Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility[Samy] Un peu de nostalgie ?
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[Samy] Un peu de nostalgie ?

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Aujourd'hui, nous étions samedi et donc pas de cours puisque c'est le weekend. Mais en ce jour de repos, je n'avais pas envie de travailler car mon Irlande natale me manquait. En effet, sa nature, ses rivières, la cornemuse, la base militaire, mes amis d'enfance et mon papa d'amour me manquaient. Toutes ces petites choses qui me faisaient rêver et partir dans un autre monde ou plutôt dans un bonheur absolu. Bien sur, je suis heureuse d'avoir intégrée la prestigieuse université d'Harvard mais mon pays natal me manquait. Alors après une petite douche rapide, je m'habille de façon décontractée et classique, fit savoir à Vik que je sortais me promener un peu et sortis de la maison de la Dunster où je vis depuis quatre ans en colocation avec Viktoria, une autre Dunster. Une fois sortie de l'université, je marche quelques minutes avant d'arriver à la rivière Charles, un petit coin de nature où l'on peut réfléchir au gré de l'eau. Alors je me pose au bord de l'eau certes polluée mais agréable à regarder. Rien que de regarder l'eau, cela me ramena en Irlande en un instant, si bien que je ne vis pas un homme venir s'asseoir à mes côtés, tellement j'étais partie dans mes pensées les plus profondes. A se demander si je ne devenais pas nostalgique depuis mon arrivée ici et malgré le fait que je rentre pour les vacances d'été en Irlande ?
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Le samedi, le samedi. Samy se faisait chier le samedi, pourquoi ça existe cette journée quand personne n’est là pour vous aider à monter une saleté d’étagère, hein. Personne dans la coloc n’était là pour lui filait un coup de main. Cela l’énervait, il en avait marre. Puis il ne pouvait pas tenir la planche et percer puis accrocher.

Il décida de tout laisser par terre et d’attendre un peu que quelqu’un rentre, mais l’heure passa et toujours personne. Samy avait besoin d’air, alors il prit la moto et partit rouler, sentant le vent contre son visage. Voilà ce qu’on fait un samedi nom de dieu. Ivy n’était pas là donc il ne pouvait pas aller la voir, il décida de se rendre à la rivière qu’il avait trouvé quand il se baladait dans les environs, c’était un coin calme entourait de nature. Il laissa la moto au début du chemin pour y aller, gardant sur lui seulement son casque, car on ne devait pas lui voler. En arrivant, il remarqua qu’il y avait déjà quelqu’un et il savait qui c’était, personne n’est aussi rousse qu’elle dans l’université. Il s’assit a côtés d’elle et la regarda alors qu’elle était dans ses pensées. Il attrapa de l’eau avec sa main et lui en envoya au visage : « débout toi, les cours ont commencé. » Il se mit à rire à sa réaction, l’eau ne semblait pas lui plaire.
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Samedi, nous étions samedi et je n'avais pas de cours. Tant mieux pour moi après tout car j'allais pouvoir vaquer à mes occupations préférées à savoir étudier, parler à mes amis via Skype ou ranger un peu ma chambre, tel était le programme de la matinée après une bonne petite douche. Puis après avoir fait tout cela, il était le début d'après midi quand je décide enfin de sortir un peu de ma chambre pour m'aérer l'esprit. Je préviens Vik que je m'absente un peu de la chambre au cas où elle viendrait à s'inquiéter de mon absence et me mis en route vers la petite rivière de la ville afin d'aller repenser un peu à ce que j'ai laissé dans mon Irlande natale. Car j'avais beau avoir mon cousin et ma cousine irlandais aussi puis ma cousine maternelle sur le campus, il n'empêchait que mon père, ma tante et mes grands parents me manquaient chaque jour, d'autant plus qu'en Irlande, on est très proches de chacun des membres de la famille. Une fois assise au bord de l'eau, je partis dans mes pensées les plus lointaines, si bien que je ne vis pas arriver un professeur de droit avec qui j'avais eu un cours pris en option. Il me fit savoir en m'éclaboussant que les cours avaient commencé mais nous étions samedi. Alors je lui répondit, surprise car je ne m'y attendais pas du tout.

Oh pardon, je vous ai pas vu arriver et oui je suis au courant que les cours ont commencé mais nous sommes samedi et il n'y a pas de cours. Ah oui, vous éclaboussez toutes vos élèves vous ?

Je lui adresse un sourire tout en lui rebalançant de l'eau à la figure, c'était de bonne guerre mais ce petit jeu allait mal finir, pensais je.
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