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Jorden ∞ Noëlia
Whatever you think or feel you can do, do it. The action carries the magic, grace and powerLorsque ce fut la fin du dernier cours de la journée, je me précipitai hors de la salle de classe sans laisser le temps au professeur de terminer son cours. Avec moi, l’heure c’était l’heure, enfin ça dépendait des fois mais quand il s’agissait d’un cours, je détestais qu’il finisse en retard par contre quand il ne commençait pas à l’heure, ça ne me gênait absolument pas, bien au contraire. Rapidement, je me fis un passage parmi tous les étudiants. L’avantage avec moi, c’était que quand on me voyait, on me laissait toujours passer. De toute façon, les gens n’avaient pas vraiment le choix : soit on me laissait passer soit je forçais le passage et très sincèrement, la première option était la meilleure si on tenait à sa vie. Une fois arrivée sur le parking, je m’empressais de monter dans ma voiture et de me rendre dans le magasin de déguisement que j’avais repéré en arrivant à l’université ce matin-là. Je passais dans tous les rayons à la recherche de mon costume de lapin parce que bien évidemment, ça aurait été trop beau s’ils avaient marqué quelque part ce qu’il y avait dans chaque rayon. Avec la chance que j’avais je trouvais mon bonheur dans le dernier rayon du magasin. Je n’avais aucune envie de l’essayer maintenant alors je pris la taille que j’avais l’habitude de porter et je m’en allais après avoir payé. Je roulais jusqu’à la maison des Winthrop. Avant de descendre j’enfilais mon déguisement. Bien sûr, je n’avais pas pris un déguisement tout moche qui me rendrait laide à mourir non j’avais pris quelque chose qui me rendait sexy c'est à dire : robe courte rose avec fausse fourrure blanche. Queue de lapin au dos de la robe. Attache dans le cou, dos nu. Serre tête avec oreilles de lapin rose et blanche. Un petit coup de maquillage et c’était parfait. Fière de moi, je descendis de la voiture. Sans frapper ni prévenir, j’entrai et me dirigeait droit vers la pièce principalement où j’étais sûre de trouver du monde et je ne me trompais absolument pas. Sans demander l’autorisation à personne je montais sur la table, leva les poings en l’air et hurla comme une grosse folle : « Les femmes au pouvoir » avant de me retourner pour me trémousser.
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