Devanya இ Rumor in s.t petersburg

Laisser Alessia et Kenny cet après midi avait été dur. Kenny m'avait demandé de rester pour qu'on puisse passer du temps à trois, mais j'avais des obligations ... professionnelles dira-t-on. Aujourd'hui, était le premier jour de répétition de ma pièce de théâtre. En effet, durant la fin d'été, lorsque tous le monde rentré à Harvard, j'avais lancé un casting afin de choisir les personnes qui serait sous mon commandement durant quelques mois. Ce n'était pas pour des raisons artistiques loin de là. C'était plus pour retrouver mon statut. Retrouver la Reine des glaces qui était en moi. J'avais l'impression de me ramollir entourait de ma famille. Il est urgent qu'Andy revienne. Le choix de mes acteurs n'a pas été fait au hasard non plus parce que dans le lot de tête de turc , il y'a ma préféré. Devyn Gale. Je me fais une immense joie de le diriger. J'en exalte d'impatience. D'ailleurs, il est en retard. Je regardais ma montre en tapotant mes ongles contre la table tandis que d'autre personne se chargeait de monter le décors. Je n'avais pas choisis n'importe quel spectacle dansant puisque c'était celui de mes Ancêtre. L'histoire d'Anastasia Romanov. Autant raire dans l'originalité. Un spectacle qui porte mon nom, mais n'allais pas croire que ça ne m'importait pas. C'était important pour moi. C'était l'histoire de ma famille, l'histoire de mon pays. J'avais choisis Devyn pour jouer Dimitri et mon Dimitri n'avait pas intérêt d'être en retard. C'est lorsque j'entendis la porte s'ouvrir sous un souffle coupé que mon sourire apparu. Que le jeu commence. Tu es en retard ! A cause de toi, tout tes amis vont rester une heure de plus ce soir. Quelques minutes de retard, une heure de plus, c'est équivalent non ? J'espère que tu as tes chaussons de danse au moins et mon café
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Tu étais aux anges, réellement. Tu ne participais pas encore souvent à des castings pour des rôles, privilégiant généralement les pièces organisées par la section, mais tu n'avais pas su résister à l'attrait de celle ci. L'histoire d'Anastasia Romanov etait grandiose et le rôle principal masculin t'avait rapidement intéressé, au point de tenter les auditions. Bien sûr, pour être aussi heureux, c'était que tu avais été pris, et ceka ne semblait même pas les déranger que tu travailles à côté, au risque d'avoir un peu de retard parfois. C'était le cas aujourd'hui, ce qui t'embêtait clairement pour le premier jour. Ce fut donc essoufflé après avoir couru tout le chemin entre la bibliothèque et le théâtre que tu arrivas enfun à destination avec cinq petites minutes de retard. Heureusement rien n'avait commencé, ce qui te rassura jusqu'à ce que tu entendes la remarque cinglante d'Anastasiya. Mais... j'avais prévenu et tout le monde était d'accord aux auditions. C'était clairement injuste et tu comprenais les regards noirs que l'on te jetait, mais cela n'empêchait pas la gêne de te rendre rouge tomate. C'était là un bien mauvais début, et cela continua ensuite, ne te laissant pas de répit. Autant tu jugeas préférable d'ignorer le café... autant l'histoire des chaussons de danse te laissa bouche bée. Excusez-moi... mais vous m'avez engagé pour du théâtre et n'avez jamais parlé de danse... je ne suis pas du tout danseur. Il y avait méprise là ou un gros quiproquo, et il fallait tout remettre à plat... et vite.

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J'attendais que le rôle masculin, principal, arrive. Devyn. J'avais une certaine rancoeur contre cet homme et quoi de mieux que de créer une pièce, de le faire intégrer le premier rôle pour l'exploiter et lui faire vivre un enfer. J'avais par moment l'impression d'être diabolique, mais soit, ça me rendait heureuse, ça me permettait d'avoir un plus sur mon cv, bien que j'aurai pas à chercher bien longtemps du travail par la suite. Le trône de Russie me voilà, sauf que ça faisait toujours bonne impression de voir l'investigation qu'on peut avoir dans de nombreux club d'Harvard. La porte d'ouvrait. J'entendais une respiration bien trop irrégulière et faiblarde. Ca devait être la sienne. Celle de Devyn. Mais mais .. dis-je en le refaisant avant de froncer les sourcils Y'a pas de mais, t'es en retard pour le premier jour de répétition, on voit que ça te tiens à coeur tout ça Clairement, je n'avais pas envie que mon spectacle prenne du retard parce qu'un étudiant n'était pas assez riche pour avoir le loisir de ne pas travailler. Si t'es pas capable d'assumer, tu peux prendre la porte et je dirais à ton professeur que tu n'as pas su gérer les deux lui dis-je avec un petit sourire. J'étais aussi très perfectionniste, je n'aimais pas être en retard surtout lorsque j'étais engagé dans quelque chose. Avec Kenny et mes amis c'était autre chose. Ne dis-t-on pas que faire du théâtre c'est prendre des risques, c'est se mettre à nu, c'est découvrir une autre part de soit .. alors tu n'es pas bon danser aujourd'hui, mais je peux t'assurer qu'à la fin des répétitions tu seras un excellent danseur, quitte à avoir les pieds en sang pour ça je me levais, j'allais vers la scène en faisant un signe de tête à Devyn pour qu'il la rejoigne avant de donner toutes les indications possible. Une fois fait, j'avancé vers mon Dimitri pour lui donner une tenue de danse masculine, débardeur et pantalon moulant sans oublier les chaussons. Après que chacun d'entre nous soit revenu de nos vestiaires respectifs en tenue ,je l'entrainais vers la barre, loin du groupe, puisque tous le monde avait une tâche à faire et que pour ma part il fallait que j'apprenne à danser à Devyn. On va commencer par s'échauffer lui dis-je comme aurait pu le dire une de ses professeurs de danse classique, charismatique est assez stricte.J'aurais pu intégrer la plus grande troupe de danse de Russie devenir l'une de ses talentueuse ballerines si je n'avais pas une autre destinée déjà tracée, alors je pouvais bien m'occuper de son cas. On va commencer par des flexions extensions, ensuite tu poseras ta jambes sur la barre que je puisse voir à quel point tu es ... souple
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Si cette pièce te tenait à coeur ? Bien évidemment, tu n'y aurais pas participé sinon, et tu étais toujours partant pour faire du théâtre. Le thème te semblait également prometteur, et tu ne te serais enfin pas battu pour le rôle masculin principal si tu n'avais pas réellement voulu t'y investir. De même, tu détestais arriver en retard pour quoi que ce soit... mais tu ne pouvais pas faire tout ce que tu voulais dans ton travail, tu y étais fortement engagé et ce depuis plus longtemps. Si tu faisais un pas de travers, tu ne serais peut-être pas viré, mais tu perdrais la confiance que tu avais réussi à acquérir en 6 ans, et tu ne le voulais pas. Tu avais trop besoin de cet argent pour risquer même d'en voir moins arriver dans ton compte, tu ne voulais pas être démuni de ce côté-là, même si tu étais loin d'être riche actuellement. Rien que les frais de scolarité te prenaient pas mal de tes économies, le Summer Camp s'était chargé de t'en enlever également une grande partie. Si tu avais été en retard, tu savais que ce n'était pas faute de vouloir l'éviter, juste une obligation... et tu n'avais encore que 5 minutes, cela aurait largement pu être pire. Tu blanchis cependant tout un coup, lorsqu'elle sous-entendit qu'elle pouvait te pourrir si cela recommençait. Ces menaces étaient encore pires que le manque d'argent car, si elle te dénigrait auprès du professeur de théâtre, ses appréications ne seraient pas aussi positives à ton égard et tu pouvais dire adieu à toute future carrière dans le milieu. Tu n'avais pas les influences et le réseau pour y arriver tout seul encore, ni l'argent pour t'en payer un, donc si elle te retirait ton seul soutien professionnel, tu serais très très mal engagé. En plus, se faire mettre à la porte d'une troupe était aussi très mauvais, surtout par quelqu'un de son influence et de sa popularité : tu ne pouvais donc qu'acquiescer à ses menaces pour lui faire comprendre que tu les avais bien comprises. Tu te rendis cependant compte qu'en fait tu avais plongé dans un foutu piège par cette pièce lorsqu'elle t'annonça que tu devais danser pour ton rôle. C'était le genre de choses que tu aurais dû savoir pendant le casting, vu que la composante était très importante pour ton jeu, mais non. Elle semblait se régaler de la situation, et tu ne comprenais pas pourquoi Tu ne la connaissais pas avant cette pièce, hormis vaguement son nom, pourquoi te ferait-elle cela ? Ton pressentiment restait cependant comme une rumeur dans ton esprit, et tu restas silencieux tandis qu'elle t'expliquait que le théâtre nécessitait de se mettre à nu donc que tu pouvais le faire. En fait, tu restas plus exactement silencieux lorsqu'elle te suggéra que tu seras forcément un excellent danseur, quitte à te blesser physiquement, et ton ton devenu blafard ne reprit pas ses couleurs. Tu n'étais pas courageux, tu étais même carrément lâche, et tu ne voulais pas souffrir pour cela, pour quelque chose pour lequel tu ne t'étais pas engagé. Cependant, comme tu ne pouvais plus faire marche arrière, tu ne pouvais que t'incliner face à la russe et partis te changer dès que tu le pouvais. Tu étais absolument ridicule dans cette tenue qui mettait en évidence ton manque de muscles et ton côté gringalet, et tu en soupiras légèrement avant de sortir du vestiaire pour commencer ton fichu entraînement. Tu n'avais jamais de flexions-extensions, mais tu avais l'impression d'être ridicule en les faisant, ne descendant en plus pas très bas vu ta grande souplesse. Quand arriva le moment de poser ta jambe sur la barre, ce fut encore plus difficile : elle était bien trop haute pour que tu l'atteignes, et tu n'y arrivais pas malgré tes efforts. Tu la frôlais peut-être du talon lorsque tu te penchais, quitte à toucher le sol de tes mains... mais aller plus haut te faisait vaciller et manquais de te faire chuter. Le seul point positif que tu pouvais afficher était que tu ne geignais pas, ne te plaignis pas : tu gardais ta détresse à l'intérieur, histoire de ne pas encore être plus ridicule que tu ne l'étais déjà.

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Devyn me disait ne pas s'être inscrit pour danser, que c'était du théâtre, en somme, qu'il voulait faire. Mais le théâtre c'est aussi savoir se dépasser, enfiler un rôle comme une deuxième peau. J'avais envie qu'il le fasse, alors il le ferait. C'était ma pièce non ? Je l'entrainais donc vers la barre pour qu'il puisse s'étirer. Bien que je n'ai aucun atome crochu avec cet homme, je ne voulais pas être responsable d'une déchirure. J'étais celle qui mener la barque et il est hors de question que j'ai un blessé dans mes troupes. Je n'avais pas envie d'être accusé de laxisme. De cruauté ? Je m'en fichais, bien au contraire. Après que nous nous soyons changés, je le regardais avec un petit sourire au coin des lèvres. Pas un de ces sourire qu'on fait à une personne par gentillesse, mais plus un sourcil narquois et moqueur. Je le voyais faire avec la barre. C'était sérieux ça ? Je fronçais les sourcils, en approchant. C'est tout ce que tu peux faire ou tu te fiches de moi ?! j'attrapais sa cheville pour la poser dessus en donnant un petit coup sur son genoux pour que sa jambe se tende. Tu vois que c'est pas si compliqué que ça je n'avais jamais comrpis les gens qui ne se dépassait pas. Peut être bien que j'aurais dû te donner le rôle d'Anastasia en fait ... tu fais ta fillette je dois prévoir des mouchoirs au cas ou tu te mettes à pleurer ? j'étais cette fois ci devant lui, les bras croisé contre la poitrine en espérant qu'il affiche un air plus dur. C'est bon sors de là, j'ai pas envie que tu te claques un muscles. On va se mettre au sol pour que tu gagnes en souplesse t'es aussi frigide qu'un balais j'essayais de le pousser un peu ... il ne me répondais pas, il se laissait faire, il devait bien avoir une once de rancoeur et de colère dans ce petit corps tout frêle. Au fait j'ai vu un passage dans le journal de l'université sur toi et ta copine ou peut être bien que c'est toi la copine dans l'histoire ... je faisais mine de réfléchir avant d'hausser une épaule M'enfin dans les deux cas c'est ignoble .. toi qui voulait tant protéger votre relation .. c'est pas trop compliqué ? lui demandais-je en faisant mine d'être intéressé par sa vie, c'était juste le fait de ne pas avoir été celle qui l'ait révélé, je ne pouvais plus m'en servir à mes fins et ça, c'était embêtant.
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Bien sûr que tu étais ridiculement nul, tu étais déjà au courant sans même qu'elle ne te le dise. Tu n'étais absolument pas un homme sportif, et tu ne t'en étais absolument jamais caché. Tu n'étais ni endurant, ni souple, donc tenir comme danseur allait être plus que compliqué, surtout en aussi peu de temps. Non, tu ne te fichais donc pas d'elle lorsque tu ne parvins pas à mettre ton pied sur la barre, et le fait qu'elle te force pour l'y poser t'arracha une légère grimace. Cela tirait assez fortement, et ce n'était en rien agréable. Cela ne t'amusait cependant pas de l'entendre dire que ce n'était pas si compliqué que cela : elle dansait depuis des années apparemment, c'était facile d'avoir autant de souplesse dans ce cas-là, non ? Ses piques, tu tâchas de les ignorer, sachant très bien, par habitude, que la moindre réplique de ta part pourrait encore plus envenimer la situation, et tu ne voulais pas risquer la blessure parce qu'elle était énervée. Oui, elle semblait suffisamment retorse pour cela, il n'y avait pas photo à tes yeux. Tu savais très bien que, de toute façon, aucune personne censée d'esprit confierait un rôle féminin à un homme, hormis peut-être à un androgyne, ce que tu n'étais absolument pas. Tu avais peut-être des traits fins, mais on ne pouvait aucunement te confondre avec une fille. Ce fut cependant avec un grand soulagement que tu pus redescendre ton pied pour être totalement sur le plancher, même si cela annonçait une nouvelle pique qui se voulait assassine et de nouveaux exercices sans doute assez délicats à réaliser. Tu te disais même, en plaisantant, qu'un balai était un objet utile, et que cela aurait pu être pire, genre un bâton tout simple... mais soit, tu n'avais aucune intention de lui faire partager ta remarque. Cacher tes émotions était de toute façon devenu une seconde nature chez toi, cela ne changeait donc pas grand chose. Cela n'allait cependant pas durer, si elle commençait à avoir ce genre d'allusions envers ma sexualité. Nous sommes deux hommes, quoi que tu en penses. Ton ton s'était fait plus froid et tu t'étais raidi instinctivement : tu ne comprenais pas les gens qui n'acceptaient pas que le schéma plus "classique" d'un couple entre un homme et une femme n'était pas le seul valable, encore moins lorsqu'on voulait l'appliquer à un couple d'hommes comme le tien. Il n'y a rien d'ignoble là-dedans. En plus, tu avais la chance de tomber sur une homophobe, ce qui n'allait absolument pas aider à avancer durant les répétitions. Nous faisons simplement avec, on ne peut rien faire d'autre de toute façon. Les affaires de Cambridge's Secrets reposaient sur ce genre de potins, éliminer l'article était donc mission impossible, et il fallait bien assumer un jour, non ? Beaucoup de Lowells auraient été de toute façon au courant vu qu'on logeait dans la même chambre... et au moins, aucun chantage ne pouvait vous faire pression à ce sujet.

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C'était assez difficile de faire bouger Devyn. Il avait la souplesse d'un balais. Il restais droit comme un " i ". Je soupirais en le voyant faire, je lui demandais d'aller au sol pour lui faire faire quelques exercices de souplesse, mais c'était tout aussi compliqué. Je soupirais bruyamment avant de commencer à le titiller. J'avais envie qu'il réponde, qu'il montre qu'il avait du caractère. Une personne avec si peu de tempérament, c'est pas possible, alors je m'amuse à parler de sa relation que je ne cautionne pas du tout. C'est le genre de chose qui me répugne, contre nature. Deux hommes ? Quand je te regarde, c'est pas un homme que je vois j'avais une définition assez précise de ce qu'était un homme. Pour moi, il devait avoir de la poigne, du répondant, du caractère, être fort et pourquoi pas ténébreux. Un vrai mâle, c'est un homme qui en un regard vous fait comprendre qu'il vous protège, qu'il est l'homme de la situation ... tous le contraire de Devyn selon moi. C'est toi qui l'a choisis, alors bien sûr que tu peux y faire quelque chose, je comprend pas je grimaçais en y repensant. Je ferais attention de garder le mien loi de vous .. dis-je en parlant de Kenny. Je me levais en me mettant face au miroir, le regard porter sur Devyn, qui se réveillait peu à peu. Allez lèves toi, on va voir ce que tu vaux vraiment ... t'es capable de me suivre directement ou je décompose tout ? lui demandais-je en me tournant cette fois ci vers lui, allant même jusqu'à lui lancer un chouchou Pour ta belle et longue chevelure blanche neige
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On aurait dit que je l'insultais en n'étant pas souple du tout, comme si cela était de ta faute. Après tout, c'est elle qui t'avait choisi sans parler de cette partie-là du spectacle, non ? Tu aurais été plus franc et ironique, tu aurais jugé que c'était presque bien fait pour elle, sauf que son échec entraînerait aussi le tien lors de la présentation du spectacle. Tu n'étais pas non plus un énervé de la vie, à t'exciter au moindre problème, ce qui expliquait que tu restais silencieux même face à ses soupirs désespérés. Non, il fallait bel et bien qu'elle parle de ton couple pour que tu commences à réagir, même si tu préférais ne pas trop céder à l'agacement et à la colère, sous peine de subir une nouvelle sanction à ton égard. Elle ne te considérait pas comme un homme ? Tant mieux pour elle. A ce que tu en savais, elle était mariée, et tu ne devais pas être dans ses critères, ce dont tu te fichais. Bien sûr, c'était tout de même un peu vexant, mais de sa part... Tu doutais de toute façon entendre un jour des compliments. Biologiquement, j'ai tout ce qu'il faut pour être un homme. C'est sûr que tu n'étais pas le plus costaud, courageux, viril et tous ces stéréotypes collant à la peau masculine, mais ton paquet entre les jambes confirmaient bien ton statut de mâle. Tu ne comprenais cependant pas en quoi tu avais choisi quelque chose dans cette histoire de blog : nous ne vous montriez pas vraiment ensemble en public à la base, vous étiez plutôt chastes hormis dans votre chambre et vous n'embêtiez pas le monde avec votre orientation sexuelle, bien au contraire. Tu haussas simplement les épaules, statut-quo qui ne dura cependant pas longtemps au vu des idées que se faisaient l'Eliott : comme si toi ou William allait lui piquer son mari... Ce n'est pas parce que nous aimons les hommes que nous sautons sur tous ceux passant dans notre champ de vision. De toute façon, tu aimais trop William pour oser faire une chose pareille, c'était clair et net. C'était là encore la preuve qu'elle ne savait de tout ceci que les préjugés habituels, rien de très différent, et tu en étais suffisamment habitué pour que cela ne t'atteigne pas. On pouvait dire que tu ne t'étais déclaré comme tel que depuis William, mais cela n'avait pas vraiment empêché que certains le sous-entendent, vu le désert sentimental dans lequel tu avais été alors forcément... les mauvaises langues parlaient toujours. Tout en pensant à cela, tu t'étais levé afin d'obéir à Anastasiya qui voulait te voir vraiment danser en même temps qu'elle. Je préfère que tu décomposes, si c'est possible. Tu n'allais certainement pas couper à un nouveau reproche, mais il était quand même plus adapté d'être honnête vu la situation, non ? Tu attrapas même son chouchou avant d'attacher tes cheveux : tu n'en avais pas l'habitude, mais si elle jugeait cela plus pratique pour danser...

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Biologiquement il avait tout pour être un homme, j'osais le regarder de haut en bas avec un petit sourire moqueur sur le visage. Je ne répondais pas, mon visage le faisait à ma place. Je ne pense pas pouvoir considérer Devyn comme un homme un jour. C'était physique, psychologique. Il était frêle, grand et un visage assez féminin, ses cheveux longs n'arrangeait rien. Un look bien trop androgyne à mon goût. Ajoutez cela un balais dans le fessier et on avait un grand dadet qui ne savait pas comment bouger son corps. Je tentais de lui faire gagner un peu de souplesse, mais apparemment c'était peine perdue. Autant passer aux choses sérieuses sans pour autant oublier les petites piques qui avaient l'audace de me faire sourire. J'attendais qu'il réponde, qu'il agisse comme un homme, tel était la façon dont il se définissait non ? Non vous préférez mater dans les vestiaires, d'ailleurs, je pense pas que se soit une bonne chose ce mélange, c'est un peu pervers peut être bien que ce n'était qu'un stéréotype, mais j'étais faite ainsi, mes parents étaient tout aussi homophobe que moi et j'avais été élevé dans cette optique. C'était contre nature point. Nous nous mettions debout, je lui demandais la manière dont il préférait que je procède. Je n'aime pas répéter, alors si je devais le faire à longueur de temps parce que Blanche Neige ne suit pas autant décomposer et comme je l'avais prédis, il ne s'en sentait pas capable. Je lui tendais un chouchou un brin moqueur, il le prenait. Tiens toi prêt, j'aime pas répéter je lui montrais l'enchainement de seulement trois pas. Arabesque, pirouette et saut de chat. Je te regarde un des professeurs de théâtre passait le pas de la porte, me faisant la bise pour me demander comment cela se passer. J'haussais les épaules, un peu dépité. C'est pas une affaire, il est aussi souple qu'un balais dis-je avec la plus grande honnêteté. Oui mais c'est un bon élément, il apprend vite et je suis certain que sous votre direction il fera des progrès c'est un petit prodige et ce spectacle va compter pour la majeur partie de sa note je souriais en apprenant ça, regardant Devyn , satisfaite lorsque le professeur partait avec quelques mots d'encouragement pour son élève préféré Si je comprend bien, c'est cette note qui va faire ton semestre dans cette matière .. intéressant très près à aller jusque où pour avoir avoir ton semestre ? lui demandais-je, soudainement intéressé.
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Elle se moquait clairement de toi, tu n'avais qu'à voir son regard pour ne plus en douter. Cela en devenait presque humiliant à tes yeux, et tu sentais cette rougeur si caractéristique de ce genre de moments apparaître sur tes joues, à ta plus grande honte. Tu savais qu'à une période plus ancienne, tu pouvais encore passer pour un androgyne, et les commentaires à ce sujet t'avaient vexé, dans cette période où tu étais plus vulnérable qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, tu savais bien que tu ressemblais définitivement à un homme et plus du tout à une femme, sentir le contraire te vexait plus que tu n'aurais voulu l'avouer. Tu aurais réellement voulu montrer que cela ne t'atteignait pas, que tu te fichais clairement de ses opinions, mais ton corps te trahissait, encore et toujours. Il en était de même pour le fait que tu puisses mater les autres hommes dans les vestiaires : c'était plutôt le contraire en fait. Tu avais toujours soin de prendre au maximum ton temps pour pouvoir te déshabiller seul et avoir la paix, te concentrant dans tes pensées sans chercher à te focaliser sur le corps des autres. Tu n'étais franchement aps du tout voyeur, bien au contraire : tu étais plus gêné si tu en venait à rêvasser devant un corps, c'était pour dire ! Il était relativement humiliant d'être considéré comme un pervers, et tu ne comprenais pas comment certains pouvaient avoir ce comportement, vu le rougissement de tes joues de plus en plus prononcé face à ces idées. Au moins finit-elle par arrêter ses moqueries pour reprendre l'entraînement, quoi que tu doutais très franchement du bénéfice que tu pouvais tirer de ce changement. Elle semblait relativement exigeante, chose que tu pouvais apprécier hormis lorsqu'elle plaçait la barre un peu trop haute pour le débutant en danse que tu étais. Certes, les pas n'étaient aps encore très nombreux et semblaient simples, mais tu sentais bien que tu ne les réalisais pas très bien lorsque tu tentas de les reproduire tant bien que mal. Tu devais bien le reconnaître : elle, au moins, était gracieuse dans ses mouvements et semblait glisser sur le sol, contrairement à toi qui étais plus proche du pachyderme qu'autre chose. Tu avais bien entendu le bruit d'une porte qui se rabattait, mais ce ne fut qu'à la fin de ton enchaînement que tu découvris qu'il s'agissait d'un des professeurs de théâtre qui fit la baise à Anastasiya : tu étais bel et bien dans les emmerdes jusqu'au cou, cela était confirmé, surtout lorsqu'elle annonça que tu avais quand même un sacré progrès à faire. Tu aurais pu te sentir rassuré des compliments qu'il te fit enfin pour te défendre... s'il ne t'avait pas annoncé que ta performance compterait pour la majorité de ton semestre. Horreur, malheur, ou la méthode la plus efficace pour faire disparaître les dernières traces de rougeur sur ton visage, quitte à te rendre blême. Le professeur ne semblait en tout cas pas voir le problème vu qu'il partit ensuite après des derniers mots d'encouragement tandis que tu restais encore silencieux, sous le choc. Tu pensais avoir touché le fond ? Voilà qu'il avait encore bien enfoncé ta tête sous la flotte. Pour le coup, le prodige en prenait un sacré coup, tu en avais quand même perdu tes mots pendant un long moment. Tu ne réalisas d'ailleurs pas aussitôt la question que te posa la Russe au sujet de ton semestre, et répondit presque étourdiment. Tout ce que je pourrai faire, je le ferai. Je refuse de refaire mon semestre ! Mais bon, vu les élans ravageurs de moquerie de ta "supérieure", cela était sûrement mal parti, aussi sûrement que ton moral en avait repris un coup.

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