LIAM A. ARCKER ► steven r. mcqueen

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Hook et j'ai 28 ans. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à une ancienne tentative de perso, avec Ashley Greene en vava. Mais suite à des soucis de santé, je n'ai pas su rester parmi vous.  Le design, l'activité, l'accueil et la beauté du forum sont toujours au top alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Steven R. McQueen comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par class whore. Je fais environ 600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ On est la Minikeum génération  
   Je souhaite ▲
    adhérer un flood d'intégration (?)

Abruti. Connard. Ducon. A se demander pourquoi mes vieux m’avaient refilé un prénom puisque je n’ai jamais été appelé que par ces familiarités si douces à l’oreille. Ouais, autant dire que c’était pas l’expansion des bons sentiments et des mots doux à la maison. En même temps, quand on est éduqué de la sorte et qu’on a toujours connu que ça, ça choque pas en fait… Ca semble même logique, normal, banal. Peut-être pour ça que je me montre aussi poli et respectable avec les gens que je côtoie aujourd’hui… Vous savez bien ce qu’on dit : les chiens font pas des chats !

La vie à la maison ? Autant vous dire que c’était la misère. Ma mère n’avait pas un rond. Chômeuse professionnelle, elle préférait s’engraisser de malbouffe devant la télé plutôt que de bouger ses grosses fesses pour ramener du blé. Maussade et impossible à vivre, elle était presque au même niveau que mon vieux qui, pour sa part, n’était vraiment pas triste non plus dans son genre. Ce mec, j’ai jamais compris la logique ou le fonctionnement. C’était comme un magicien. Il me déposait avec sa bécane à l’école le matin, on avait plus un rond. Y passait me reprendre en fin de journée, et le voilà de retour avec plusieurs liasses de billets. Ouais, franchement, j’avais jamais rien compris à comment y faisait ! Je sais pas, peut-être qu’il volait, qu’il soudoyait ou braquait, allez savoir… Quoique, vu l’épave, cet abruti aurait été foutu de se descendre lui-même s’il avait dû tenir un flingue entre ses mains. Et quand je dis épave… C’était une véritable ruine, ouais ! Dans tous les sens du terme ! Car, c’est bien, monsieur ramenait de l’oseille… Mais deux heures après, on avait déjà plus rien. Fallait que ce saoulard aille se payer sa dose quotidienne de whisky et revienne aussi beurré que toute la Pologne… Sans oublier le lot de violence qui allait avec. Si j’avais le malheur de lui dire quoique ce soit, même si ça ne concernait pas son état, j’étais parti pour une bonne séance de coups de ceinture et j’en passe. Ouais, la joie internationale. Ce serait pas mon père, comment je lui aurais mis sa misère depuis longtemps à cet enfoiré… Enfin, on changera pas ses parents !

Bref ! Ca c’est pour l’enfance. Enfin, une partie tout du moins. Généralement, les sorties de fin de journée, ça le fait quand on est ado’, dans les quatorze-quinze piges. Ben je vous arrête tout de suite, ça c’est pour les petits joueurs et les gamins en culottes courtes. Perso, j’avais pas onze ans que je me retrouvais déjà à accompagner mon père dans les bars et à toucher à ma première bière. Au moins, en faisant ça, je me faisais pas braire au sein de ma misérable piaule, et ça adoucissait les rapports entre lui et moi. J’étais plus un jeune blanc bec sympa qu’un fiston encombrant et emmerdant à souhait. Si ça peut lui faire plaisir, j’allais pas le contrarier ! D’autant que, par le fait de ces petites sorties, je pouvais découvrir et me laisser ouvertement influencer par l’univers des motards et l’ambiance de leurs ‘clubs’. Vous savez, c’est gros tas de muscles, ou gras tas de bières sur pattes, qui roulent avec des bécanes pétaradantes en jonglant autant avec l’alcool et les femmes dans une suffisance totale ? C’était mon modèle de vie. L’image qui me séduit aussi jeune ais-je pu été. Et un idéal que je voulais d’ores et déjà atteindre : la suffisance de pouvoir me croire libre, tout permis, libre d’accès à tout ce que je pouvais vouloir faire, à tout ce que je désirais. Être maître de mon existence sans m’encombrer de raison, de sagesse ou d’un excès de moralité. Bon, d’accord, mon père était un piètre exemple de cette communauté. Je me voyais pas finir ventripotent et puant l’alcool et la misère comme lui. Mais sa bande, ses potes, eux, ils me faisaient rêver ! Être un aigle de la route, c’était être un aigle de sa propre vie : aucunes limites ! Tel serait mon crédo désormais.

Avec l’adolescence, je me suis un peu plus affirmé. Grâce à un ami, je découvris les plaisirs de la boxe anglaise. Ceci dit, très rapidement, je me rendis compte que la rage qui sommeillait en moi avait souvent besoin de plus. Dès que je me retrouvais dans un match d’entraînement, je me retrouvais comme une pile électrique enragée qui y allait autant de ses poings que de ses pieds, de ses genoux… De tout ce que j’avais et qui était capable de me faire cogner mon adversaire. Mon coach de l’époque a préféré limiter la casse. Il m’a donc guidé vers un véritable sport de combat. Un véritable sport qui me correspondait cent fois plus : le FREE-FIGHTING ! Bordel, quel plaisir, quel soulagement et quelle libération ! Les gens comprennent rarement l’utilisation qu’on fait de la violence. Mais croyez-moi, essayer une fois le free-fight et vous l’adopterez immédiatement. Que vous preniez une dérouillée ou non, vous vous sentez plus vivant que jamais après un de ces combats. Vous tremblez, vous vibrez. Votre corps est libéré d’une énorme tension et vous avez ce soulagement qui vous rend presque euphorique à souhait. C’est grisant. Planant. C’est presque aussi jouissif que de s’envoyer en l’air avec une bimbo de premier choix ! Car oui, ne croyez pas que mon adolescence n’a été que de me bastonner avec d’autres bonshommes enragés. L’adolescence a surtout été un véritable foutoir ! J’y ai rapidement perdu ma virginité. J’ai accentué mon goût pour la bière et l’alcool, tout en y joignant le plaisir de quelques pétards, de pilules, de cachets et de poudre blanche. J’y ai découvert les plaisirs de la chair et les joies du sexe, sans de réelles limites d’ailleurs. Et c’était un pied d’enfer ! Le tout en même temps que je délaissais un peu la pauvreté de mes parents, histoire de me faire mon propre pognon. Mon opportunité ? Celle d’avoir pu bosser dans le bar d’un ami à mon vieux. Il m’a laissé faire mes premières armes en tant que serveur et puis de barman au fil du temps.

A vingt ans, je sortais enfin de la terminale avec mon diplôme en poche. De base, je m’en serais jamais encombrer. Mais le pote du vieux, et accessoirement mon patron, m’avait encouragé à avoir au moins mon diplôme de secondaires. Sans ça, je pourrais vraiment rien faire. Libérer de cette formalité, c’était à mon tour de jouer le jeu et de faire en sorte de tirer les bonnes cartes pour me poser. Et quoi de mieux pour se lancer que de se tirer de sa propre ville ? Ouais, Boston c’est bien joli mais j’avais envie d’un autre environnement. De quelque chose de plus ‘vivant’ et de plus jeune surtout ! Voilà comment je suis arrivé à Cambridge, 20 ans, un sac de fringue à la main et un paquet de billets pour me dégotter une chambre où passer la nuit quelques jours… Faut le temps de se faire une situation pour s’installer : voilà comment j’ai pris le pli d’écumer les bars, non pas pour me bourrer le coco, mais bien pour me dégotter un job. J’ai fait un peu de tout, du simple bar de restauration à la boite branchée en passant par la discothèque miteuse ou encore le bar à cocktail prisé. De semaines en mois, j’ai accumulé les jobs et, autant par ma belle gueule que mon naturel assez cash, je suis autant parvenu à me faire de bons pourboires qu’à me faire détester par certains clients. Il en faut pour tout le monde comme on dit ! Quoiqu’il en soit, c’est en vivotant de boulots en boulots que je me suis de plus en plus intéressé à la musique… Et plus particulièrement à la place de DJ : ça paye nettement plus que serveur, et ça séduit facilement plus les nanas aussi ! Puis, ça m’intriguait autant que ça m’attirait. Alors, petit à petit, j’ai appris sur le côté tout ce qu’il y avait à savoir sur le mix, sur le matériel d’un DJ digne de ce nom, tout en élargissant mes connaissances et ma culture musicale.

Il y a un peu plus de trois ans d’ici, j’ai eu l’opportunité de ma vie : celle de me retrouver, là où je bossais, à devoir assurer le remplacement d’un DJ qui devait être là mais, finalement, n’avait pas pointé le bout de son nez. C’était ma chance, je l’ai prise au vol et ça a payé ! Depuis ce jour, j’ai peu à peu laisser les postes de serveurs et de barman pour ne devenir exclusivement que DJ. Et vous savez quoi ? Eh bien c’est le kiff total ! Comme quand j’avais dix ans, je mène ma vie dans une sensation de plaisir et de liberté tel que je l’avais désiré. J’anime mes petites soirées à droite à gauche, que ce soit dans un bar ou au sein d’Harvard. J’enchaine les conquêtes et les jolis petits lots à la pelle. Je me nourris de mon alcool et de mes drogues au rythme que je l’ai décidé. Je bastonne sur le côté histoire de me libérer de toute frustration éventuelle… Et je ne cesse d’admirer ce monde où je considère que tout m’est dû. Y a que l’audace qui paye, j’en sais quelque chose, alors je vais pas me priver de continuer ! Ma seule entrave ? Celle d’avoir accepté de bosser principalement dans un bar branché de la ville… Mais vu les serveuses et la clientèle féminine, j’aurais été con de refuser ! Quand j’aurai tout écumer, peut-être que je me tirerais ailleurs, allez savoir ! En attendant, j’ai peut-être pas une vie de Cendrillon… Mais Cendrillon c’est jamais qu’une trainée alors !