Do you remember that day ? (feat. Lydia)

Cela faisait près d'une semaine que j'étais officiellement marié mais je ne me sentais pas du tout dans la peau d'un jeune marié, en effet puisque c'était un mariage arrangé sans amour - du moins sans l'Amour avec un grand A - je ne voyais guère l'utilité de montrer une quelconque comédie. Néanmoins connaissant les journalistes bossant pour la presse à scandale, il fallait guère s'attendre à ce qu'ils mettent la main sur cette histoire afin de pouvoir détruire ma famille. Fin bref, j'étais marié et je ne pouvais plus vraiment me permettre de continuer à jouer le Don Juan ! J'étais actuellement en train de marcher dans la rue et sur un coup de tête, j'allais acheter un magasine dans un kiosque. En feuilletant la revue économique, je tombais sur une interview d'un PDG d'une de mes entreprises où j'étais le Principal Actionnaire ! Celui-ci était en train de vendre les mérites de son entreprise tout en ne tarissant guère d'éloges à mon égard, même si c'était de façon détournée. En effet j'avais toujours fait en sorte d'être dans l'ombre et je comptais le faire jusqu'à la fin de ma vie... La seule entreprise portant véritablement le nom des Hoover, c'était la société Hoover qui construit les meilleurs aspirateurs au monde... Mais soudain, cet article me fit penser à autre chose... Une interview qui s'était soldée par une déstabilisation totale de la journaliste ! Je m'en souvenais comme si c'était hier ! Il fallait que je la revoie parce qu'elle était diablement attirante en plus ! Je rentrais donc rapidement chez moi où je commençais à faire mes recherches et une fois que j'eus retrouvé le numéro de la jeune femme, je lui envoyais un sms avec une adresse - celle d'un grand restaurant - dans lequel je lui demandais de venir pour partager un diner d'affaires parce que je souhaitais qu'on reparle de cette fameuse interview. Une fois cela fait, je me rendais à ce fameux restaurant m'installant rapidement à une table isolée... J'étais occupé à lire le menu lorsque le serveur qui m'avait accueilli s'éclaircit la gorge. Je levais la tête et vis la jeune femme à que je souris d'un air engageant. " Bonsoir Lydia, je te remercie d'avoir accepté mon invitation "

Tes doigts glissèrent le long des touches du clavier tandis que ton regard demeurait fixé sur l'écran de cet ordinateur. Tu étais tranquillement installée à ton bureau en train de taper cet article alors que ton portable se mit soudainement à vibrer, faisant alors trembler ton bureau et attirant le regard de te collèges. Tu attrapes aussitôt l'appareil que tu avais cru mettre en silencieux, lançant un petit sourire désolé à ces collèges qui te dévisageaient. Un message venait d'apparaître sur ton écran et ta première réaction fut un soupire tout en roulant exagérément des yeux. Dwight Hoover, tu n'avais guère apprécié son petit plan drague raté, enfin pas si raté que ça vue qu'il a réussi à te déstabiliser pauvre chochotte que tu avais été sur le moment. Tu étais venue pour le travail et il s'était permis d'agir ainsi? C'est bien un homme "Tu peux te le foutre là où je pense ton rendez..." chuchotas-tu avant qu'une voix grave ne te surprenne derrière ton dos. Ton boss, qui semblait bien heureux de constater que monsieur Hoover désirait un nouvel entretien avec toi. Cela plaisait à ton patron, mais bizarrement pas à-toi, la crainte de te retrouver en tête-à-tête avec lui très certainement. Tu étais partie pour refuser, mais il faut croire que ton boss ne te laissait pas le choix, il en venait même aux menaces de te balancer aux archives si tu ne venais pas à te rendre à ce rendez-vous. C'est donc quelques heures après que tu te retrouvais dans ce grand restaurant, face à ce serveur tout en lui indiquant que tu étais probablement attendu. Tu t'étais préparée pour l'occasion, ce n'est pas vêtue d'un jean que tu allais te présenter, surtout dans cet endroit, tu avais alors revêtue une ravissante petite robe. Te tenant debout à côté de la table tandis que le jeune homme avait le nez plongé dans son menu, tu vins à jeter un coup d’œil autour de vous, trouvant la table un peu trop à l'écart à ton goût. Bon sang, il faudrait penser à te ressaisir, Dwight n'est pas non plus le grand méchant loup! Tu souris à ses paroles, t'installant sur ta chaise, tu esquisses un large sourire "Bonsoir! Ce n'est pas comme si j'avais vraiment eu le choix" Autant être honnête sur le coup. Tu fixes le jeune homme un instant, ne sachant pas vraiment à quoi t'attendre pour le coup "Pourquoi cette invitation?" Tu entres directement dans le vif du sujet, te doutant que s'était à propos de cet article que tu faisais sur lui et sa famille.

Officiellement marié à la petite fille du Président Kennedy, j'étais encore plus devenu l'un des jeunes les plus suivis des Etats-Unis et ce à cause de mon ascendance qui équivalait presque une ascendance royale Européenne ! Mais cela ne me faisait guère donner une grosse tête parce que j'avais été formé pour être cet enfant présidentiel prédit à un grand avenir politique. Qui sait, j'allais certainement devenir un jour le Président des Etats-Unis, mais pour l'heure j'étais le jeune Eliot qui avait demandé à une bizut des Dunsters de le retrouver dans le Restaurant le plus cher de la ville de Cambridge. Cette fameuse Dunster était une jolie petite journaliste du nom de Lydia Kostas ! Je me souvenais très bien d'elle puisque j'avais accompli un numéro de charme qui avait complètement déstabilisé la jeune femme qui avait été dans l'obligation de cesser son interview. Mais alors que mon mariage faisait les choux gras de la presse, Mr Hoover, mon père avait décidé de savoir si mon interview avait déjà été publiée. Pour ce faire, j'avais proposé que je rencontre la fameuse journaliste. Mon père avait finalement accepté après plusieurs heures de débat et me voilà donc dans ce fameux restaurant vêtu comme une personne de mon rang, attendant patiemment l'arrivée de la jeune femme. Le sourire qu'elle me fit me charma de nouveau mais je n'en laissais rien paraitre ! Elle entra rapidement dans le vif du sujet sans que je n'ai eu le temps de dire quoique ce soit. Je déglutis légèrement avant de me remettre à parler : " Mon Auguste Père souhaiterait savoir si tu n'as pas mis quelque de compromettant pour notre famille dans ton article. " mais aussi parce que j'avais envie de te voir... Mais je ne le dirais qu'en cas d'extrême urgence !

Venir à sa rencontre n'était pas une partie de plaisir, le souvenir de votre dernière rencontre t'avait laissé un goût amer, tu aurais très bien pu te sentir touchée par la technique de drague qu'il avait employé, mais tu étais venue pour ton interview et tu n'avais pas appréciée de voir le jeune homme gâcher tes efforts, toi qui essaye d'impressionner ton boss afin de pouvoir rester dans ses rangs, voilà que ce gosse de riche prétentieux venait tout foutre en l'air avec son charme peu impressionnant... enfin, presque, car telle une idiote tu t'es laissée déstabiliser comme une pauvre novice, te laissant séduire par le beau blond, trop têtue et contrariée, tu avais mis un terme à votre rencontre. Ton but était de l'éviter dès à présent, mais voilà que tu te retrouves face à-lui dans ce grand restaurant, le pire dans tout ça? C'est qu'il est séduisant. Mais non, tu t'es laissée une fois déstabiliser par son sourire ravageur, pas une deuxième fois. Tu laisses échapper un léger ricanement, tandis que tu prends place à la table "La crainte de voir ton nom sali après avoir foutu en l'air mon interview?" demandes-tu ironiquement avant de plonger ta main dans ton sac afin d'en sortir une petite tablette tactile. Tu avais tout prévu, te doutant qu'il souhaiterait y jeter un coup d’œil. Cherchant la page de ton article que tu venais tout juste de finir de taper, tu tends la tablette en direction de Dwight "J'ai su rester professionnelle" dis-tu en fixant le jeune homme, la tête haute. Malgré ce qui s'est passé, tu n'avais en rien terni le nom Hoover, ce n'était pas ton objectif avec cet article, au contraire. Même si la tentation d'inscrire noir sur blanc le fait qu'il soit un petit crétin égocentrique t'avait démangé les doigts.

Je devrais m'excuser auprès de la jeune femme de mon comportement mais je n'étais pas du genre à faire cela, tout simplement parce que j'avais une réputation à tenir et une image à continuer de façonner. Néanmoins je savais bien que je n'aurais pas du la draguer de cette façon lors de l'interview mais c'était dans un but de la déstabiliser. J'avais pleinement réussi et d'ailleurs, cela avait entrainé la fin de l'interview, ce que je voulais à tout prix en fin de compte. Je détestais ça d'ordinaire mais là j'avais été forcé par mes Parents à répondre à des questions sur ma vie, sur l'histoire de ma famille et j'en passe. Qu'est-ce que j'aurais aimé être une personne lambda parfois et non un Héritier Présidentiel connu de tous ! Fin bref, si mon père ne m'avait pas forcé à inviter la jolie journaliste aujourd'hui, je ne l'aurais jamais fait de mon propre chef et ce même si elle était magnifique comme fille. Je l'avais donc invitée dans un grand restaurant et pendant que nous attendions l'arrivée d'un ou d'une serveuse afin de passer commande, nous étions en train de discuter de la fameuse interview. Je souris d'un air désolé, même si je ne l'étais pas vraiment avant de répondre calmement tout en prenant sa tablette afin que je puisse lire son article. " Sincèrement, ça ne m'aurait pas dérangé tant que ça que mon nom soit sali mais là ce sont mes Parents qui souhaitent que je vérifie. Je m'excuse de t'avoir fait ça, c'était peu conventionnel et irrationnel de ma part mais c'était le seul moyen que j'ai trouvé pour stopper l'interview... " je m'interrompis pour lire en diagonale et ne voyant rien d'anormal, je repris la parole : " Je déteste qu'on s'intéresse à ma vie privée... Surtout la presse... "

Certes cette petite rencontre ne te rendait pas plus enthousiaste que ça, mais le bon point c'est que tu n'as pas à passer la soirée chez toi le nez plongé dans cet article qui, il faut avouer, prenait beaucoup de ton temps. Ton patron te mettant la pression afin qu'il soit le plus parfait au possible. Après tout ce n'est qu'une famille, peu importante à tes yeux, mais c'est sûrement parce que tu ne la connais pas aussi bien que d'autres, tu connais seulement les grandes lignes. Tu constates juste que tout le monde fait un fromage de pas grand-chose et tout ceci était monté à la tête du jeune homme selon toi. Au premier abord, il te parait hautain, le genre d'homme habitué à posséder tout ce dont il voulait à qui on ne dit pas non. Après lui avoir donné ta tablette, tu l'observes en arquant un sourcil, tu n'attendais rien venant de lui, car tu n'espérais rien. Et pourtant, autant toi qui ne pensais pas obtenir d'excuses voilà que ces mots sortes de sa bouche. Pardon? As-tu bien entendu un semblant de désoler? "L'article te conviens?" demandes-tu en jetant un rapide regard par-dessus la tablette avant de t'assoie mieux sur ta chaise "Tu te prends bien trop au sérieux" fis-tu en fixant le jeune homme, perdues dans tes pensées, c'est du moins l'impression qu'il te donne.