Alyx R. Marshall ► Zippora Seven

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Damaged Memorie ou Anaïs et j'ai 4000 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à une pub.  Le forum est magnifique et chaleureux alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Zippora Seven comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Crick. Je fais environ ving lignes par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ Enjoy ♥
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

« Une pute ! C'est ce que tu seras, comme ta mère ! » me disait mon père. Je n'avais que huit ans à l'époque et dès ma naissance, ma vie était loin d'être comme les autres qui était  remplis d'amour et de bisounours. Avoir des parents toxicomanes et alcoolo, c'est pas tous les jours facile, c'est sûrement pour ça que depuis toute jeune, j'ai eu un comportement violent et rebelle envers les autres. Et puis je me suis calmée, le jour où j'ai découvert mon père, écroulé au sol, seringues et médicament autour de lui. Il était mort d'une overdose, je n'avais que 12 ans. On l'a enterré modestement, en fait, il n'avait eu le droit qu'à une croix en bois vus qu'on avait pas les moyens avec ma mère. De toutes manières, ils n'étaient restés ensemble que pour réussir à garder ce grenier miteux dans lequel on logeait, ils étaient loin de s'aimer. Du coup, ma mère à continuer à faire le tapin puisqu'on avait plus le choix. Je détestais ça, bien que je ne sois pas du tout proche de ma mère. Je voyais les hommes défiler et souiller ma mère qui s'en foutait, des fois, je l'entendais même prendre du plaisir sans le vouloir, dégoûtant. Alors, j'essayais de sortir dehors, histoire de ne pas assister à ça. Et puis elle aussi, je l'ai retrouvée morte un jour, en revenant de l'école, j'avais 15 ans. Alors on m'a placé en foyer, j'ai aussi eu le droit à des séances chez le psychologue qui n'ont mené à rien puisque je refusais catégoriquement de parler de cette vie merdique. Je me plaisais au foyer, j'avais quelques amis mais lorsque j'ai eu 18 ans, ils ont obtenu mon indépendance et ils m'ont virée, comme une malpropre. Faut dire aussi que la vie avec moi n'était pas de tout repos, j’enchaînais les conneries et me faisait systématiquement virée du lycée. D'ailleurs, je me demande encore pourquoi j'y suis allée là-bas puisque je n'ai pas eu mon diplôme. Je suis restée en contact avec une seule fille du foyer. Il n'y a qu'avec elle que je me sentais bien et avec qui j'aimais me confier et faire la fête. Sora.

« Alors, cette soirée ? » me demanda t-elle. Je lui souris alors, les idées pas très claires. « Géniale, mais j'ai connus mieux... Je suis complètement flinguée ! » Sora se mise à rire et me rattrapa au bon moment, juste avant que ma tête n'embrasse le sol. « Je vois ça ! » Je relevais la tête et la fixais en souriant, replaçant derrière son oreille une mèche brune derrière son oreille. Ses yeux bleus m’envoûtais, je me perdais dedans. « Arrête de me regarder comme ça, tu m'excite sale blonde ! » Un léger sourire étira mes lèvres, c'était la première fois que j'avais envie d'une femme, en même temps, j'avais toujours crus que j'aimais seulement les hommes, mais cela répondait à plusieurs questions que je m'étais posée. Sans vraiment réfléchir, mes lèvres se posèrent sur les siennes et nous partîmes dans un baiser passionné. C'est à 18 ans, que je découvrais que j'étais bisexuelle après une folle nuit avec une personne que j'estimais être seulement une amie.

Suite à cette soirée, je suis partie du foyer puisque l'on m'avait virée. Je revenais de temps en temps voir Sora mais nous n'étions pas en couple, en fait, on avait décidé de seulement prendre du bon temps ensemble lorsque l'on en avait envie et continuer d'être amies. Nous étions jeunes, on avait besoin de liberté et il était hors de questions que nous nous enfermions dans un couple, nous étions libérales et cela ne nous a jamais dérangées, bien au contraire. Et puis, elle est partie, désireuse de trouver sa mère en Afrique. J'ai essayé de rester en contact avec elle, mais on s'est perdue de vue, malheureusement.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, à l'âge de 19 ans, je n'avais  aucun travail, je n'étais pas à l'école et je n'avais plus aucune famille. Je m'étais toujours battue afin de ne pas devenir strip-teaseuse mais je n'avais plus le choix. C'est ainsi que je suis devenue strip-teaseuse. A la base, cela ne devais pas être plus que ça mais je ne gagnais pas assez et c'est là que mon patron me proposa d'aller plus loin. Refusant tout d'abord, ne voulant pas me rabaisser à ça, j'ai finis par accepter un an plus tard.

Cela va faire trois ans que je suis strip-teaseuse et prostituée. Même si je ne dis rien, cette situation m'agace au plus haut point mais je n'ai pas le choix. Grâce à ça, je peux louer un appartement digne de ce nom et ne pas être à découvert en fin de mois, même si j'espère secrètement pouvoir changer de « métier » un jour.