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Noëlia Kasey dit « Princesse » ◈ âge : 21 ans ◈ date de naissance: 4 février 1993 ◈ origine : québecoise ◈ groupe : futur cabot house ◈ qualité: à l'écoute ♠ passionnée ♠ gentille ♠ ambitieuse ♠ caractérielle ♠ énergique ♠ franche ◈défaut: superficielle ♠ violente ♠ ne donne pas sa confiance facilement ♠ détachée ♠ blessante ♠ antipathique (par moment) ♠ secrète ♠ méfiante (parfois trop) ♠ impatiente ♠ compétitive (veut toujours être la meilleure) ♠ inconsciente ◈ autre: fêtarde ♠ dragueuse ♠ charmeuse ♠ sur le pied droit elle c'est fait tatouer la date de naissance de sa mère ♠ toujours à la pointe de la mode ♠ prend parfois de la drogue. ๑ feat Alexis ren _ | ✎ Mon histoire Vous connaissez tous les contes de fées et bien moi je vais vous parler des cauchemars de fée. Personnes n’y prête attention parce que tout le monde veut croire que le monde est parfait. Dans ma vie c’est exactement ce qu’il s’est passé, j’ai vécu un enfer (enfin ma mère, mon frère et moi) mais personne voulait nous croire. Le 4 février 1993 était un jour de neige. Le ciel était blanc, il n’y avait pas de soleil et dehors, il faisait -10°C mais ça n’avait que trop peu d’importance pour la famille Torres. Ce jour-là était l’un des plus beaux jours de leur vie. Après presque neuf mois d’attente, leur petite princesse allait enfin naître, ils allaient avoir un deuxième enfant alors peu importe qu’il fasse du soleil ou qu’il pleuve, rien ne pourrait cacher leur bonheur. Ce fut donc le 4 février 1993 à quinze heures que je poussais mon premier cri et que j’offrais ainsi la chance à mes parents d’avoir un deuxième enfant (six ans après le premier) et à Matteo de devenir grand frère. Mon père était un PDG d’une entreprise multinationale connu dans plusieurs pays et ma mère était mannequin. J’avais de l’argent, des parents qui en apparences était merveilleux, alors oui on pouvait dire que j’avais tout pour être heureuse mais c’était seulement en apparence. ce que tout le monde ignorait c’était que mon père était un alcoolique. Chaque soir, quand il rentrait - et en général ce n’était pas avant vingt-trois heures – il était saoul. Ma mère faisait de son mieux pour nous élever mon frère et moi mais je voyais bien qu’elle avait dû mal. Chaque soir je les entendais se disputer à cause de nous, de l’addiction de mon père et Matteo faisait tout pour me tenir éloigner de tout ça en m’emmenant le week-end au cinéma ou dans d’autre lieux afin que je ne sois pas à la maison quand nos parents se disputaient. Mais au départ, ce n’était pas des cris, des hurlements et des pleurs mais voilà, le 30 mars 2001 ça c’était empirer. Contrairement à d’habitude, je n’étais pas rentrée de l’école avec mon grand frère maiss avec ma mère parce qu’elle avait eu un rendez-vous avec mon institutrice car j’avais des mauvaises notes et que si je ne m’améliorais pas j’allais devoir redoubler. A la différence de mon frère, je n’arrivais pas à faire semblant que tout allait bien et l’ambiance qu’il y avait chez moi avait des répercutions sur mon travail. Ma mère le comprenait mais mon père… il ne voulait rien savoir. J’étais dans ma chambre avec mon frère et j’attendais avec appréhension le retour de mon père. Matteo essayait de me faire rire mais ça ne servait à rien, j’avais trop peur de ce qui allait m’attendre dans les heures qui allaient suivre. Lorsque les pas de mon père se firent entendre dans les escaliers, mon frère me serra fort contre lui. Mon père ne prit pas la peine de frapper, c’était à la limite s’il n’avait pas défoncé la porte. Dans ses yeux, je voyais la colère, la fureur et je savais que cette soirée allait mal terminer et qu’après, rien ne serait plus jamais comme avant. « Sort de cette chambre ! » fut la première chose que mon père hurla à mon frère. Mais lui ne voulais pas. Il m’avait fait la promesse de toujours me défendre contre mon père et je savais qu’il allait la tenir cependant, mon père n’était pas près de le laisser gagner. Ce fut donc en le tirant par les oreilles qui le fit partir. Moi, je me faisais la plus petite possible en espérant que j’allais pouvoir disparaitre. « Est-ce que je t’avais dit ce qui allait arriver si tu n’augmentais pas tes notes ? » Je baisais immédiatement la tête. De toute façon, que je réponde oui ou non ça ne changerait rien à la situation. « Répond-moi Kasey ! Et regarde-moi quand je te parle ! » Sa voix résonnait dans toute la pièce et moi, j’étais incapable de prononcer le moindre mot. J’avais peur, enfin non, j’étais terrifiée. Aucun mot ne voulait sortir de ma bouche, les mots restaient coincé dans ma tête. A plusieurs reprises j’ouvris la bouche mais aucun son n’y sortait. Plus mon père s’approchai de moi, plus je me recroquevillais sur moi. Je ne voulais qu’une seule chose : disparaître. Sans que je ne le vois venir, mon père me donna une violente gifle qui me fit projeta en arrière et je me cognais la tête contre le mur. Ma seule réaction fut de me mettre à pleurer et plus je pleurais, plus mon père me frappait. J’ignore combien de temps et combien de coups j’ai pris avant que ma mère daigne venir à mon secours. Mais aujourd’hui, je me dis qu’elle aurait mieux fait de s’abstenir. Au final, mon père à retourner sa colère contre ma mère. Ils hurlaient tellement fort que même s’ils étaient partis dans leur chambre je savais exactement ce qu’il se passait. A partir de ce soir-là, en plus des larmes et des hurlements à chaque disputes se sont rajouter les coups mais pas seulement sur ma mère, également sur moi. Jusqu’à mes douze ans je me suis laissé faire. J’encaissais sans jamais ne rien dire parce que je ne voulais pas que ça se retourne contre ma mère ou contre mon frère. Quand on sortait de la maison, on faisait comme si on était une famille normale, on gardait la tête haute parce qu’on avait bien trop honte de ce qu’était devenue notre famille enfin si on peut appeler ça une famille parce que très sincèrement selon moi, c’était tout sauf une famille. Le 18 août 2005 j’étais dans ma chambre parce que j’avais été punie. Je ne me souviens plus ce que j’avais fait. De toute façon, il n’en fallait pas beaucoup à mon père pour qu’il me punisse. Donc j’étais seule dans ma chambre, ma mère était à une séance photo, mon père au travail et mon frère était dans le jardin. Allongée sur mon lit, il me vint une idée. A ce moment-là, j’étais sûre que c’était la meilleure et la seule chose à faire : j’allais tuer mon père. Ainsi, on pourrait tous avoir une belle vie. Ce fut donc rapidement que je descendis dans la cuisse et attrapa le premier couteau de cuisse que je trouvais. J’avais décidé de mettre mon plan à exécution dans la soirée. Je ne savais pas réellement comment j’allais me débrouiller je savais seulement que j’allais enfoncer le couteau dans la poitrine de mon père. Je ne réfléchissais pas vraiment aux conséquences, je voulais simplement qu’on est plus à vivre l’enfer qu’on vivait. Comme personne n’était décidé à nous aider, j’allais nous sortir de la moi-même. J’attendis que tout le monde soit couché pour me relever et faire ce que j’avais prévu de faire. Je tremblais de tout mon être. J’avais peur et je n’étais pas sûre de moi. Dans une partie de ma tête, il y avait un ange qui me disait de ne pas le faire et dans une autre partie il y avait ce démon qui m’encourageait à continuer. Habituellement j’aurais écouté l’ange mais pas cette fois-là. Je pris une grande inspiration et j’appuya sur la poignet mais… Alors que j’allais rentrer ma mère en sortit. Je cachais le couteau dans mon dos mais apparemment pas assez rapidement puisqu’elle le vit. Sans rien dire. Elle me le prit des mains. J’avais seulement besoin de la regarder pour savoir qu’elle savait ce que j’allais faire avec ce couteau. Sur ce, elle me renvoya dans ma chambre et ce fut la dernière fois que je la vis vivante. Le lendemain ce fut des cris qui me réveillèrent. La dispute dura plus d’une heure et d’un coup j’entendis un hurlement puis plus rien. Un, deux, trois, quatre… je me mis à compter les secondes pour réussir à me calmer. C’était à deux cent que mon frère arriva en trompe dans ma chambre. « Kas’ dépêche-toi de t’habiller, il faut qu’on y aille. » Hébétée je le regardais. A plusieurs reprises je lui demandai ce qu’il se passait mais pas une seule fois il me répondit. Alors qu’il me tenait fermement par la main je réussis à me dégager et courut jusqu’à la chambre de mes parents. Mais j’aurais mieux fait de m’abstenir. Quand on dit que la curiosité est un vilain défaut, c’est la réalité. Ma mère était par terre, baignant dans une mare de sang, un couteau planté dans la poitrine et mon père, il était… je n’en savais rien. J'étais là, en plein milieu la pièce et je hurlais jusqu'à ne plus avoir de voix. « Kasey vient là, il faut qu’on parte ! » Me dit m’ont frère en me tirant par les bras. J’étais incapable de bouger, trop choquer parce ce que je venais de voir. Jamais je ne serais ce qu’il c’était réellement passé ce matin-là. Matteo fut obliger de me porter jusqu’au commissariat. Il voulait dénoncer notre père pour le meurtre de notre mère. A présent ça faisait trop semaines que j’étais allé au commissariat et que j'avais perdu l'usage de la parole et deux semaines que j’avais repris les cours. J'avais préféré me murer dans un silence pour ne jamais à dire ce qu'il c'était passé ce fameux matin. Mon père avait été arrêté et interrogé pendant vingt-quatre heures mais les gendarmes ne l’avait pas gardé. Comme tous les jours, mon frère était venu me chercher à l’école mais il avait avec lui deux sacs. Un m’appartenait et l’autre était à lui. « Ne pose pas de question, je t’ai fait la promesse que toujours je te protègerais et aujourd’hui c’est encore le cas. Je suis majeur alors je peux partir et je t’emmène avec moi. » On a pris un bus et on est parti pour Ottawa. A présent je m’appelais Noëlia Lowe : Lowe en hommage à ma mère et Noëlia parce que c’était mon troisième prénom. Avec l’argent que notre mère nous avait mis de côté, on avait assez d’argent pour vivre jusqu’à notre mort sans travailler. Les trois premières années, on déménageait tous les ans. Tous les ans, j’allais dans une école différente, j’étais obligée de me faire de nouveaux amis, de m’inventer une vie. Après Ottawa on était allé à Chicoutimi puis Churchill ensuite Prince Rupert et on avait décidé de poser nos valises à Fort Simpson. J’avais quinze ans et j’en avais marre de devoir sans cesse déménager. J’avais réussi à me faire un petit-copain qui m'avait fait retrouver l'usage de la parole et je refusais de quitter cette ville. J’avais enfin trouvé mon chez moi. Mais le 17 mars 2010, à cause de mes caprices de gamine, la police nous retrouva. C’était en pleine nuit, il devait être environ une heure du matin lorsqu’on entendit des énormes coups frapper à la porte. Exactement comme le matin où ma mère était morte, mon frère rentra précipita dans ma chambre. « Noëlia, il faut que tu t’en aille. On savait que ce jour arriverait. Tu es grande et je sais que tu vas t’en sortir sans moi. » Il me regarda et me prit dans ses bras. « Prend ton sac et va-t’en loin, change de pays et ne reste jamais plus de six mois dans une même ville, Tu m’as bien compris ? » J’hochais la tête. Je le regardais une dernière fois parce que je savais que plus jamais je ne le reverrais. Albany, Corbin, Williamstown, Jerseyville, Hinsdale, Akron, Tallmadge, Dallas, Brooking, et j’en passais. Tous les trois mois je déménageais. Mais lorsque j’ai eu dix-huit ans, Je me suis installée dans le Massachussetts. Tant pis si on me retrouvais, tant pis si je finissais en prison ou que je devais retourner vivre avec mon père. J’avais pris des cours d’auto défense et j’étais capable de me défendre. Je n’étais plus la petite fille sans défense qui servait de punching ball. Je voulais avoir une vraie vie et je voulais aller à l’université. Malgré tous mes déménagements, j’avais réussi à avoir une scolarité plus ou moins normale et un diplôme de fin d’étude. Aujourd’hui, ça fait six ans que je suis en cavale et que chaque jour je vis avec la peur qu’on me retrouve. Aujourd’hui ça fait trois ans que je suis dans le Massachuetts à l’université d’Havard et que je suis mannequin (en hommage à ma mère). Aux yeux de tout le monde je suis Noëlia Lowe mais en réalité je suis personne, je n’hésite pas. Ainsi j’achève mon cauchemar de fée. Ce qui se passera ensuite je ne peux vous le raconter, seul l’avenir nous le dira ! |
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