emrys + bff catching up time

Ton été avait vraiment été catastrophique et tu étais contente que cela s’était fini sur une note un peu plus joyeuse avec la mariage de Zita et Enzio. Tu connaissais la raison du mariage mais ça restait quelque chose de plus joyeux que ton été désastreux. Tu te sentais tellement emprisonnée dans cette nouvelle toi, ta vraie identité. Tu ne comprenais pas pourquoi il y avait tout cela, pourquoi est-ce que maintenant ton père voulait te faire rentrer dans ta vie? Tu comprenais que ton frère ou demi-frère ou whatever était mort d’un terrible accident et maintenant ton père n’avait plus d’héritier. Pourquoi décidait-il enfin de faire entrer dans sa vie? De te reconnaitre alors que toute sa vie il s’était complètement fichu de ton existence. Non pour toi ça ne marchait pas. Tu avais vraiment besoin d’une soirée relax, sans prise de tête avec ton meilleur ami. Tu n’avais pas vu Emrys depuis vraiment longtemps et cela allait te faire plaisir de passer la soirée avec lui. Tu te rendais chez lui vers 19h30, une bouteille de vin a la main. Ah ouais non, ton père n’allait vraiment pas te retirer l’alcool de ta vie, tu aimais bien trop cela. Tu sonnais alors a l’appartement de ton meilleur ami, attendant qu’il vienne t’ouvrir.

Si je devais dire que je suis heureux, je ne saurais le faire car a vrai dire, l'unique chose qui a pu me faire sourire aujourd'hui c'est le moment où Willow et moi avons convenu de se voir.Will ou l'une des personnes les plus importantes dans ma vie alors la retrouver après un été éloigné, ça ne pouvait qu’être un bon truc pour remonter. Je préparais alors mon appartement à son arrivée, ravi. Mon petit bar était rempli, le frigidaire n'était pas vide ; je préparais alors son plat favori en tendre cuisinier. Là, je me posais zappant sur quelques chaines ne sachant quoi faire surement trop impatient. Je me décidais ensuite une heure à l'avance d'aller prendre une douche et me faire tout propre, tout beau aussi par la meme occasion. Je sors de la douche, enfile un caleçon quand soudain, ça sonne à la porte. J'enfile un jean et cours torse nu jusqu'à la porte pour ouvrir, jovial. Je la prend dans mes bras sentant sa chevelure sur mon torse musclé et presque imberbe. Ma beauté ... je suis tellement heureux de te retrouver ... La demoiselle si menu fait alors un tour en l'air car je la porte aisément et montre fièrement toute ma joie. Comment vas tu ? Demandais-je en la tirant à l'intérieur.

Tu n’avais pas revu Emrys depuis tellement longtemps. Tu ne saurais même pas dire quand était la dernière fois que tu avais passé du temps avec le jeune grecque. Cela devait surement etre avant le bal. Apres, cela avait juste été une catastrophe médicale pour toi avec ta rechute qui t’avait encore une fois rendue tellement malade. Le mois au Summer Camp n’avait pas beaucoup aidé et après, la découverte de ton père t’avait encore plus désorienté. Du coup, cette soirée avec ton meilleur ami d’enfance était totalement appréciée pour te changer les idées. Tu avais opté pour une jeans, une petite blouse et une paire de converse. Il s’agissait juste d’une petite soirée et pas un truc super fancy ou quoi. Emrys ne se fit pas entendre, t’ouvrant alors vêtue que d’un simple jeans. Si tu n’avais pas d’autres préférences, ça t’attirerait clairement. Il te prit dans ses bras, te faisant virevolter en l’air. “Ca fait trop longtemps..” Tu attendais d’être à nouveau a terre et à l’intérieur de l’appartement pour répondre à sa question. “On va dire que j’ai eu des jours meilleurs. Et toi, comment tu vas? La vie?” Tu voulais tout savoir ce qui s’était passé dans sa vie, ses derniers mois. Tu allais pouvoir lui parler de la tienne plus part et également de la bague qui se trouvait à ton doigts, signe de ton engagement envers ton père.

Mon ami d'enfance se trouvait là face à moi, devant la porte de mon appartement, j'étais ravi car cela faisait un moment que je ne l'avais vu et elle m'avait clairement manqué ; on s'inquiétait chaque instant mutuellement pour l'autre alors ne pas se voir était vraiment affreux. Je la regardais tout fou intérieurement de nos retrouvailles mais la trouvant comme changé -voyez comme je la connais bien je crois-. Je grimaçais donc alors que je l'attrapais pour la faire virevolter tant j'étais heureux, ne pouvant plus me contenir et elle réussit à pousser un petit cri pour constater le long temps sans qu'on ne se soit vu. Je rigolais doucement en la posant alors qu'elle s'avançait dans mon appartement à présent partagé avec la belle Elizabeth. Elle annonça direct que ça n'allait prouvant alors sa confiance en moi avant de me demander comment ça allait, ma vie et le reste. Je souriais timidement, embêter que ça n'aille pas de son coté, sachant qu'on était aussi malchanceux l'un que l'autre puis je répondais : Oh ce n'est pas forcément mieux enfin je crois que si mais je suis pas bien fier de certaines choses et je pense trop alors tu sais ! Je me grattais l'arrière du crane en la regardant ensuite avant de venir la tirer par la main et la forcer à se poser enfin, ne voulant pas la voir debout. Je lui demandais alors, sincère : Tu as l'air changé ... et en plus, tu m'avoue qu'en gros, c'est pas trop ça ; dis moi qu'est-ce qui se passe Will ? Avais-je dit incertain.

Tu aurais aimer pouvoir revenir en arrière et juste dire un grand non a ton père. Cela t’aurait surement éviter un tas de problème et d’histoire. Tu aurais pu juste vivre ta vie et mourir comme tu le voulais. Maintenant ta vie était complètement autre chose. Tu ne pourrais plus juste faire ce que tu voulais, tu étais reliée a ton père, a ton fiancé. Tu ne l’aimais même pas. Tu ne savais pas comment tu allais pour faire vivre avec. Tu aimais les femmes, mais c’était tabou et interdit pour ton père. Trop complique et cela te bouffait vraiment le cerveau. Tu avais besoin de décompresser et il fallait vraiment dire que cette soirée avec Emrys c’était l’occasion parfaite. Tu ne voulais pas vraiment encore parler de tout cela mais tu savais que ton meilleur ami n’allait pas lâcher l’affaire. Il ne semblait pas non plus aller très bien. Visiblement la chance ne tombait pas sur tout le monde et certainement pas sur vous. “Faut que tu arrêtes de réfléchir trop, c’est pas bien!” Dixit la fille qui pensait vraiment a trop de choses en ce moment. Tout était difficile pour toi en ce moment avec cette nouvelle vie qui devait commencer pour toi. “J’ai découvert qui mon vrai père était et j’aurais vraiment pas voulu savoir en fait.” Répondais-tu a Emrys en soupirant. Tu ne voulais vraiment pas savoir si tu avais eu le choix, mais t’avais pas eu le choix et maintenant c’était le prix que tu payais.

Naila était ma meilleure amie d'enfance et la retrouvée après tant de séparation me réjouissait le cœur ; je ne lui en voulais pas car j'avais su direct comme par l'esprit, je n'en sais guère comment, mais je savais que ça n'allait pas, qu'il y avait une bonne raison. Oui, c'est surement injuste pour Aby mais directement, je pardonnais à Naila, comme elle me pardonnait de cette séparation inattendue. Je la poussais à s'assoir près de moi dans le canapé, rangeant quelque peu les affaires autour et lui laissant de l'espace essayant de lire dans ses yeux les sources de son mal mais rien ne venait et je m'en voulais d'avoir des soucis car j'avais toujours préféré l'écouter elle que parler. Nous n'étions pas de ces gens bavards qui aiment se confier plus de ceux qui ne veulent pas mais veulent écouter les gens qu'ils aiment tout en le niant pour ne pas paraitre mielleux. Je l'écoutais me dire que je réfléchissais trop puis je repris : Ouais, je sais mais quand on ne réfléchis pas ... ça donne les conneries que j'avais faite avec Charlie et Eliah ma fille ! Dis-je un petit sourire très timide. Je passais ma main dans mes cheveux sentant qu'elle appréhendait ses prochaines paroles : qu'allait-elle me dire ? J'avais un peu peur, peur de ne pas savoir comment l'aider et elle se livre, me lâchant la nouvelle qui aurait du en être ; en somme, elle avait retrouvé son père et ça ne lui plaisait pas du tout. Je la regardais avec de gros yeux en disant : Mais ... pourquoi es-tu déçu ? Il t'a fait du mal ? C'est un salop ? Dis-moi que je dois aller le frapper, j'y vais tu sais hein ? Dis-je en mode paniqué, sévère et protecteur.