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Stop it! ❝ Ludwycka. ♥

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« You have enemies? Good.
It means you stood up for something. »




Et deux heures de cours se terminent. Deux heures interminables, auxquelles j'aurais presque préféré ne pas participer. Etonnant, n’est-ce pas ? Certes, mais j’avais plus l’impression de me faire effacer une partie de mes acquis que d’apprendre de nouveaux trucs. Alors oui, je crois que c’est tout à fait logique de penser que je passais une journée bien merdique… Sans parler du fait que je n’avais pas encore réussi à mettre la main sur Keylan ; mais je supposais que monsieur avait encore une fois décidé de sécher les cours. Parce qu’évidemment, lui, il a toujours une excuse pour passer sa journée à glander… Peut-être qu’au fond, ça lui donne un style ? Peut-être que c’est sa manière de se faire remarquer, qui sait. Mais tout de même, si c’était juste pour ça… il pourrait au moins faire des efforts pour venir me voir, moi. Bon, c’est pas non plus comme s’il m’évitait, vu qu’il vient tout de même de lui-même par moments… Mais rien n’empêche le fait que parfois, une petite claque pour lui remettre certaines idées en place ne lui ferait pas de mal, à mon goût.

Lorsqu’on est tranquillement en train de marcher dans un couloir et qu’une personne s’écroule sous nos yeux, on se demande rapidement ce qu’on doit faire, surtout si cette dernière est loin d’être quelqu’un à qui on porte un amour profond… Alors oui, aider ses ennemis, pour ou contre ? Franchement, non ; mais là, quelque chose me disait que je devais agir et ne pas la laisser traîner au sol comme un vieux déchet. Et rien que pour l’enfant qu’elle portait, j’allais l’aider ; même si quelque part, je me disais que je ferais mieux de me préparer à l’ouragan que toute cette histoire allait sans aucun doute provoquer… Et si je fuyais avant ? Je passerais pour une lâche ; et ça, hors de question. Je n’avais plus qu’à espérer qu’elle soit assez sonnée pour qu’aucune embrouille ne démarre… Comme si c’était possible après tout.

Debout tout juste à côté d’elle, je l’observais en arquant un sourcil. Et là, qu’est-ce que j’étais censée faire au juste ? C’est bien beau de vouloir aider quelqu’un ; mais c’est pas comme si j’avais suffisamment de force pour la porter jusqu’à l’infirmerie. Quoique… Je pourrais très bien la traîner par le pied ; mais je crois que ce serait franchement mal vu et que… ça m’attirerait encore plus de problèmes. Et puis, je passerais pour la plus parfaite des sadiques. Et là, que deviendrait ma réputation ? « L’intellectuelle sans cœur » ou encore « L’intellectuelle sadique » ? Non mais, sérieusement, vous m’avez vue ? « Et qu’est-ce que je suis censée faire de toi, moi, hein ? » Alors oui, je parlais à cette pseudo-morte – disons cela comme ça – qui ne m’entendait sans doute pas. Et alors ? Justement, ça me permettait d’en ajouter une couche. « C’est pas comme si t’étais légère en plus, hein.. » Méchante ? Non, non ; réaliste, s’il vous plaît.

Et puis finalement, en fouillant bien dans les couloirs, on trouve toujours quelque chose de bien ; et au pire, les menaces existent. Alors là, je venais de me dégotter un pseudo-athlète – ce n’est qu’une supposition, évidemment – qui allait servir de pseudo-déménageur – imaginez juste que Ludwycka était l’objet à déménager – pour seulement quelques mètres, étant donné que l’infirmerie n’était finalement pas aussi loin que je l’imaginais… Et maintenant, je devais faire quoi ? Attendre peut-être ? Parce qu’en plus, l’infirmière me demandait de rester… Bon dieu, je sentais déjà arriver ce qui se préparait avant même qu’elle n’ouvre les yeux. Et pour tenir, je comptais bien y aller de ma mauvaise fois… « Alors maintenant, j’ai plus qu’à espérer que tu te réveilles pas avant longtemps pour pas avoir à te supporter, espèce de… » Non, non, je ne cherchais pas d’embrouilles ; juste que ma bouche me faisait dire des choses non voulues…
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Kimberley P. Ricci
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Cinq heures.. Cinq heures que j’étais sur le campus dans à enchaînée les salles de cours, je manquais d’air, de fait. Fixant le professeur les mains sur le menton mes yeux rivés sur sa tête je rêvais à moitié d’un mon meilleur, un monde sans obligation, un monde sans embrouille, sans emmerde. Ma journée était bien un des plus pourries que j’avais vécu et ce n’était pas la dernière, je glissais sur ma table, passant mes mains sur mes yeux pour me les grattés, rapidement écoutant la voix féminine parler rapidement presque en bafouillant et en écorchant les mots. Une fois que la sonnerie retentie je sortie de la salle ma main sur le front sentant d’horrible vertiges, j’avais l’impression que j’allais tomber et c’est ce que je fis quelques mètres plus loin en essayant d’avancer presque collée au mur. J’étais tombée net, mon sac avait été projeté à plusieurs mètres de moi, je « gisais » sur le sol carrelé et froid des couloirs, vides.. Ou presque. Je m’étais pourtant alimentée correctement mais ce malaise devait sans doute être dû à ma grossesse, les nausées, les vertiges.. C’était des épreuves qu’il fallait franchir avant d’être maman, et à vrai dire je ne me rendais pas vraiment compte que j’étais enceinte de mon cousin. Mais quoi qu’il en soit, je ne m’étais pas sentie si fautive que cela puisqu’il acceptait l’enfant, ce n’était pas comme certains hommes qui refusaient de reconnaîtraient le bébé et qui, quelques années après pour faire souffrir la mère viennent le récupéré. Je ne souhaitais pas vivre une histoire comme les femmes qui restent souvent enfermées, cloitrées chez elle en pleins déprimes, non. Je ne m’autorisais seulement à ne plus boire d’alcool et encore moins à respirer le dégagement du tabac. Gisant donc sur le sol je m’imaginais auprès de mon amie Kimberley dans une chambre d’hôpital avec mon bébé dans les bras le sourire aux lèvres, voyant entré des gens avec des fleurs et des chocolats. Puis le trou noir.
◖ Kimberley P. Ricci▬« Et qu’est-ce que je suis censée faire de toi, moi, hein ? C’est pas comme si t’étais légère en plus, hein.. Alors maintenant, j’ai plus qu’à espérer que tu te réveilles pas avant longtemps pour pas avoir à te supporter, espèce de… La belle Italienne aux yeux bridés et moi était à moitié en conflit à cause de ma grossesse selon elle « prématurée », trop rapide. Je savais bien que je ne pourrais plus sortir de ce cercle pas si infernal qu’elle ne le pensait, c’était plutôt une expérience –si l’on peut appeler cela une expérience- extraordinaire, c’était plaisant. J’étais même impatiente de voir l’image du bébé lorsque de l’échographie, j’avais envie de me balader dans les boutiques pour nourrissons à chercher des habits mais aussi du mobilier. Je devais peut-être ressemblé à la belle au bois Dormant, endormie, je rêvais d’être dans les bras de MON Prince, Dimitri m’emmenant dans un endroit inconnu. J’avais une vision, mais couverte d’un voile, je voyais le couloir défilé j’étais dans les bras d’un Rugbyman populaire de Harvard, il était plutôt un gars costaud car oui je l’avais déjà croisé dans les couloirs sans avoir plus t’attirance ni même lui avoir parlé. J’avais l’impression d’être dans une piscine, sous l’eau j’entendais des voix mais sans arriver à distinguer les paroles. Je vis une lumière, oui une lumière que je connaissais pour voir la dilatation des pupilles. »

HJ : Désolée, j'ai eu un peux de mal à faire le RP, je savais pas trop comment partager les émotions et les sensations. J'espère que ça te va :coeurboum:
©️ Mise en page par Honney-Floop.
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Je me tenais là, tout juste à côté d’elle, à la fixer en soupirant. Je me demandais sérieusement pourquoi j’étais là ; je me disais que peut-être j’aurais dû la laisser traîner dans ce couloir, puisqu’après tout, quelqu’un aurait forcément fini par lui venir en aide… Quoique ; qu’est-ce que j’en savais, au final. Et quelque chose me disait de sortir tout un tas de crasses sur son dos, ou en tous cas en un sens, sans doute pour lui faire comprendre comment elle serait vue après son accouchement et… rien. Je ne voulais pas directement lui dire des saletés ; et si seulement j’en avais eu envie, je n’allais pas profiter de son pseudo-sommeil pour le faire… tout est mieux en face à face, après tout. J’avais l’impression de ressembler à une grande perche un peu idiote, là tout de suite : j’étais debout, bien plus grande que l’infirmière, et je ne faisais rien, tandis qu’elle, elle oscultait la malade. Moi ? Je me tournais les pouces, pour ainsi dire… C’était une manière comme une autre de faire passer le temps ; et qui sait, peut-être que le temps passerait en quatrième vitesse, qu’elle se réveillerait et que directement je pourrais m’en aller… aussi vite que possible et comme une fleur, comme si rien ne s’était passé, comme si jamais je n’avais été là, comme si jamais je ne l’avais aidée. En fait, ça aurait été un peu comme si ce moment n’avait pas existé, mis à part pour l’infirmière et moi… en espérant au moins que Ludwycka ne remarquait rien ou qu’elle se croyait dans un rêve ou… un cauchemar.

« C’est pas pour dire mais… j’ai pas envie de finir ma vie ici, moi ; je risquerais de pourrir sur place… C’est mal de mélanger des personnes totalement différentes, comme ça, et de les obliger à rester. En fait… quelle loi m’oblige à rester là, au juste ? » Si j’attendais une réponse de quelqu’un ? Oui ; de l’infirmière ou qui d’autre pouvait parler. Mais évidemment, l’infirmière, elle, ne m’adressait même pas la parole… Elle se fichait totalement du fait que je sois là, ou ce n’était qu’une impression ? Peut-être que si je filais en douce, elle ne remarquerait rien… ou peut-être qu’elle me rattraperait comme une furie. Alors non, je ne comptais pas essayer… ou pas tout de suite. « En fait… si tu pouvais ouvrir les yeux là, tout de suite, ça m’arrangerait bien. J’ai pas que ça à faire de rester ici hein… J’ai aussi envie de sortir un peu moi. » sortais-je en attendant que la belle se réveille. Mais qui sait, ça pouvait peut-être marcher pour la faire ouvrir les yeux ? Hu, pas une mauvaise idée du tout tout ça... Mais certes, je me contredisais dans mes propres paroles, entre ce que j’avais dit quelques minutes plus tôt et ce que je venais tout juste d’exprimer… Fuh, j’en devenais folle, petit à petit.

Ma seule envie, là, tout de suite ? Lui donner un petit coup dans le visage… une claque, pourquoi pas. Rien que pour voir si elle réagissait ; et à coup sûr elle l’aurait fait. Mais là, je me serais faite passer pour une intellectuelle violente… Ah, tant de problèmes pour un quelconque geste. Alors oui, effectivement, je me souciais tout de même un peu de ce que pouvaient penser les gens de ma personne… Donc non, je n’allais pas faire n’impote quoi sur un simple coup de tête. Parce que justement, c’est souvent à ces instants qu’on s’apporte le plus d’ennuis… Finalement, j’avais tout de même décidé d’agir un minimum dès que l’infirmière eut le dos tourné : posant « délicatement » ma main sur sa joue, je me mis à la tapoter légèrement. « Réveilles-toi, t’as assez dormi maintenant ! »


Hors-jeu: je dois m'excuser à mon tour pour ce post médiocre, mais... je ne savais pas vraiment quoi dire en fait 8D je me rattraperai à la prochaine réponse, promis!
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Kimberley P. Ricci
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Je me réveilla dans une pièce, qui ne m’était pas inconnue pourtant cela restait flou dans ma tête ; je passa mes mains sur mes yeux pour les frotter voyant à mon chevet. Kimberley. A vrai dire je ne m’attendais pas vraiment à me retrouver à l’infirmerie même si j’avais eu des vertiges avant de faire mon malaise j’avais eu l’intention de m’y rendre. Me redressant sur le lit blanc, je regardai autour de moi, je me demandais bien comment est-ce que j’avais été emmenée là ; ce n’était pas vraiment le genre de l’Italienne de s’occuper de quelqu’un. C’était plutôt le genre de fille populaire qui tient beaucoup à sa réputation, qui parle trop, beaucoup trop. C'était Kimberley qui m'avait réveillée sans doute volontairement avec des petits claques au visage que je ressentis.
◖ Kimberley P. Ricci▬« C’est pas pour dire mais… j’ai pas envie de finir ma vie ici, moi ; je risquerais de pourrir sur place… C’est mal de mélanger des personnes totalement différentes, comme ça, et de les obliger à rester. En fait… quelle loi m’oblige à rester là, au juste ? En fait… si tu pouvais ouvrir les yeux là, tout de suite, ça m’arrangerait bien. J’ai pas que ça à faire de rester ici hein… J’ai aussi envie de sortir un peu moi. Réveilles-toi, t’as assez dormi maintenant ! »
◖ Ludwycka A-S. Hemingaway▬« Alors comme ça, je ne suis pas un poids plume cher Ricci ? Je ne suis pas la belle au bois Dormant heiin ?, lui lançant un regard noir, je posa mes mains sur mes genoux prenant un sucre sur la petite table à ma gauche. Pourquoi ce malaise? Sans doute à cause de ma grossesse et de la fatigue, j''étais pratiquement certaine que ce n’était pas dû à hypoglycémie. Mon "rêve" d'avoir été portée par un grand garçon à la forte corpulence était sans doute la réalité, regardant autour de moi le soleil tapit dans mes yeux, je fermai le volet à l'aide de la télécommande électrique. L’infirmière n’était pas non plus le genre de femme facile, elle était inutile et je me demandais même à quoi elle servait. Tu sais, quand l’on fait un malaise l’on entend tout.. Je savais très bien que Kimberley était contre ma grossesse, mais elle ne savait pas que le papa était mon cousin et qu'il m'avait fait une demande en mariage. Pourtant j'avais la bague que il m'avait offert au doigt, ornée de diamants brut, mais mes plus beau diamant c'était lui et le bébé que je portais. Pourtant cette fille avant que je sois enceinte, je l’aimais et inversement mais depuis nos relations étaient plutôt conflictuelles, les disputes s’enchaînent les unes après les autres. De toute els façon pour moi c’était simple : si elle ne m’acceptait pas comme je le suis, je la rayerais de mon cercle d’ami(e)s. Je ne cherchais pas à être populaire bien au contraire, mais ces derniers jours je n’avais pas pu faire autrement que de raser les murs fuyant le monde des couloirs et les coups. J’aimais beaucoup Dimitri et je ne voulais surtout pas que par jalousie l’on mette en péril notre relation, de toute façon nous serions sans doute nous montrez plus fort que les perturbateurs. Poussant un soupire je posa ma main sur mon ventre qui commençait à s'arrondir au fil des jours le caressant, je savais très bien que l'Italienne allait prendre cela comme un geste de provocation. Tout en continuant de mâchouiller le sucre, je reprenais petit à petit mes esprits. Je me sentais plutôt faible et désorientée.. Mais c'est gentil à toi quand même d'avoir été chercher un gars pour qu'il m’emmène ici., oui je la remerciais c'était quand même la moindre des choses. Je savais au fond de moi que la relation avec Dimitri était une vrai histoire un peux.. Farfelue, mais j'étais bercée au creux de ces bras, c'était ma perle rare et c'était devenu un de mes raisons de sourire. Le sourire que j'avais perdu pendant tant de temps alors que la Leucémie commençait à m’emporter dans un trou noir petit à petit. Mais j’avais lutté, je m’étais battue car oui j’étais une femme douce, sympathique, amicale mais j’avais un vrai cœur de battante. Je n’étais sans doute pas une femme à se défendre avec les mots, ou à répliquer.. J’avais du mal car au fond de moi j’avais trop souffert et je m’étais trop renfermé sur moi-même. »

HJ : Pas de soucis, moi là je ne suis pas satisfaite.. =/
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Je n’attendais finalement plus que le réveil de Ludwycka pour ne pas perdre trop de temps à l’infirmerie et pouvoir filer rapidement. Sauf que durant toute la durée de sa « réanimation », je l’avais en quelque sorte cherchée. Sans doute du fait que depuis notre plus grosse dispute concernant l’avortement que je lui conseillais et qu’elle avait tout bonnement refusé, je ne pouvais plus franchement la voir en peinture, et ça semblait bien assez réciproque. Alors oui, jusqu’ici, je n’avais fait que la provoquer pendant son « sommeil », et elle pourrait, à présent, très facilement me traiter de lâche, chose à laquelle je répondrais sans attendre plus longtemps, évidemment. Parce que la lâcheté doit être une chose que plus des trois quart de la population ne supporte pas ; ce qui fait qu’être traité de lâche est une atteinte à notre personne. Alors forcément, tout le monde y répondrait en un quart de tour, sans vraiment réfléchir, ce qui ne ferait que créer encore plus de conflit. Et j’avais donc continué ma mini-provocation jusqu’à ce que je constate qu’après plusieurs petites claques, la très chère Ludwycka avait finalement décidé d’ouvrir les yeux avant de se redresser sur son lit. Et là, je ne faisais que la fixer, jusqu’à ce qu’elle prit la parole. « Alors comme ça, je ne suis pas un poid plume chère Ricci ? Je ne suis pas la belle au bois dormant heiiin ? » Aha, mais c’est que même après un malaise, il semblait qu’elle réussissait à avoir de l’humour. Oser me demander si elle n’était pas un poid plume, et même si elle n’était pas la belle au bois dormant ? Aha, comme si j’allais rester là sans y répondre, parce que évidemment, elle ne l’était pas, et c’en était loin, très loin à mes yeux. « Arrête de brasser de l’air avec des questions auxquelles tu connais très bien les réponses. Comme si toi, t’étais la belle au bois dormant… Deviendrais-tu comique, chère Ludwycka ? Et le pire, un poid plume ? Non mais, sérieusement, hein… Tu viens de trouver ta carrière, et je suis certaine que tu feras un tabac dans le domaine de l’humour ! » Evidemment, un sourire narquois s’était affiché sur mon visage dès le premier mot. Je me moquais bien d’elle, et je lui montrais sans aucune honte. « Tu sais, quand l’on fait un malaise l’on entend tout… » Non, sérieusement, c’est vrai ça ? Ca ne l’est pourtant pas à tous les coups ; et puis, ça ne m’avait pas dérangé qu’elle ait entendu mes paroles ; au moins, elle ne pourrait pas me faire passer pour une lâche qui s’attaque aux gens faibles. Et lorsqu’elle posa sa main sur son ventre après un soupire, je ne pu m’empêcher d’y répondre. « Et tu oses encore toucher ce qui met ta santé à rude épreuve ? J’en aurais honte si j’étais toi. Tu te ruines la vie plus qu’autre chose ; t’aurais bien mieux fait de m’écouter lorsqu’il en était encore temps. » J’avais l’impression d’être la voix de la raison, étant donné qu’après tout, si elle m’avait écouté un peu plus sérieusement, rien de tout ça ne lui serait arrivé et elle n’en serait pas là aujourd’hui. Quant à moi, je n’aurais pas perdu de temps à lui venir en aide, et notre entente ne se serait pas dégradée à ce point-là. « Mais c’est gentil à toi quand même d’avoir été chercher un gars pour qu’il m’emmène ici. » Si j’allais répliquer méchamment ? Alors non. « Pas de quoi. » avait été la seule chose que j’avais trouvé à dire, assez sèchement d’ailleurs.
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