MAYWEN ♥ Can't wait to live with you

Voilà, tout était à sa place, les murs étaient repeints, la cuisine terminée, la chambre bien décorée, mais il ne manquait plus qu'à monter cette fichue armoire, et moi toute seule je n'y arriverais jamais. Du coup j'avais demandé à mon homme s'il pouvait venir m'aider, et depuis le SC on n'avait pas encore eu l'occasion de se retrouver rien que tous les deux.
Puis il fallait aussi que je lui annonce que j'étais devenue la présidente de l'Eliot House, que l'on trouve une date pour le mariage, que l'on organise une fête en l'honneur de nos fiançailles.
J'avais la bague de fiançailles au doigt, ça me faisait encore tout bizarre de me dire que j'allais devenir Madame Mackmore. Et ça me plaisait, c'était trop beau pour être vrai surtout.
Owen ne tarderait pas à venir à l'appart, du coup j'en avais profité pour me faire toute belle rien que pour lui. Coiffée, maquillée légèrement, habillée, j'étais fin prête, il me tardait qu'il arrive.

C'est en pleine après midi que m'était parvenu un sms de la part de ma chérie me demandant de venir l'aider concernant l'armoire qu'elle devait monter. J'avais souris lors de ma lecture, l'imaginant s'acharner sur le plan et les planches menaçant de tout casser. Je m'étais empressé de mettre de vieux habits et de me coiffer avant d'arriver au final devant la porte de notre nouveau nid douillet.  Tout était allé vraiment très vite entre May et moi car cela ne faisait même pas un an que nous étions ensemble mais pourtant, je sentais que je n'avais pas fais fausse route en demandant sa main.

Je toquai, puis entrai sans attendre que ma fiancée m'ouvre la porte et sautai sur la jolie silhouette qu'elle était. " Ce que je suis heureux de te voir " lâchais je en l'embrassant ensuite. " C'est juste dommage qu'on ait besoin d'un prétexte comme le montage d'une armoire  pour se voir ". Je plaisantais bien entendu et May devait avoir l'habitude de mon humour. Nous avions beaucoup de travail devant nous avec le mariage, notre installation et cette nouvelle rentrée. Rien n'allait être comme avant mais je n'éprouvais pourtant aucun doute concernant notre avenir.

Quelqu'un frappait à la porte, je savais qu'il s'agissait de mon homme, ça ne pouvait être que lui, et sans que je n'ai le temps d'aller lui ouvrir, il entrait déjà, me prenant dans ses bras. On s'embrassait, ça faisait trop longtemps que l'on ne s'était pas vus finalement, et j'étais bien heureuse d'être avec lui, de pouvoir l'embrasser, le sentir contre moi. Je ne voulais pas que cette étreinte prenne fin, je voulais rester dans ses bras aussi longtemps que possible. Mais on avait encore du boulot à faire, et voilà que monsieur me taquinait sur le fait que j'avais trouvé un faux prétexte pour le voir. Je lui tirais la langue et quittais son étreinte, l'embrassant tendrement, encore une fois. J'adorais l'embrasser, je ne savais pas si j'arriverais à m'en passer.

"C'est vrai que j'aurais pu trouver un meilleur prétexte que celui-là. Mais j'ai passé trois maudites heures sur cette armoire et je n'y suis toujours pas arrivée. Donc j'ai besoin des bras musclés de mon fiancé pour m'aider." Je le taquinais ensuite puis le laissais entrer vraiment dans notre appartement, tournant sur moi-même.

"Alors, tu en penses quoi de la décoration, et de tout le reste ? " fis-je un grand sourire aux lèvres à l'intention de mon tendre et cher.

Elle paraissait heureuse de me voir et ne réagissait pas trop mal à mes taquineries. En me tirant la langue, May me prouvait qu'elle aimait que je l'embête, car elle savait sans doute que c'était un petit peu ma manière de lui dire je t'aime. Elle m'expliqua ensuite ses difficultés quant au montage de cette foutue armoire me déclenchant un rire incontrôlé. Je l'imaginais soudain avec ses petits bras, levant des planches en essayant vainement de les faire tenir ensembles. "Alors, tu en penses quoi de la décoration, et de tout le reste ? " me demanda t'elle les yeux pétillants. Je regardai autour de moi et me rendis compte qu'elle avait fait un boulot remarquable, et cela même sans mon aide.

" Comme quoi, lâchais je, une femme peut faire quelque chose d'autre de ses mains que la vaisselle ! Je suis épaté ! ". Je la chatouillais alors et la prenais dans mes bras de sorte à ce que son dos touche ma poitrine. " C'est parfait, je n'aurais jamais fais aussi bien. Et puis je vais enfin pouvoir dormir dans un lit deux places, c'est tellement l'horreur les petits lits tu sais... Tu as beaucoup de gout, mais ça, je le savais déjà. " J'étais très étonné qu'elle avait choisie avec autant de précision les couleurs que j'aimais. Notre vie à deux commençait et la douce sensation qu'on allait passer de très bons moments en ce lieux me réchauffait le corps tout entier.

Il aimait me taquiner et moi j'aimais ça, et puis ça pimentait un peu notre couple du coup. J'étais fière de moi de pouvoir lui montrer que l'appartement était bien décoré, que j'avais su arranger la décoration selon ses goûts et les miens. Comme ça pas de jaloux. Lorsqu'il me prit dans ses bras je sentais mon petit coeur rater un battement, j'me sentais tellement bien dans ses bras que je pourrais rester comme ça pour le reste de ma vie. Puis il me faisait part de son bonheur en pouvant enfin dormir dans un lit double, je souriais et serrais ses bras contre les miens.

"Parce que tu penses pouvoir dormir tranquillement cette nuit ?" fis-je en toute innocence en me retournant afin que l'on puisse être torse contre torse, mon visage prêt de celui de mon fiancé. Je lui adressais un grand sourire amoureux et finalement c'était moi qui venait l'embrasser, oubliant complètement tout le reste. Il suffisait d'un seul baiser de lui pour que j'oublie tous mes petits soucis et surtout pour que j'oublie complètement l'armoire qui attendait d'être montée. Puis après ce tendre baiser je lui adressais un "Je t'aime."