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« You have enemies? Good.
It means you stood up for something. »
Et deux heures de cours se terminent. Deux heures interminables, auxquelles j'aurais presque préféré ne pas participer. Etonnant, n’est-ce pas ? Certes, mais j’avais plus l’impression de me faire effacer une partie de mes acquis que d’apprendre de nouveaux trucs. Alors oui, je crois que c’est tout à fait logique de penser que je passais une journée bien merdique… Sans parler du fait que je n’avais pas encore réussi à mettre la main sur Keylan ; mais je supposais que monsieur avait encore une fois décidé de sécher les cours. Parce qu’évidemment, lui, il a toujours une excuse pour passer sa journée à glander… Peut-être qu’au fond, ça lui donne un style ? Peut-être que c’est sa manière de se faire remarquer, qui sait. Mais tout de même, si c’était juste pour ça… il pourrait au moins faire des efforts pour venir me voir, moi. Bon, c’est pas non plus comme s’il m’évitait, vu qu’il vient tout de même de lui-même par moments… Mais rien n’empêche le fait que parfois, une petite claque pour lui remettre certaines idées en place ne lui ferait pas de mal, à mon goût.
Lorsqu’on est tranquillement en train de marcher dans un couloir et qu’une personne s’écroule sous nos yeux, on se demande rapidement ce qu’on doit faire, surtout si cette dernière est loin d’être quelqu’un à qui on porte un amour profond… Alors oui, aider ses ennemis, pour ou contre ? Franchement, non ; mais là, quelque chose me disait que je devais agir et ne pas la laisser traîner au sol comme un vieux déchet. Et rien que pour l’enfant qu’elle portait, j’allais l’aider ; même si quelque part, je me disais que je ferais mieux de me préparer à l’ouragan que toute cette histoire allait sans aucun doute provoquer… Et si je fuyais avant ? Je passerais pour une lâche ; et ça, hors de question. Je n’avais plus qu’à espérer qu’elle soit assez sonnée pour qu’aucune embrouille ne démarre… Comme si c’était possible après tout.
Debout tout juste à côté d’elle, je l’observais en arquant un sourcil. Et là, qu’est-ce que j’étais censée faire au juste ? C’est bien beau de vouloir aider quelqu’un ; mais c’est pas comme si j’avais suffisamment de force pour la porter jusqu’à l’infirmerie. Quoique… Je pourrais très bien la traîner par le pied ; mais je crois que ce serait franchement mal vu et que… ça m’attirerait encore plus de problèmes. Et puis, je passerais pour la plus parfaite des sadiques. Et là, que deviendrait ma réputation ? « L’intellectuelle sans cœur » ou encore « L’intellectuelle sadique » ? Non mais, sérieusement, vous m’avez vue ? « Et qu’est-ce que je suis censée faire de toi, moi, hein ? » Alors oui, je parlais à cette pseudo-morte – disons cela comme ça – qui ne m’entendait sans doute pas. Et alors ? Justement, ça me permettait d’en ajouter une couche. « C’est pas comme si t’étais légère en plus, hein.. » Méchante ? Non, non ; réaliste, s’il vous plaît.
Et puis finalement, en fouillant bien dans les couloirs, on trouve toujours quelque chose de bien ; et au pire, les menaces existent. Alors là, je venais de me dégotter un pseudo-athlète – ce n’est qu’une supposition, évidemment – qui allait servir de pseudo-déménageur – imaginez juste que Ludwycka était l’objet à déménager – pour seulement quelques mètres, étant donné que l’infirmerie n’était finalement pas aussi loin que je l’imaginais… Et maintenant, je devais faire quoi ? Attendre peut-être ? Parce qu’en plus, l’infirmière me demandait de rester… Bon dieu, je sentais déjà arriver ce qui se préparait avant même qu’elle n’ouvre les yeux. Et pour tenir, je comptais bien y aller de ma mauvaise fois… « Alors maintenant, j’ai plus qu’à espérer que tu te réveilles pas avant longtemps pour pas avoir à te supporter, espèce de… » Non, non, je ne cherchais pas d’embrouilles ; juste que ma bouche me faisait dire des choses non voulues…
Lorsqu’on est tranquillement en train de marcher dans un couloir et qu’une personne s’écroule sous nos yeux, on se demande rapidement ce qu’on doit faire, surtout si cette dernière est loin d’être quelqu’un à qui on porte un amour profond… Alors oui, aider ses ennemis, pour ou contre ? Franchement, non ; mais là, quelque chose me disait que je devais agir et ne pas la laisser traîner au sol comme un vieux déchet. Et rien que pour l’enfant qu’elle portait, j’allais l’aider ; même si quelque part, je me disais que je ferais mieux de me préparer à l’ouragan que toute cette histoire allait sans aucun doute provoquer… Et si je fuyais avant ? Je passerais pour une lâche ; et ça, hors de question. Je n’avais plus qu’à espérer qu’elle soit assez sonnée pour qu’aucune embrouille ne démarre… Comme si c’était possible après tout.
Debout tout juste à côté d’elle, je l’observais en arquant un sourcil. Et là, qu’est-ce que j’étais censée faire au juste ? C’est bien beau de vouloir aider quelqu’un ; mais c’est pas comme si j’avais suffisamment de force pour la porter jusqu’à l’infirmerie. Quoique… Je pourrais très bien la traîner par le pied ; mais je crois que ce serait franchement mal vu et que… ça m’attirerait encore plus de problèmes. Et puis, je passerais pour la plus parfaite des sadiques. Et là, que deviendrait ma réputation ? « L’intellectuelle sans cœur » ou encore « L’intellectuelle sadique » ? Non mais, sérieusement, vous m’avez vue ? « Et qu’est-ce que je suis censée faire de toi, moi, hein ? » Alors oui, je parlais à cette pseudo-morte – disons cela comme ça – qui ne m’entendait sans doute pas. Et alors ? Justement, ça me permettait d’en ajouter une couche. « C’est pas comme si t’étais légère en plus, hein.. » Méchante ? Non, non ; réaliste, s’il vous plaît.
Et puis finalement, en fouillant bien dans les couloirs, on trouve toujours quelque chose de bien ; et au pire, les menaces existent. Alors là, je venais de me dégotter un pseudo-athlète – ce n’est qu’une supposition, évidemment – qui allait servir de pseudo-déménageur – imaginez juste que Ludwycka était l’objet à déménager – pour seulement quelques mètres, étant donné que l’infirmerie n’était finalement pas aussi loin que je l’imaginais… Et maintenant, je devais faire quoi ? Attendre peut-être ? Parce qu’en plus, l’infirmière me demandait de rester… Bon dieu, je sentais déjà arriver ce qui se préparait avant même qu’elle n’ouvre les yeux. Et pour tenir, je comptais bien y aller de ma mauvaise fois… « Alors maintenant, j’ai plus qu’à espérer que tu te réveilles pas avant longtemps pour pas avoir à te supporter, espèce de… » Non, non, je ne cherchais pas d’embrouilles ; juste que ma bouche me faisait dire des choses non voulues…
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