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Save me from myself
w/ Ricardo
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Ces derniers temps, je passais mes journées à réfléchir, à penser à ce que j'allai bien pouvoir faire à présent. Si j'allai retourner vivre à Londres ou pas. Si j'allai continuer mes études à Harvard ou alors loin d'ici. Je me disais même que je pourrai tout arrêter et aller travailler avec mon père et prendre son nom par la même occasion. Mais non, ça lui ferait beaucoup trop plaisir si j'en arrivais à faire ça. Je n'avais pas bossé aussi dure ces dernières années pour baisser les bras scolairement parlant et travailler pour et avec lui.
Mais sincèrement, mentalement, je n'en pouvais plus. J'étais au bout de mes forces et je n'en pouvais plus de me battre. Ça va bientôt faire 1 an que je me bats contre mes démons intérieurs. Mes démons extérieurs aussi d'ailleurs. Je voulais en finir avec tout ça. D'une manière ou d'une autre, j'allai en finir avec tout ça...
Il fallait que j'apaise ma conscience, que je chasse toutes les pensées négatives de ma tête ou du moins, que j'essaie d'en enlever la majeure partie. Pourquoi ne pas tenter de revoir les éléments déclencheurs de mon état actuel ? Quoiqu'il y en avait un des deux que je ne voulais pas revoir pour le moment. Je me rendais chez lui, la boule au ventre. La dernière fois que j'avais entendue parler de lui, c'était dans l'article de CS. Il s'était envoyé en l'air avec ma meilleure amie. Rien de plus normal. Et disons qu'avec elle, ça ne s'était bien terminé. Elle, par contre, je ne voulais pas me réconcilier avec pour le moment. J'allai y aller lentement, petit à petit, on verra bien à la fin.
Je me rendais donc chez lui, ne l'appelant pas au préalable. J'espérai dans le fond qu'il ne soit pas là car ça me stressait pour être honnête. Je ne savais pas comment j'allai réagir. Il faut dire que ces derniers temps, j'agis tellement étrangement. Et le pire dans tout ça, c'est que je ne comprends même pas pourquoi.
Je mis à peine 5 minutes en voiture pour arriver devant son appartement étant donné qu'il habitait dans le quartier voisin. Je trouvais un habitant de son immeuble qui entrait au même moment. Il me tenait la porte en me voyant accélérer le pas en sa direction. Je le remerciais par un sourire. Je ne pouvais pas parler. J'avais comme une boule à la gorge et un noeud au ventre. Arrivée à son étage, je frappais deux fois à sa porte d'entrée. Et là, c'était comme s'il n'y avait plus rien ni personne autour de moi. Je n'entendais plus rien, pas même ma respiration. Comme si j'avais cesser de respirer...
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