Vous pensez que c'est logique si j'avoue que je suis vraiment de bonne humeur en sachant que je vais participer à un enterrement? Non ça n'est pas logique, mais ça je m'en fiche, aujourd'hui le corps de mon père allait être mis au fond d'un trou et cela voulait dire que j'étais libre. Mon père aurait pu avoir une fin extraordinaire comme dans les films de gangsters, mais non il c'était fait tuer d'une balle dans la tête par sa propre fille et la propre fille devinez c'est qui? Et bien c'est moi et c'est clair que je pouvais affirmer qu'avec tous les crimes que j'avais pu commettre celui de mon père était totalement jouissif. Enfin sur le moment je ne disais pas ça vu que j'étais totalement paniquée de savoir ce qui allait arriver ensuite mais après avoir réfléchis pendant quelques jours je m'étais simplement rendu compte qu'à présent je n'avais plus personne à craindre et donc je ne risquais rien. Je m'étais alors préparée m'habillant d'une robe noir tout en laissant mes long cheveux doré détachés. Je savais que j'allais quand même devoir jouer la comédie pendant cet enterrement, je ne pouvais pas me permettre de sourire comme une débile. Mais comment ne pas être heureuse sérieusement? Mon paternel avait pratiquement détruit ma vie, déjà en me faisant intégrer la mafia ce qui avait fait de moi une femme abominable dont j'avais du mal à être fière, ensuite il avait fait tuer ma fille et enfin il avait voulu me séparer de Royce. Mais ça il n'en avait pas été capable, notre relation était bien trop forte pour tout arrêter surtout que ma grande motivation pour tuer mon père était bien Royce pour être maintenant tranquillisée et savoir que je pouvais être avec lui. J'arrivais alors au cimetière à l'heure prévu je voyais déjà un grand rassemblant de personnes habillés de noir entrain de verser plusieurs larmes devant une tombe. J'avais presque envie de rire, comment ces crétins pouvaient pleurer pour un homme comme mon père? Je m'avançais alors vers la foule alors que je sentis une femme venir me prendre dans ses bras, je n'avais qu'à sentir son parfum pour reconnaître ma mère. Ça faisait du bien de la revoir, c'était la seule avec qui je m'étais entendu pendant mon enfance. Contrairement à mon père et mon.. Frère. Merde, il était là. Je le détestais et sûrement plus que notre paternel, je n'avais jamais ressentis des sentiments fraternels envers sa personne. Mais bon il fallait bien jouer le jeu, je m'approchais alors de lui pour venir le prendre dans mes bras et approcher mes lèvres de son oreille. C'est mon territoire ici, t'as intérêt à être partie après l'enterrement. Murmurais-je près de son oreille d'un ton menaçant mais faisant évidemment en sorte que personne n'entende mes mots. Je me reculais finalement espérant qu'il est compris ce que je venais de lui dire, je posais ensuite mon regard sur la tombe en inspirant, mon dieu qu'est c'que je me sentais bien.
Je vois les gens qui défilent, certains me prennent dans leur bras, tandis que d'autres m'adressent un sourire et un regard en signe de leur déception. Je ne veux pas de leur pitié, ils peuvent se la mettre où je pense. Je reste près de maman, d'ailleurs cette nuit je l'ai passé avec elle, et je me suis souvenu que nous dormions souvent ensembles quand papa partait en déplacement, et cette nuit j'ai dormi auprès d'elle. Enfin je n'ai pas pu dormir tant ses sanglots étaient sans fin, mais je la comprends, elle est peinée en même temps son mari est mort. Mon père est mort assassiné. J'ai du mal à m'y faire, j'aurais pu me jeter sous les flammes pour lui, me prendre une balle à sa place, mais non il fallait qu'il aille voir Leevy, qu'il me laisse quelques heures aux commandes pour qu'il se fasse tuer, et par sa propre fille je le sais. Ne me demande pas, comment je le sais, je le sais c'est tout. Toi tu sais pourquoi les oiseaux volent ? Parce qu'ils ont des ailes. Alors maintenant tu sais pourquoi mon père est mort ? Parce que Leevy l'a tué. Tiens, en parlant du loup là voilà qui arrive. Elle aurait pu mettre une tenue plus décente à l'enterrement de son père qu'une robe princière. Machinalement je la toise, et hausse les sourcils. Elle serre maman dans ses bras, et ça me donne envie de vomir, mais le pire est là quand à son tour elle me prend, et ose me menacer. Je fais mine de la serrer pour faire semblant devant ma mère, et serre les dents pour ne pas frapper Leevy. Alors que l'on avance vers l'attroupement autour de la tombe de mon paternel, j'attrape Leevy par le poignet et le lui serre fortement, ne mesurant pas ma force. « Si c'était ton territoire ma chère, tu saurais que je suis ici depuis bien des mois. » Je lui fais un signe de tête, lui prouvant de fait que je suis bien plus malin qu'elle, et qu'à côté de moi elle demeure une idiote et une incapable. Tout le monde se met autour de la tombe, maman pleure et je pose mon regard sur Leevy qui bizarrement à un sourire au coin des lèvres qui ne veut pas sortir. Je soupire longuement, et tente d'écouter le discours du prêtre, c'est assez barbant en fait. L'âme de papa ne sera jamais en paix, lui il va se rendre aux enfers, comme moi, comme ma mère, comme Leevy. Ce n'est pas la malédiction de la famille Cartwith mais plutôt une chance. Maman parle à son tour, de sa voix tremblante, triste qui témoigne bien de l'amour qu'elle avait pour mon père fabuleux. Je pose ma main dans son dos pour lui montrer que je suis là, que je la soutiendrai toujours, comparé à ce qui me sert de soeur. D'ailleurs c'est à elle de parler, je me demande bien quel sera le baratin qu'elle va inventer. Elle peut être certaine que je vais retenir les moindres mots qui sortent de sa bouche, elle va se griller toute seule cette pimbêche. Sur la blonde, mon regard se fait froid, dur et dénué de toutes émotions, oui je la déteste.
Des regrets d'avoir tuée mon père ? Je n'en avais qu'un seul, voir ma mère dans une tristesse aussi grande me faisais un mal de chien, c'est vrai qu'en appuyant sur la détente je n'avais pas pensée aux conséquences tout ce que j'avais eu en tête c'était ma haine contre mon paternel et la liberté que je ressentirai une fois qu'il ne serait plus présent sur cette terre. Mais maintenant que j'étais présente à l'enterrement la vérité me revenais en face comme une bonne claque qu'on pouvait donner à un enfant turbulent. En arrivant j'avais directement pris ma mère dans mes bras lui faisant comprendre que j'étais avec elle malgré que je ne sois pas vraiment présente dans sa vie, j'avais limite honte de lui faire croire que j'étais aussi triste qu'elle alors que j'avais commis moi-même se crime. En le tuant je n'avais pas pensée à la tristesse de ma maman mais je n'avais pas non plus pensée à la colère de mon frère. Il n'y avait pas d'amour entre nous, il y avait juste de la haine. Mais bon quand on était éloigné l'un de l'autre ça pouvait aller mais quand on se retrouvait face à face c'était souvent la guerre. Je savais qu'il me prenait pour une incapable parce que lui même se trouvait parfait mais si il savait tout ce que j'avais commis comme cruauté cette année il serait limite fière de moi. Mais qu'est c'que je dis ? Je veux pas la fierté d'une enflure pareil. Et maintenant que papa était mort il allait sûrement tout faire pour me pourrir la vie vu qu'il avait à présent carte blanche vu que nous savons tout les deux que j'étais la préférée de papa et que malgré sa mauvaise éducation il était prêt à tout pour protéger sa petite fille. Et si seulement je savais qu'en fait Phoenix me pourrissait la vie depuis des mois déjà. Après avoir enlacée ma mère j'étais partie dans les bras de mon frère pour lui murmurer qu'il ferait mieux de partir d'ici. Je savais que ça ne servait pas à grand chose mais au moins il était à présent au courant que si il fallait commencer une nouvelle guerre entre nous j'étais partante. Nous marchions ensuite jusqu'à la tombe pour que le prête fasse sa prière et je fronçais ensuite mes sourcils en entendant les paroles du blond une fois qu'il vint prendre mon bras aussi durement, connard. Je me priva alors de lui répondre, je préférais régler mes comptes avec lui plus tard, ce n'était pas le moment. Mais attendez, il vient sérieusement de dire qu'il était là depuis le début ? J'imagine bien que si je ne l'avais pas encore croisé ce n'était pas pour rien. Finalement on me demande de venir prendre la parole, j'hochais alors ma tête pour me présenter devant tout le monde. Que dire à pars que.. Que mon père était un homme extraordinaire ? Un homme comme lui il n'y en avait pas deux, il avait pas mal de défaut c'est vrai mais ça n'empêchait pas que c'était une personne formidable, il était capable de tout pour aider sa famille et ses proches. Il faisait peur à pas mal de monde mais ce n'était pas un homme de puissance pour rien, tout ce qu'il a réussit à avoir il le mérite amplement. Je suis tellement fière d'avoir eu un père comme lui et maintenant qu'il est partie je me rend vraiment compte comment il était important à mes yeux. Alors si tu m'entends papa, n'oublies pas que je t'aime et que je serai toujours ta petite fille. Dis-je en faisant un léger sourire pour reprendre ma place, je n'avais jamais autant sortie de mensonge en si peu de temps c'était vraiment incroyable mais bon j'étais quand même fière de moi.
Devant la tombe de papa j'ai du mal à rester calme, puisque les larmes me montent. Je ne pleurs jamais, puisque pleurer c'est pour les faibles, mais quand maman fait son discours témoignant de l'amour qu'elle avait pour lui, et de celui qu'elle a pour ma soeur et moi les larmes me montent et une goutte ruisselle le long de ma joue. Je suis sensible quand je veux, je sais. Je l'essuie d'un revers de la main, et reprends ma mère dans mes bras, lui donnant ensuite un chaud baiser sur la joue. Je la rassure en faisant ça, et je ne veux plus qu'elle souffre. Elle aime papa, tout comme moi, mais pas comme Leevy. D'ailleurs c'est à elle de parler, d'ouvrir son coeur de petite peste. La sensibilité s'éloigne de mon être, et je redeviens cet homme méchant dénué de tout sentiment. En entendant ce qu'elle dit j'ai envie de l'attraper et de lui tordre le cou tant je n'en crois pas un mot. Elle ment comme elle respire. Elle n'a jamais aimé papa, puisqu'elle pense que c'est lui qui ruine sa vie depuis des mois, elle ne sait pas que c'est moi, elle ne s'en doute pas une seule seconde. Ma remarque de toute à l'heure a pourtant dû lui mettre la puce à l'oreille. Logiquement, je devrai m'en vouloir car elle a tué un innocent en tuant papa, mais je sais que je n'ai jamais poussé papa à prendre les décisions qu'il a prises, je lui ai juste montré les faits, et les actes détestables de Leevy. J'eus envie de rire quand j'entendis sa dernière phrase qui disait, qu'elle serait toujours sa petite fille. Mais elle ne l'avait jamais été, et elle le sera jamais. Je la toise après avoir soupiré et avance d'un pas pour parler à mon tour. « Déjà merci à vous d'être là, Papa serait heureux et je sais que de là-haut il l'est. Il n'était pas l'homme le plus parfait, mais il nous a toujours aimé. Il a toujours été présent pour sa femme, et moi et même les mots ne seraient pas suffisants pour exprimer à quel point je suis fier d'être son fils légitime. Les gens me disent que je lui ressemble, que l'on a le même sourire, que parfois nous avons les mêmes mimiques et cela me va droit au coeur, lui ressembler c'est comme toucher les étoiles. Pour moi tu étais important, le plus important et tu le seras pour toujours Papa. Je sais que tu m'entends, alors je t'aime Papa, moi qui ne dis jamais ces trois mots, aujourd'hui, en ce jour horrible et néfaste je te l'ai dit. » Je recule d'un pas et fais un léger sourire à l'assemblée, attrapant ensuite la main gelée de ma mère. Cette dernière me regarde et je sens qu'elle est fière de mon discours. J'ai toujours été turbulent, elle le sait et donc elle pensait que je n'allais pas faire honneur et que j'allais prendre un plaisir fou à gâcher la cérémonie. Mais je voue un culte à mon père, et je ne veux pas briser cela. Pas une seule fois je n'ai mentionné le nom de Leevy ou l'évocation d'une soeur dans la famille, car pour moi elle est inexistante dans la relation que j'ai toujours eu avec mon père. Je dépose ma rose blanche, et je vois le cercueil de mon père descendre dans les portes de l'enfer.. Je regarde autour de moi, et les gens s'en vont petit à petit, désemparés par la mort du maître des armes Cartwith. Le cliché de la pluie aux enterrements arrive, car je sens des gouttes tomber sur mes joues. Leevy est là, elle me fixe. Je la toise, et passe devant elle, afin de rejoindre maman dans la limousine noire.
Evidemment je ne pouvais qu'être touchée par le discourt de maman, je n'étais pas triste parce que papa n'était plus là mais j'étais simplement triste que ma mère sois maintenant sans son mari. Oui je culpabilisais mais ce n'était pas pour ça que je regrettais mon acte, il méritait de mourir, ce n'était pas un homme bon et il avait seulement reçu ce qu'il méritait. Vu que oui après tout il n'avait pas fait que me pourrir la vie, il avait tuer des tonnes et des tonnes de gens, il avait plusieurs fois maltraité maman alors qu'ils paraissaient pour un couple heureux et il avait en plus de ça fait souffrir des centaines de personne, enfin bref la plupart du temps mon père était un monstre, les seuls gestes de tendresse que j'avais vu de sa pars été quand même à mon égard, quand j'étais petite il m’emmenait toujours au même manège pour constamment me prendre en photo toute souriante et radieuse. Merde papa, pourquoi t'es pas resté cet homme là? Il c'était pas mal endurci avec les années et si il était mort maintenant c'était de sa faute et seulement de sa faute. Je posais ensuite mon regard sur Phoenix quand il vint faire son discourt, je trouvais ça vraiment pathétique, il essayait de faire le sensible alors qu'au fond j'étais certaine qu'il était jouissif de savoir que la mafia été à reprendre. Mais bon je savais qu'il était quand même sincère vu qu'il avait toujours été proche de papa et j'avais toujours eu du mal à le comprendre pour ça. Quoi que non, c'était les mêmes salopards donc logique. Je savais très bien que je ne pourrai pas passer pour une innocente pendant des années, bientôt on allait découvrir mon secret et je savais très bien que j'allais en souffrir. J'allais perdre ma mère ça c'était une certitude et mon frère allait me faire baver même si j'étais pratiquement certaine qu'il se doutait déjà de quelque chose. Alors que je regardais le cercueil doucement s'enfoncer dans le trou je serrais doucement ma mère contre moi qui éclatait en sanglot une nouvelle fois. J'abordais un regard triste, comme si je venais de tout perdre. Mais non je ne perdais rien au contraire je gagnais ma liberté. J'allais enfin pouvoir être heureuse sans me soucier si j'ai le droit de faire ça ou non. Et puis je pouvais aussi être amoureuse librement et ça mon dieu comme ça pouvait faire du bien de se sentir aimer et d'aimer quelqu'un en retour. Une fois que le cercueil fut placé je regardais tout le monde faire demi-tour, je devais absolument avoir une conversation avec mon frère, après tout je n'avais pas oubliée ce qu'il avait dit plus tôt, je devais absolument savoir ce qu'il faisait depuis des mois à Cambridge. J'essayais alors d'ignorer la pluie qui tombait pour ensuite m'approcher de Phoenix et de maman. Maman tu me laisses avec Nix? Il faut que je lui parle. Lui dis-je d'un doux sourire alors que maman hocha doucement sa tête pour rentrer dans la limousine qui démarra directement pour s'éloigner de cet endroit lugubre. Je posais alors mon regard sur mon petit frère en venant croiser mes bras contre ma poitrine. Comment ça t'es ici depuis des mois? Dis-je assez froidement tout en arquant un sourcil étant bien déterminée pour avoir des réponses.
Je ne suis pas le genre à dévoiler mes sentiments, déjà parce que j'en éprouve que très rarement enfin je me force à penser que je n'en ai pas mais c'est faux.. La mort de mon père me fait souffrir, horriblement et même si je retiens mes larmes le long de mon discours, le fait d'entendre ma mère pleurer à côté de moi me fait crier de douleur intérieurement. Je regarde le cercueil s'engouffrer dans les profondeurs des enfers et petit à petit la foule s'en va, et je reste de marbre, essuyant la larme qui perle le long de mon visage. Mon père était mon point de repère, mon exemple, mon modèle sur terre, le meilleur homme sans coeur que l'univers n'est jamais connu, j'espère lui ressembler, devenir comme lui. Je passe ma main dans le dos de maman et l'emmène jusqu'à la limousine mais Leevy nous interpelle, c'était à prévoir, nous ne pouvions espérer être seuls une bonne fois pour toute. Elle demande à Maman si elle peut me parler, et m'appelle Nix.. Je sers le poing et enfonce mes ongles dans ma chair, laissant de ce fait des marques, peut être même des coupures mais peu importe.. Maman hoche la tête, avant qu'elle ne s'en aille je l'embrasse avec douceur sur la joue « Je passerai te voir dans la soirée, ou demain. » Avec ma mère j'ai une tendresse que l'on ne me reconnait pas, et je sais que Leevy rage intérieurement de me voir aussi proche de ma mère, qui n'est pas la sienne biologiquement parlant et qui ne le sera jamais. Je laisse maman partir, et je soupire attristé et énervé de devoir m'expliquer avec ma détestable soeur. Cette dernière pose son regard sur moi, croise les bras sur sa poitrine et me demande des explications quant à ma remarque de toute à l'heure. Je m'approche d'elle, mettant mon visage à quelques centimètre du siens. « Ça t'intrigue ? » Je m'éloigne d'elle, ne voulant pas sentir son odeur néfaste, mes narines n'allaient plus le supporter. Au plus j'étais loin d'elle, au mieux c'était. Je la défis du regard et commence « Tu sais qu'en tant que mafieuse digne de son nom, tu dois toujours savoir ce qui se trame autour de toi. Mais tu n'as jamais su que j'étais là depuis quelques mois alors tu n'es pas une mafieuse. T'es juste une fille qui tue des gens, et qui espère être à la tête, comme on peut être à la tête d'un royaume. Mais merde Leevy, quitte le royaume des barbies, des bisounours et tout le tralala parce que tout ça c'est pas pour toi.. » Je marque une pause, et apprécie la pluie qui tombe sur nous, ça donne un côté plus dramatique à la scène. « Tu sais j'ai adoré faire de ta vie un enfer. Faire tuer ta fille, ruiner ton couple, me rapprocher de Pop' pour te faire souffrir sans que tu le saches.. Et puis le jour où tu as amené le cadavre de Papa c'est moi qui aie ordonné à mes hommes de t'attaquer. Oui considère qu'ils sont mes hommes, et prends toi un bon avocat si tu veux hériter de quelque chose.. » J'aurais très bien pu lui cracher en pleine face. « Ton cher petit ami ne souffre pas trop ? Ah non suis-je bête c'est toi qui t'es prise la balle.. Mais ces idiots ne savent pas viser, dommage, la prochaine je le ferais moi même et je viserais le coeur de ton Royce. » Je ne pèse pas mes mots, et je sais que toutes mes confidences vont mettre la blondasse dans tous ses états.
J'avais vraiment besoin d'avoir une conversation avec Phoenix c'est pour ça que j'étais venue près de maman et de sa personne pour lui dire que je devais lui parler. Bon sur le coup je faisais comme si j'avais une merveilleuse entente avec mon frère, si je faisais ça c'était pour ne pas inquiéter maman, après tout elle savait très bien que nous n'étions pas les meilleurs amis du monde mais elle ne se doutait pas qu'on se détestait plus que tout. Je regardais ensuite la limousine s'éloigner pour ensuite demander au blond pourquoi il était là depuis des mots maintenant. Sérieusement ça m'énerve d'avoir un frère comme ça, après tout j'aurai bien aimée avoir un frère avec qui je m'entend bien et surtout un frère en qui je peux faire confiance. Mais non Phoenix n'était qu'un connard totalement taré. J'avais pas eu de chance quoi. J'écoutais ensuite chacun de ses mots et plus j'entendais ses paroles plus je sentais la rage montait en moi. Mon dieu j'y crois pas.. Alors c'était à cause de lui que ma vie était devenue un enfer total? Ce n'était pas à cause de papa? J'avais tellement de haine en moi que j’arrivais même pas à sortir un mot mais quand il menaça de tuer Royce c'était la goutte de trop. Tu m'insultes et tu m'attaques y'a pas de soucis mais tu touches surtout pas à mon homme. Sous une vague de colère je vins le prendre par le cou pour le plaquer contre un arbre et serrer sa gorge entre mes doigts. T'es qu'un salopard! Je sais que tu me détestes mais c'est une raison pour avoir gâcher ma vie? C'est vraiment que tu dois être seul pour pouvoir t’emmerder à faire ça, surtout que je mérite pas tout ce que t'as fais! Dis-je en criant de colère tout en resserrant ma main contre son cou un peu plus, ouais les femmes c'est sensé ne pas avoir une force extraordinaire mais moi j'avais de l'entraînement. J'ai jamais voulu te faire du mal mais maintenant c'est terminé, c'est la guerre Phoenix et crois moi tu sais pas de quoi je suis capable. Dis-je d'une voix des plus menaçante pour finir par lui donner un énorme coup de poing dans le ventre tout en relâchant sa gorge. Je t'assure que si tu touches à un seul cheveux de Royce t'es mort Phoenix. Dis-je plus sûre que jamais pour ensuite me reculer de sa personne, une chose est certaine; je n'avais jamais eu autant l'envie de vengeance que maintenant.
J'avoue enfin à Leevy tout ce que j'ai sur le coeur, la vérité sur ma venue ici, et la manière dont j'ai réussi à ruiner sa vie. Je sais qu'elle va riposter, et quand je sens ses doigts froids se coller dans mon cou, et le bois de l'arbre me griffer le dos, l’excitation de la violence m'empare. J'aime qu'on tente de me maltraiter, que l'on essaye de jouer les plus forts, car ensuite je peux montrer ce dont je suis capable. Certes je manque de souffle car elle me coupe un peu la respiration, mais son étreinte ne sera jamais assez forte pour me tuer, et l'imagination débordante qui prend part de mon esprit concernant la vengeance que je lui ferais engendrer me garde en vie. « Si je fais endurer quelque chose, c'est que c'est mérité. » rétorquais-je sur un ton malsain. Bien sûr que les actes que j'ai fait contre elle, on été appliqués uniquement parce que je la déteste, papa l'adorait lui mais j'ai réussi à faire en sorte que ça ne soit plus le cas, j'ai manipulé mon père. Malheureusement de ce côté là je suis allé trop loin puisque par ma faute il a perdu la vie. J'éclate alors de rire lorsqu'elle me menace. Elle pense que je ne sais pas les choses dont elle est capable.. elle se trompe je sais tout sur tout, et à dire des âneries pareilles je suis sûr qu'elle se croit dans un film où l'héroïne gagne toujours, or là il n'y a pas de caméras, c'est la vie réelle et elle a tendance à l'oublier. « Ooh j'ai hâte de voir ça alors ! » lui dis-je d'un ton détendu pour la faire enrager davantage. C'est elle qui ne sait pas ce dont je suis capable, elle pense tout connaitre, tout savoir mais elle est au dernier barreau de l'échelle, tout en bas, elle lèche le sol. Cependant son coup de poing dans le ventre me fait assez mal, en même temps elle n'y est pas allée de mains mortes. Et je crois comprendre que mentalement elle est blessée mais je m'en fiche, c'est ce que je veux. Je passe une main dans mes cheveux et croise les bras sur mon torse musclé. « Tu vas me tuer, comme tu as tué papa ? » Elle se prenait une gifle en pleine face sans pour autant que je la touche. Mais chaque chose en son temps, effectivement, je m'approche d'elle, et appuie sur la cicatrice de l'impact d'une balle qu'elle s'était prise afin de la faire souffrir. Je l'oblige donc à se plier, et je la met à genoux, au sol comme une esclave. J'attrape sa tignasse blonde de pétasse, et lui donne un coup de genou dans le nez. Je me met accroupie face à elle, et prends sa tête blonde entre mes mains. « Le sang te donne un côté sexy. » De mon index je prends un filet de sang qui coule de son nez sur mon doigt et le sens. « Ouais ça sent la trainée. » Au lieu de relâcher doucement ma soeur, je claque sa tête dans la terre et la laisse croupir comme un cadavre. « Fais gaffe de ne pas te faire enterrer. » Elle m'a cherchée, elle m'a trouvée.
J'avais déjà beaucoup de personne à dos et il fallait en plus que mon frère débarque, merde c'était pas possible d'être tranquille? Plus le temps passait plus je voyais que jamais je n'aurai l'occasion de vivre une vie normal, en même temps quand on vient d'une famille de fou comme la mienne ça risque d'être compliqué. Phoenix m'avait tout dit, j'en avais voulu à mon père pendant des mois et au final tout venait de lui, peut-être que mon père ne méritait pas la mort mais c'était mon frère qui la méritait. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi il m'avait fait tout ça, je savais qu'il me détestait et que c'était totalement réciproque, mais me détester au point de me faire souffrir autant? C'était incroyable la haine que je ressentais pour lui et c'est bien pour ça que je n'avais pas hésité à le frapper, je voulais juste qu'il disparaisse de ma vie. Je le regardais alors d'un regard noir, si j'étais capable de le tuer avec mon regard il serait mort depuis bien des années. Il savait que j'avais tuée papa et il venait de me le dire, en même temps c'est logique qui le sache c'était le seul à savoir tout ce que notre père m'avait fait endurer, après tout maman ne savait rien, elle croyait par exemple que la mort de ma fille était un terrible accident. Mais sans que je n'ai eu le temps de rien faire il vint appuyer sa main contre la blessure d'une balle que j'avais reçu par un coéquipier de notre père, je grimaçais alors de douleur, c'était pas cicatriser, c'était Royce qui m'avait soigné et pas un médecin normal que Phoenix arrive à me faire autant de mal. J'essayais de le repousser mais je pouvais pas faire grand chose, j'étais assez forte comme fille mais je pouvais pas rivaliser. Je croyais qu'il en avait finit mais il ne se priva par pour me donner un coup dans le nez qui me causa un saignement, une fois qu'il m'insulta de traîner après avoir pris un peu de mon sang je vins lui cracher en pleins le visage, c'est tout ce qu'il méritait, geste qui l'énerva d'ailleurs encore plus vu qu'il me jeta un peu plus loin ma poitrine s'écrasant contre un bout de pierre qui était le début d'une tombe. Je connaissais la douleur d'une balle mais là c'était encore pire, j'avais sentis un énorme coup contre mes poumons qui étaient sensible vu qu'il y a un an à peine j'avais eu un cancer des poumons. Je restais alors sans bouger ne voulant pas qu'il m'attaque une nouvelle fois, j'avais mal partout et je n'avais plus la force de me défendre, mais une chose est certaine, il regrettera tout ce qu'il ma fait.