta betise. Tu es à côté d'elle, tu ne peux plus l'éviter. Ton regard est posé sur elle désormais, tu tentes un sourire. Mais, cela ressemble plus à une grimace. Tu dois parler, dire quelque chose. « Sa... salut », c'était le seul mot que tu réussis à dire.

(Invité)

Elle essaye, j'vous jure qu'elle essaye la Spencer, de garder son regard sur le vendeur sans céder à la tentation de faire glisser celui-ci sur Socrate. Mais le bruit l'attire, et ses lèvres s'entrouvrent en voyant le café du garçon s'étaler sur le sol. Elle a bien envie de rire, c'est humain, mais la situation entre eux est trop compliquée pour qu'elle se le permette. Alors elle se retient, bouche pincée, et le comique s'évanouit en voyant le malaise. Ca n'a rien de drôle deux amis qui n'arrivent plus à se parler. Normalement, Spencer aurait été le voir directement, et ils auraient passé ce moment ensemble. Maintenant.. elle est au comptoir, et quand il s'approche son souffle se raccourcit. Remerciant à demi-mot le vendeur en lui glissant le paiement, ses doigts s'accrochent à son chocolat. Se ressert sur le contenant quand la voix de l'homme s'adresse à elle. Ses billes se sont tournées vers lui, puisqu'ils n'ont plus le choix. « Sa... salut » Il essaye. Elle essaye à son tour. Un espèce de sourire sur les lèvres. « Hey.. » C'est doux, murmuré. Sortant un billet de sa poche, elle le pose devant le vendeur. « Remettez-lui en un, s'il vous plaît. » Il acquiesce, et se met à refaire un café. « C'était de ma faute. » Elle le dit à voix basse, autant au serveur qu'à Socrate. De sa faute s'il a tout renversé, de sa faute s'ils en sont là.

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(Invité)

Tu n'arrives pas à t'exprimer, seul un piètre de mot de salutations sort de ta bouche. Pensant de bouche, tu te rappelles du baiser que tout les deux avaient partagés, tu ne sais pas si tu regrettes. Tu l'as embrassé, elle avait répondu en continuant ce baiser. Tu ne comprends pas pourquoi vous avez du mal à vous parler, c'est surement dû à ta timidité. Spencer te salue, puis elle dit au vendeur de te remettre un nouveau café, posant un billet sur le comptoir. Elle ajoute que c'est de sa faute, tu comprends que cette aveu est à double sens. Tu poses ta main sur la sienne, tu gardes ta grimace sur le visage. « Ne dis pas ça... Je... c'est moi qui t'ai embrassé », arrives-tu finalement à dire. Le vendeur te passe ton café, tu le remercies avant de regarder la blonde.

(Invité)

Quel merdier. C'est pour ça que Spencer essaye toujours de séparer amitié et attirance, ça ne va jamais ensemble. Et quand ça arrive, quand les parties se mélangent, ça donne ce genre de situation gênante. Surtout quand les deux ne sont pas des habitués. Eux qui se confiaient, n'arrivent même pas à échanger des banalités. Elle s'excuse. Pour le café, pour tout. Leurs mains se rejoignent, et Socrate refuse de partager les tords. « Ne dis pas ça... Je... c'est moi qui t'ai embrassé »C'est vrai, mais... elle l'avait bien cherché. Provoqué et continué. Glissant ses doigts entre ceux masculins, la demoiselle tente un fin sourire. « Je sais mais.. » Et le serveur pose le café. « Vient, on va s’asseoir. » Gardant leurs mains liées, elle l’entraîne vers une table proche de celle où il était encore quelques minutes plus tôt. Une fois assise, Strudwick pose ses billes sur le professeur, se mordant la lèvre. « Je veux pas qu'on soit comme ça, c'est tout ce que je redoutais. » Soupire. « On a qu'à.. se dire que c'est des choses qui arrivent. Qu'il faisait chaud, toussa. Et que mon maillot de bain m'allait particulièrement bien. » Tentative de rendre moins pesante la conversation, sa bouche ornée d'un sourire discret mais encourageant.

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(Invité)

Ta main se pose sur la sienne, tu ne sais pas pourquoi tu fais ça, c'est un geste qui te rend plus mal à l'aise qu'autre chose. Tu lui dis, tu lui dis que c'est toi qui l'a embrassé et qu'en gros, c'est toi le seul fautif dans l'histoire. Le serveur pose le café, tu le prends et Spencer propose que vous vous s’asseye. Tu la suis, de toute façon, c'est elle qui tient ta main. Assis, elle t'explique. Tu hoches la tête de gauche à droite, tu n'es pas d'accord et tu vois que la blonde n'éprouve pas les mêmes sentiments que toi à ton égard. Toi, tu ne peux pas et tu ne veux pas faire semblant que rien s'était passé. Tu bois un peu de ton café au lait bien sucré avant de lui dire, droit dans les yeux et plein de courage et de sincérité. « Non.. je.. je peux pas.. », dis-tu. Tu fais une pause avant de reprendre, ta main toujours sur la sienne malgré tout. « Je peux pas faire semblant. Je ne veux pas cacher les sentiments que j'éprouve à ton égard. »

(Invité)

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