O'CONNURY ☛ Alors elles vont danser, faire semblant d'exister.

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★ Billie et Quinn : les héroïnes qui prennent de l'héroïne ★

Et un tour de plus au pub, un. Le Bukowski était un peu devenu comme ma deuxième maison ces derniers jours. Avant, je préférais aller au Lord Hobo, l'ambiance y était meilleure, mais le pub était à deux pas de chez moi, j'habitais littéralement au bout de la rue, donc avoir bougé mon Q.G. ici n'était qu'une question de commodité. Au moins, j'pouvais rentrer à pieds et donc boire autant que je voulais. Pas que je me gênais d'habitude, mais j'allais un peu arrêter d'mettre ma vie en danger en faisant des conneries, comme conduire bourrée ou défoncée. Bon, défoncée .. j'étais clean, donc ça ne devait plus arriver. Quoique ça devenait à nouveau ultra difficile de résister à l'appel de cette foutue drogue et .. Non, on va arrêter d'y penser immédiatement, parce que je sentais déjà mon corps réagir. En me posant au bar, j'entendis le barman me faire une remarque comme quoi je devenais une véritable habituée. C'était triste, mais il ne se rendait pas compte à quel point il avait raison. Je lui répondis par un hochement de tête que j'ornais d'un sourire ; c'était toujours pratique de faire ami, amie avec le barman. Ça apportait pas mal d'avantages, comme le fait qu'on allait pas chercher à m'emmerder. J'entamai mon premier verre de .. quoi, déjà ? Peu importe, je l'entamai et le terminai même dans la minute qui suivit. J'en pris un autre, puis un troisième et là, je remarquai une fille posée juste à côté, qui avait l'air d'aussi bonne humeur que moi. Sans réfléchir plus d'un millième de seconde, je lui lançai, « A voir ta tête, on dirait que ton chien est mort. » avant d'ouvrir de grands yeux en réalisant ce que j'venais de lâcher et de me reprendre. « Oh god, dis-moi qu'ton chien est pas mort parce que sinon ça va être super awkward. » Le tact et la douceur sublime des O'Connell venait de frapper.

J'crois que le meilleur moyen de décompresser, d'oublier, c'était bien de sortir. Et j'avais vraiment besoin de me sortir certaines choses de la tête. Alors au lieu de ruminer seule dans ma chambre, j'finissais par me lever, enfilant le premier truc qui m'passait sous la main. De toute façon, j'avais aucune envie de sortir le grand jeu. J'comptais pas draguer qui que ce soit ni même charmer. J'voulais juste boire et oublier et honnêtement, j'avais besoin de personne pour ça. Glissant les cléfs sous le tapis de l'entrée j'oubliais pas de laisser un petit mot à Drew avant d'quitter l'endroit qu'on partageait. J'savais même pas où il pouvait bien être et très honnêtement, j'm'en fichais. J'trouvais qu'il partait beaucoup trop en vrille, qu'il faisait n'importe quoi et.. Et j'étais mal placée pour dire ça. N'était ce pas moi même qui m'réfugiait dans l'alcool pour oublier mes problèmes ? Ouais. C'était hypocrite de le juger en fait. Un soupir et j'finissais par m'arrêter devant l'Bukowski Tavern. Ce serait parfait pour ce soir. M'asseyant au bar, j'commandais un verre et l'barman avait tellement l'air habitué à ma présence qu'il ne prit pas la peine de me demander ce que j'voulais déposant directement le liquide devant moi. Génial, j'avais la carrure de l'alcoolique maintenant. « A voir ta tête, on dirait que ton chien est mort. » Ew. C'était à moi qu'elle parlait ? J'fronçais les sourcils la regardant quelques instants sans trop savoir quoi dire. « Oh god, dis-moi qu'ton chien est pas mort parce que sinon ça va être super awkward. » Euh.. C'était une drôle d'approche ça. La médaille du weird en fait. J'ai pas de chien.. Au moins, ça résolvait déjà un truc. Problème de coeur ? Tu devrais l'faire boire lui pour pouvoir l'enterrer sans résistance après.

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Oh wow, superbe O'Connell. Vraiment, j'avais de quoi m'applaudir là, c'était véritablement l'une des plus belles premières approches que j'avais faites au cours de ma vie. Je n'en ratais pas une et j'venais carrément de parler de chien mort à une inconnue. Pire, j'avais parlé de SON potentiel chien mort. What the fuck ? J'crois que plus on avançait dans le temps, moins je supportais l'alcool. Mon côté Irlandais en prenait un sacré coup. D'ailleurs elle me regardait de façon étrange et franchement, qui pouvait l'en blâmer ? Je l'avais limite agressée la pauvre, avec ma question carrément déplacée. Mais j'avais rien qui me passait dans le crâne ces derniers temps à part mes problèmes avec Alex et des conneries plus immondes les unes que les autres. Même le barman, qui commençait pourtant à bien me connaître, me regardait comme si j'avais un grain. Deserved it. « J'ai pas de chien.. » Pfiou. Bon, ça faisait pas de moi quelqu'un de meilleur, mais au moins j'avais pas visé juste. Je portai mon verre à mes lèvres une nouvelle fois, peut-être que ça m'éviterait de dire des conneries. « Problème de cœur ? Tu devrais l'faire boire lui pour pouvoir l'enterrer sans résistance après. » Je la regardai du coin de l’œil ; c'était écrit sur ma gueule que c'était des problèmes de couple ou j'étais juste devenue une meuf parmi tant d'autres ? Malgré tout, j'esquissai un petit sourire amusé en l'entendant. « J'te retourne l'idée, j'suis sûre qu'on boit pour la même raison. » Je me tournai un peu vers elle en levant mon verre dans sa direction, les sourcils haussés l'air de dire que ce que j'allais énoncer était évident. « Parce que les mecs sont cooons. » Et vive l'alcool.

Légèrement glauque. Peut être même un peu trop extrême comme solution. Mais fallait savoir que y avait rien de pire qu'une femme blessée. Du moins, j'étais une sacré pute quand j'me trouvais touchée dans mon estime. C'était presque comme si j'avais plus aucune conscience par la suite et que seul le mot "vengeance" résonnait dans ma tête. Ah, elle était belle la Quincy. J'devais faire bien honte à Neva dans des moments comme ça. Quoi que, j'pouvais pas laisser des gens me foutre plus bas que terre sous prétexte que j'étais de la QH et que je ne devais être qu'amour. Mon cul ouais. Qu'ils aillent tous au diable tiens ! T'façon, ce soir j'avais décidée que je finirais en serpillère. C'était une chouette façon d'faire des fois, vraiment. Puis, j'préférais ça qu'être dans ma chambre à bouffer des litres de crèmes glacés tout en pleurant toutes les larmes de mon coeur. L'schéma pathétique de la meuf en proie à une peine d'amour m'voyez ? « J'te retourne l'idée, j'suis sûre qu'on boit pour la même raison. » Bingo. Et un bon point pour l'inconnu au tact aussi présent que le cerveau d'une huître. Un sourire venait étirer mes lèvres alors qu'elle reprenait la parole. « Parce que les mecs sont cooons. » Amen ! Juste amen. Impossible pour moi de ne pas lever mon verre à ses paroles sacrés. D'ailleurs, je le portais juste après à mes lèvres offrant un magistral cul sec. Le genre de descente que personne aimerait remonter en vélo par la suite. J'commandais deux nouveaux verres, un pour moi et un pour Doggy girl avant d'reprendre. Parce que les mecs sont des lâches. Et hop, santé again. Ow, si on trinque à chaque défaut des mecs, m'semblent qu'ils auront jamais assez d'alcool ici.

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Ma nuque commençait à me tirer, j'avais chaud dans tout le corps et mes bras étaient lourds : aucun doute, l'alcool commençait d'ores et déjà à me lyncher. C'est sûr que trois grands verres pratiquement cul sec, ça pouvait faire quelques dégâts. C'était peut-être pour ça que j'lui avais balancé cette histoire de chien. Ça, ou j'étais juste sacrément zarb, les deux fonctionnaient après tout. Toujours est-il qu'elle ne sembla pas se braquer longtemps puisque déjà, on se mettait à trinquer et elle me suivait dans mes cul secs avec un truc qui devait sacrément piquer à la gorge. « Parce que les mecs sont des lâches. » Allez, rajoutons ça, si ça lui fait plaisir. Je fis signe au barman de m'faire un Scotch on the rocks et je levai un doigt vers la demoiselle, attrapant mon verre de l'autre main sans regarder. « Parce que les mecs savent jamais c'qu'ils veulent. » ajoutai-je en levant à nouveau mon verre pour en boire quelques goulées. Tcheu, ça fait l'même effet que d'avaler un pot d'échappement. « Ow, si on trinque à chaque défaut des mecs, m'semblent qu'ils auront jamais assez d'alcool ici. » Je haussai les épaules avec un sourire en avalant encore un peu du liquide ambré, parce que personnellement j'étais partie pour la soirée là. « Laisse-moi t'dire ma p'tite Stacey. J'peux t'appeler Stacey ?  » Et à ce moment-là j'avais la chanson 'they call me Stacey, hey ! That's not my name' à puissance maximale dans le crâne. « Stacey. On finira en coma éthylique sur le sol à faire les serpillières avant d'avoir pu énumérer tous leurs défauts. » J'crois même que mes yeux étaient déjà en train de se croiser.

Et qu'on serait vraiment mal en point à la fin, aussi. Non mais parce que là, on aurait carrément dépassée le stade de serpillère pour devenir des flambis étalés par terre. Et rien que de l'imaginer, c'était pas très glorieux. Voir même un peu dégoutant tiens. En tout cas, c'était chouette. Il m'semblait bien que j'avais trouvée une partenaire de soirée et j'allais pas m'en plaindre. Non. On allait juste se plaindre de nos vies misérables, de tout les évenements qui nous ont amenés ici pour s'bourrer la gueule et au lieu d'finir toute seule tel une épave, j'pourrais jouer l'épave avec quelqu'un d'autre. C'était chouette comme prévision de soirée. Vraiment chouette. « Parce que les mecs savent jamais c'qu'ils veulent. » Ouais aussi. Nouveau cul sec. A ce rythme là, on pourrait m'appeler Vomito dans très peu de temps. J'arquais un sourcil réfléchissant quelques secondes. On pouvait aussi ajouter : Parce que les mecs sont infidèles, bornés, malpolis, agaçant, râleur, p'tite nature et j'savais bien que j'en avais encore des tonnes et des tonnes en réserve. D'ailleurs, l'barman il avait pas l'air de kiffé l'fait qu'on trinque contre lui. Non mais parce que oui, il rentrait dans le lot. C'était un mec donc un connard. Point. « Laisse-moi t'dire ma p'tite Stacey. J'peux t'appeler Stacey ? » Stacey. Ahem, ça faisait très pornographique comme prénom. Je plaignais désormais toutes les Stacey du monde pour leurs prénoms pervers. « Stacey. On finira en coma éthylique sur le sol à faire les serpillières avant d'avoir pu énumérer tous leurs défauts. » Gosh. Elle avait les mêmes visions que moi. C'était énoooorme. Cette fille était comme moi en fait. Une serpillère. Très gratifiant. J'marche pour Stacey si j'peux t'appeler Kimberley. Ouais, Kimberley c'était autant salope que Stacey. Un juste compromis j'dirais. Dooonc Kimberley, ravie d'te rencontrer. J'sens qu'on va faire des merveilles toi et moi.

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Il allait réellement falloir qu'on arrête rapidement les cul-secs avant que je ne tombe à la renverse du haut de mon tabouret en m'explosant sur le sol, l'entraînant possiblement dans ma chute. Mais j'étais partie dans ma haine des mecs et autant dire que ça allait durer un moment parce que j'avais un sacré taux de colère à déverser au-dessus de ce bar. En plus, j'étais encouragée par Stacey qui répondait à mes attaques contre la gente masculine par de nouvelles attaques de son cru. Alors on enchaînait les verres parce que vraiment, il n'y avait que ça à faire en temps de crise comme ça ; j'avais plus le droit à la drogue de toutes façons. Putain, ben dans les moments comme ça, c'était la chose la plus difficile que j'aie jamais eue à faire, que de résister à aller me chercher une dose de cette merde pour soulager tous mes maux. Et ce soir, après ce qu'il s'était passé avec Alex quelques jours plus tôt, j'hésitais plus que jamais à aller voir mon dealer. Alors franchement, boire mon poids en alcool c'était une moindre chose, donc le barman allait arrêter de nous regarder comme ça, parce que sinon plutôt que des attaques sur son genre, ça allait devenir des attaques personnelles. « J'marche pour Stacey si j'peux t'appeler Kimberley. » Eurk, pitié non. Enfin je ne m'étais pas gênée pour l'appeler Stacey, donc je n'allais pas pouvoir y échapper. « Dooonc Kimberley, ravie d'te rencontrer. J'sens qu'on va faire des merveilles toi et moi. » Ok mais non, il fallait vraiment que je la corrige parce que Kimberley, ça faisait nom d'actrice porno. Pardon à toutes les Kimberley. « Appelle-moi Kim. Kimberley c'était ma mère. » Oh god, j'aurais jamais dû parler de cette connasse, ça me donnait encore plus envie de me défoncer. Mais j'acquiesçai, parce que Stacey venait de dire qu'on allait faire des merveilles ensemble et que j'étais parfaitement d'accord avec elle. « Tu sais quoi, Stace ? On devrait aller écrire "Les garçons sont des cons" sur tous les murs de la ville ! » Alors ça, c'était ma meilleure idée de la soirée.

Ouais, je le sentais vraiment. Non mais j'sais pas, j'sentais juste que y avait un bon feeling avec cette inconnue renommée Kimberley pour le temps d'un soir. Vraiment. Puis, j'commençais à avoir un coup dans le nez alors automatiquement, tout le monde me paraissait beaucoup plus sympa. Fallait dire que j'avais pas l'alcool mauvais. J'étais pas du genre à vouloir taper sur les autres et tout ça. Non, j'continuais juste à rire, à dire n'importe quoi ect.. En gros, ça changeait pas énormément de quand j'étais sobre. Tiens, c'était la lose en y pensant d'ailleurs. J'comprenais au final pourquoi pas mal de monde me trouvait relou. J'pouvais vraiment l'être par moment. Breeef. C'était le moment de se concentrer sur ma nouvelle pote. Parce que oui, c'était ma pote maintenant. Quoi que y avait des fortes chance pour que je ne me rappelle de rien le lendemain si je continuais comme ça. Black out. C'était pas plus mal des fois. « Appelle-moi Kim. Kimberley c'était ma mère. » Gosh. J'étais vraiment douée en fait. Non mais visez le truc. J'avais trouvée du premier coup le nom de sa mère sans même le vouloir, c'était pas beau ça ? Fallait croire que j'avais un don ou un truc du genre. J'devrais m'improviser médium, ça m'semblait être un bon avenir. Ou l'alcool me faisait juste délirer ce qui était probable aussi. « Tu sais quoi, Stace ? On devrait aller écrire "Les garçons sont des cons" sur tous les murs de la ville ! » WHUT ? Réellement ? Mais c'était trop cool comme idée ça. J'étais grave partante. Tellement que je me levais immédiatement faisant presque tomber le tabouret. Oh ouais. On fais les délinquantes et on tag partouuuut. Bad idea. Vraiment. On pouvait avoir des gros soucis pour ça mais, j'y pensais même pas. J'trouvais juste ça amusant pour le coup. T'as de quoi écrire ? Vas y on va. Viens viens viens.

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Bon d'accord, ma mère ne s'appelait pas du tout Kimberley, j'avais menti. Mais c'était pour le fun, pour lui faire croire qu'elle avait des supers pouvoir ou un truc dans le genre, parce qu'on était tellement imbibées là qu'on pouvait parfaitement aller jusqu'à croire qu'on était de supers héroïnes. Oh, ouais ! J'aurais préféré avoir une mère qui s'appelait Kimberley, ça aurait signifié que je n'aie pas eu le déchet qu'on m'avait affublé comme génitrice. Oh, un verre. Rien que son image dans mon esprit me donnait envie de sauter par-dessus le bar pour vider toutes les bouteilles. Allez, NEXT SUBJECT. Je lui suggérais qu'on aille taguer les murs de la ville et, oh damn, elle était carrément partante. Elle se leva si vite que son tabouret en vacilla et son excitation me gagna rapidement puisque je me levai à sa suite, faisant carrément tomber le mien. « Oh ouais. On fais les délinquantes et on tag partouuuut. » Ouais ouais ouais, j'avais envie d'y aller là, maintenant, tout de suite ! « T'as de quoi écrire ? Vas y on va. Viens viens viens. » Ouaaais, je me baladais avec mon matériel de délinquante scotché dans le dos. Voyons, Stacey ! « J'suis sûre qu'on peut trouver ça dans une station service, ou une connerie du genre ! » Je la tirai par le bras après avoir jeté une liasse de billets sur le comptoir, sans lui demander son avis. En une minute on était sorties du pub et je lui criai, « Vite, vite ! Allons dégrader notre ville ! Peut-être qu'on finira au poste de police ! » dis-je en riant, la tirant toujours par le bras.

J'me donnais l'impression d'être une enfant. Le genre d'enfant totalement excitée et prête à faire des ravages si ont lui disait non. Allez savoir si c'était l'alcool ou quoi mais, depuis que Kimberley m'avait proposée ça, j'étais dans un état d'euphorie total comme si c'était la meilleure idée de tout les temps. Alors qu'au final ben.. On voulait juste taguer les murs comme deux adolescentes rebelles s'mettant contre la société. Pathétique ? Non. J'avais qu'on allait bien rire, c'était l'essentiel non ? Puis j'étais sûre qu'elle avait à peu près autant besoin que moi d'évacuer tout les trucs néfastes. Ouais.. On allait évacuer avant d'faire les serpillères. Good idea. « J'suis sûre qu'on peut trouver ça dans une station service, ou une connerie du genre ! » Ah ben elle avait rien sur elle. En même temps, logique. Qui s'balladait avec des bombes de peintures à moins d'avoir prémédité le tout ? Personne. Sauf moi peut être mais moi j'étais étrange donc ça comptait pas. Et en plus, j'avais rien sur moi. « Vite, vite ! Allons dégrader notre ville ! Peut-être qu'on finira au poste de police ! » Gaaaaad. C'vrai qu'si on se faisait chopper, on risquer de s'prendre une garde à vue. Not cool. J'mimaginais déjà avec les menottes et tout. Mais c'était mon cerveau d'bourré qui fonctionnait du coup, j'y prêtais pas vraiment attention non plus. J'crois que y a une boutique de nuit à deux rues d'ici. On trouvera notre bonheur là bas. Elle payait le tout et après un regard noir de ma part, on s'retrouvait finalement en pleine rue. L'air frais, mine de rien, ça faisait du bien. J'avais moins la tête qui tournait même si j'pouvais toujours sentir les effluves d'alcool emplir mon cerveau. Oh, j'suis sûre qu'on court plus vite qu'eux. On les perdras dans une rue et hop, tranquille émile. Passant mon bras sous le siens, je l'entraînais vers la rue cités un peu plus tôt avant de finalement débarquer devant une petite supérette de quartier. Bah fallait esperer qu'il ne vende pas que de la saucisse ici quoi.