Adam Antoni Androkov ► Adrien Sahores

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Marine et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  j'ai littéralement adoré le design et le context m'a séduité alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Adrien Sahores comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par applestorm. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Despe !.

   Mot de la fin ? ▲ Kawabangaaaa!
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

Adam claqua la porte de sa chambre et descendit les marches deux à deux. Il faisait cela tous les jours, en général avant le lever du soleil. Il jeta un oeil à sa montre, un objet dernier cri qui lui avait couté un petit paquet d'argent. Il n'était pas encore 7h du matin et le jeune homme s'en allait courir. C'était le seul moment de la journée qu'il s'accordait pour faire du sport, pour littéralement se vider la tête. Il avait essayé de se mettre à tous ces sports dit de riches, comme le golf, ou le tennis, mais il avait toujours trouvé que courir était un combat bien plus interessant. Parce que c'était un combat contre lui même, et que la performance ne dépendait pas de matériel ou d'éléments extérieurs. De plus, les endorphines délivrés par le sport lui permettait de commencer la journée d'une manière positive. En tout cas il l'essayait, surtout dernièrement. Ne pas penser à la bombe qui avait explosé sur le campus. Ne pas penser non plus à cette famille beaucoup trop encombrante, même si elle se trouvait à des centaines de kilomètres de lui. Ne penser qu'à lui même, se concentrer. Garder en tête l'objectif principal : se construire un véritable destin.

Le pavé défile sous ses pas, et il regarde autour de lui. Lui le fils de tres bonne famille, lui qui a vécu dans plusieurs pays. Maintenant, c'est à lui de faire sa vie, et pour cela, il a choisir Harvard. Le choix n'avait pas été facile entre Yale et Harvard, mais la seconde l'avait emporté. Pourquoi? Parce que son père n'avait toujours eut que ce mot à la bouche, que cette université comme marque de fabrique des grands hommes. Harvard résonnait en lui comme une comptine d'enfance, comme un leitmotiv tellement vieux qu'Adam se pensait né avec. Il avait entendu ce nom tellement de fois qu'aujourd'hui, il se demandait bien à quel âge son père avait commencé à lui rabacher. Depuis sa plus tendre enfance en Pologne surement. Peut être même depuis sa couveuse de Varsovie qui sait?

Car Adam, malgré un prénom assez international, n'était pas américain. Quand on prenait la peine de lire son identité entière sur son passeport, on voyait Adam Antony Androkov. Nom à consonnance polonaise s'il en était... Pourtant, aujourd'hui, plus rien d'autre ne tendait à montrer qu'il était polonais. Il n'avait plus aucune pointe d'accent en américain, son physique ne faisait pas slave, et il consommait plus de bourbon que de vodka. Bref, Adam s'était américanisé presque à outrance, et avait fait du mode de vie des USA son propre crédo. La consommation, les mythe fondateur tel que celui du self made man, l'argent dépensé dans des achats tous plus luxueux et ostentatoires : Adam était devenu un fils de riche à la mode US. Il n'avait vécu que douze ans dans son pays d'origine, la Pologne. Douze années dont il ne se souvient évidemment pas totalement, mais douze années qui montraient déjà les prémices de ce qu'il allait devenir ensuite...
La famille Androkov était connue en Pologne pour sa richesse qu'elle avait obtenu en étant aux commandes de l'empire médiatique numéro un dans le pays. C'était une véritable histoire de famille qui remontait à plus d'un siècle, quand l'ancêtre d'Adam avait pris le controle du journal le plus populaire de Pologne. Ensuite, ses descendants avaient repris l'affaire, diversifiant ensuite leur activité avec l'arrivée de nouveau média. Aujourd'hui, les Androkov sont à la tête de quatre chaines de télévision du top 5 polonais, et mettent peu à peu la main sur les réseau de distribution d'interner dans le pays. Qui a parlé d'hégémonie? C'est totalement le cas. La famille sait parfaitement comment faire de l'argent, comment les investissements sont la clef pour le lendemain. Ce qu'il faut bien comprendre avec cette famille, c'est qu'aucun individu n'est laissé seul : tous participent à la société familiale, tous tentent de faire prospérer, à leur manière, le nom et le compte en banque des Androkov. Ce fut dans cette optique qu'Andrev et Julia Androkov éduquèrent leur fils : qu'il prenne la suite, qu'il fasse briller ce nom de mille feux, qu'il soit la relève. Vingt-deux ans apres, c'était ce qu'Adam comptait bien faire. Se construire un destin, par lui même, bien qu'en utilisant les ressources familiales, et graver son nom dans l'histoire. Mais Adam avait bien retenu la leçon de son père. Tout n'était plus dans l'argent à présent, il fallait obtenir une certaine crédibilité à travers la respectabilité. Le jeune homme avait vite compris qu'à présent, l'argent seul n'était plus suffisant pour que son nom reste gravé dans le marbre. Si cela avait été suffisant, Adam aurait suivi la voix familiale, le commerce, le marketing, et c'est tout. Mais il aspire à plus, et c'est à travers le droit qu'il a décidé de laisser sa trace.

L'asphalte défilait sous ses pas. Jamais il n'avait courru en Pologne. Un peu avant ses douze ans, il avait déménager à New York avec son père. L'entreprise familiale avait décidé de s'implanter en Amérique et pour ce faire, ils avaient acheter des capitaux dans un grand groupe américain de télévision. Andrev, Julia et Adam avaient donc immigrés. Les souvenirs d'Adam concernant la Pologne avant son départ ne sont plus tres nombreux à présent. Il se souvient d'une immense maison avec une salle de jeu qui lui était dédiée. Il se souvient être elevé par deux nourrices dont il avait oublié les prénoms à présent. Il se souvient également du faste des fêtes et autres galas auxquels il était obligé de se rendre en compagnie de ses parents. Seulement, ce genre d'événéments mondains ne s'arrêta pas avec son déménagement. Tous les trois mois, il devait retourner au pays, faire comme une sorte de pélerinage avec sa famille lors des grandes réunions de l'empire Androkov, ainsi que pour exposer leur réussite à l'américaine à présent. De plus, la famille fut vite intégré au gotha mondain New Yorkais de par son argent et par sa longue tradition, alors les galas et autres mondanités continuèrent de l'autre coté de l'atlantique. Cela permis à la famille Androkov de voir son nom se diffuser largement sur le territoire américain et cela aura surement permis à Adam d'avoir de meilleures chances d'intégrer une université de l'Ivy League. Quoi qu'au fond, ses notes seules auraient pu suffire, mais un patronyme célèbre aide toujours, n'est ce pas?

Toujours entouré en permanence par ses parents, ou par les substituts de ceux-ci qui se trouvaient être des profs à domicile et autres précepteurs, Adam avait été littéralement brillant sur le plan des études. Sur le plan personnel, beaucoup moins. Une enfance et une adolescence passé avec une cuillère en or massif dans la bouche avait fait de lui un jeune homme hautain, un peu prétentieux, mais un jeune homme qui savait ce qu'il voulait et qui l'obtenait toujours. Cette soif de résultats s'est peu à peu muée en une soif de pouvoir, assurément alimentée par sa famille. Il compris que si l'argent pouvait aider à avoir du pouvoir, c'était aussi surtout la connaissance et les relations qui aidaient le plus. Alors Adam s'appliqua à adopter les codes de ses congénères, de ce milieu doré qu'il fréquentait et dont il était persuadé qu'il pourrait être un tremplin pour l'avenir. Il mit sa propre personnalité entre parenthèse, ne se concentrant que sur l'image extérieure qu'il voulait faire ressortir. Celle d'un jeune loup, gosse de riche, aux dents longues mais dont le sourire vous aurait pousser à lui décrocher la lune s'il vous le demandait. Pourtant, au fond de lui, Adam ne ressemblait pas tout à fait à cette image. Au contraire, ses fêlures étaient nombreuses et profondes.

Cette pression familiale de la réussite était à la fois une motivation et une source d'énervement pour lui. Certes il était fier de son nom, il ne reniait absolument pas d'où il venait, il les remerciait même pour les moyens non négligeables qu'ils avaient mis à sa disposition, cependant, il voulait laisser sa trace par lui même. Pas comme membre de la famille Androkov, non, il voulait qu'on se souvienne de lui pour son propre parcours. Il voulait un destin unique, qui n'appartiendrait qu'à lui. Il ne voulait pas que la gloire des Androkov l'éclaire, il voulait briller encore plus que son nom de famille ne l'avait jamais fait. Mettre de la distance entre lui et eux, c'était une priorité. Depuis des années, il s'était senti enfermé, prisonnier de sa propre famille, et surtout de ses parents. Il voulait sortir de leur jouc, briser ces chaines dorées qui avaient pourtant été si importante pour accéder à Harvard. Adam a littéralement peur de finir seul, dans l'oubli. Il a également peur d'être commun, de n'être qu'un parmi tant d'autres, si bien que ça le reveille parfois la nuit, des goutes de sueur froide tombant sur son visage encore endormi. De plus, derrière cette façade d'être prétentieux et hautain se cache un jardin secret, une personnalité plus appréciable, plus douce, qu'Adam ne montre absolument jamais de peur de parraitre faible. Quoi qu'il arrive, les apparances passeront toujours avant le reste...

Combien de kilomètres avait il courru jusqu'ici? Il n'en savait absolument rien. Totalement perdu dans ses pensées, il n'avait même pas vu le soleil se lever, ni les premiers étudiants commencer à sortir de leur maison. Il adressa un vague sourire à une fille qu'il avait connu à soirée étudiante. La fille d'un diplomate français dont il avait déjà oublié le nom. Il faut dire qu'Adam aime fréquenter un maximum de soirée entre genre de son monde, alors qu'il est relativement rare qu'il se mêle, par exemple, aux boursiers du campus... C'est ainsi qu'à été faite son éducation, sur la base d'une sorte de racisme économique et social mais étrangement, il a parfois envie d'en sortir, de renoncer à ce genre de carcan. Mais il est, dans le même temps, totalement conscient que cela ne l'aidera probablement pas à avancer, à réussir, à gagner ce pouvoir qu'il désire tant. Seulement voila, avec une telle dualité, un tel combat intérieur, comment réussir à trouver un équilibre pour atteindre ses objectifs? En temps normal, courir aide le jeune homme à réfléchir, à prendre des décisions. Il est seul face à lui même, seul face aux obstacles également, alors il peut se concentrer. Mais aujourd'hui, alors qu'il s'apprête à rejoindre le péron de la maison dans laquelle il habite, Adam n'était pas plus avancé sur ses incertitudes qu'avant de partir courir ce matin. Aucun air inquiet ne transparraissait sur son visage, mais à l'intérieur, l'inquiétude le gagnait un peu plus chaque jour. Comme si cette si grande confiance en soi se craquelait et que lui ne pouvait qu'essayer de recoller les morceaux à la colle Uhu... Bref, aucun combat n'était encore gagné pour Adam.