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Le retour à Harvard était pour moi un soulagement, même si j'avais adoré passer du temps dans les îles paradisiaques. J'étais heureuse de retrouver mon chez moi, mes bonnes habitudes. Le seul inconvénient était que désormais je devais retourner en cours, mais aussi les problèmes que j'avais décidé de déposer quand j'avais quitté le sol de Cambridge. Mon futur mariage que je n'avais pas désiré avec une personne que je ne connaissais pas beaucoup. Dorian m'avait révélé qu'il était atteint d'une grave maladie, depuis j'étais assez perturbée. Sans compter les cauchemars que je faisais sans cesse en revoyant mon frère me hanter, parfois je me demandais même si mon défunt frère ne m'avait pas jeté une malédiction ? Après tout peut-être que tout ce qui m'arrive n'est sans doute que de ma faute ? Non cela ne peut pas être ça, je n'ai rien fais, du moins je tente de ne rien faire aux personnes qui m'entourent. Mais parfois je les fais souffrir sans m'en rendre compte. J'avais envie de rendre visite à Dorian, juste pour lui parler, pour prendre de ses nouvelles. C'était ce qu'une amie faisait normalement. Toquant à la porte de chez j'attendais qu'il vienne m'ouvrir en espérant qu'il soit là. Oui il était bien là, la porte s'ouvrit et il se trouvait face à moi toujours aussi beau, mais dans un sale état.  « Salut Dorian. » dis-je d'une petite voix. Mon coeur se serrait un peu plus quand je croisais son regard, un petit pique qui me traversait à chaque fois que j'osais plonger mes yeux dans les siens. « Je passais par là et comme je n'avais rien à faire je me suis dis que je pourrais te rendre visite. Tu vas mieux depuis la dernière fois ? » demandais-je. Question idiote il n'avait pas l'air d'aller bien, mais comme une idiote je lui demandais s'il allait mieux. Qu'est-ce que je pouvais être conne parfois ...
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Bientôt le grand départ je suis un peu stressé je dois bien l’avouer. Il m’arrive de penser que je fais une connerie. Il faut être fou furieux pour partir en Afrique pour médecin sans frontière quand on a une leucémie. Mais je suis fou ce n’est pas une nouvelle. Beaucoup pensent que je cherche à fuir quelque chose ou quelqu’un ce qui n’est pas totalement faux. Je cherche surtout à fuir une vie qui de toute manière ne m’appartient plus. J’ai l’impression de vivre pour mon cancer et non pas vivre avec mon cancer. J’entends quelqu’un à frapper à la porte du coup je laisse mon sac dans ma chambre et mes vêtements en vrac pour aller ouvrir. C’est Siam tien je ne l’ai pas vu depuis un petit moment d’ailleurs depuis que je lui ai dis pour ma Leucémie « Hey Siam je suis contente de te voir rentre » Dis-je en m’écartant pour laisser à la demoiselle le soin de rentrer dans mon appartement. « Oui je vais mieux enfin du mieux et toi comment ça va ? Tu veux boire quelque chose ? » J’espère qu’elle va bien c’est quelqu’un de cher à mon cœur et même si on ne se voit plus trop je ne l’oublie pas pour autant. Nous avons été très amis vraiment et j’ai aussi été très amoureux mais ça n’avait pas l’air d’être totalement réciproque vu qu’elle ma laissé tomber. « Excuse moi c’est un peu le bordel je suis en train de préparer mes valises du coup y’en a un peu partout » C’est vrai que j’ai un tendance à m’étaler quand je fais mes valises mais comme tout le monde
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Je pénétrais dans l'appartement de Dorian, c'est vrai que c'était un peu le bordel. Enfin moins qu'à la coloc, car c'était loin d'être hyper propre. En même temps la vie en communauté c'était parfois extrêmement difficile à gérer et pour le rangement c'était de temps en temps difficile, mais dans l'ensemble je pouvais dire que ça allait. « Moi et bien on va dire que c'est la routine voilà quoi je suis fiancée depuis trois mois maintenant.  » dis-je tout simplement. Je ne savais pas si c'était une bonne idée d'en parler, mais bon au moins il savait. Enfin ce n'était pas par amour, mais bon je pouvais toujours espérer qu'un jour je trouverais l'amour. Dorian restera toujours mon premier amour et j'aurais toujours de forts sentiments envers lui et même maintenant je saurais dire ce que je ressens pour lui. « Non merci, ne t'inquiète pas je comprends. Tu comptes partir quelque part ? Tu quittes Harvard ?  » demandais-je légèrement inquiète, car j'étais venue ici pour Dorian et s'il partait qu'est-ce que je ferais ici ? C'est vrai désormais j'ai des amis, j'ai un fiancé, mais au départ je n'étais pas ici pour ça juste pour reconquérir Dorian. Une mission qui avait lamentablement échouée, car une semaine après alors qu'il était célibataire il m'annonçait qu'il était en couple avec Quinn. Difficile à digérer, mais depuis que je suis revenue j'ai réussi à passer au dessus et à me dire que je devais avancer et non regarder le passé. 
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Je laisse donc Siam entrer dans mon appartement avec un sourire non dissumulé sur le bout des lèvres. Je suis bien content de la voir mais ça ne va pas durer très longtemps. Lorsque j’apprends qu’elle est fiancée mon cœur se serre. What ? Mais avec qui et pourquoi ? Fin y’a pas trop de pourquoi à avoir mais je suis étonné je ne savais pas qu’elle avait rencontré quelqu’un aussitôt. J’ai l’impression que toutes les femmes de ma vie m’échappent. Je serais très égoiste de vouloir toutes les garder pour moi .Je soupire un peu je ne suis pas un bon menteur mais il va falloir que j’essaie pour le coup « Oh et bien félicitation. Le mariage est prévu pour bientôt » J’ai du mal à masquer mon trouble je le reconnais mais je suis un peu sur le cul. Entre Quinn et son bébé Siam et le mariage ça fait beaucoup en très peu de temps. Elles avancent toutes et moi je reste là sur place c’est terrible. En même temps je n’ai pas à me plaindre c’est mon choix. J’aurai pu avoir un avenir heureux avec l’une ou avec l’autre mais j’ai choisi la solitude et je ne peux m’en prendre qu’a moi même. « Oui je pars en Afrique en mission humanitaire » Heureusement que je pars je crois que je suis incapable de supporter la vie ici encore quelque temps. J’ai l’impression de tourner dans le vide et que ma vie m’échappe. Quand on est malade il paraît qu’il faut vivre sa vie à fond je comprends pas pourquoi la mienne tourne autant au ralenti.
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