Faith & Irina ░ Le café des souvenirs

Du fait que mon père était un homme politique, j'avais beaucoup voyagé dans mon enfance. Que ce soit en Europe aussi bien qu'en Amérique. Je ne parlais pas beaucoup aux autres enfants, donc je ne m'étais fait que peu d'amis bien que quelques uns. C'était ainsi que j'avais rencontrer Faith, une fille un peu plus jeune que moi.
Je n'avais jamais imaginé faire autant de rencontres et avoir autant de surprise juste en revenant en Amérique et en allant dans cette université. En Russie, je n'avais que très peu d'amis. Je n'aimais pas franchement les personnes qui se croyaient supérieur aux autres. En arrivant ici, j'avais appris par je ne sais plus qui que Faith était dans cette école. Je l'avais chercher au Summer Camp mais ne l'avait pas trouver, et j'avais enfin réussi à avoir son numéro, je ne sais plus comment. Je l'avais donc contacté début Septembre pour lui donner un rendez-vous au Starbucks. Je ne savais même pas si elle se souvenait de moi ! Je ne savais pas non plus à quoi elle ressemblait aujourd'hui. Je m'étais donc installée à une table, et attendait qu'elle arrive avec mes pancakes et mon sirop d'érable. Il y avait pas mal de monde autour de moi et toutes les tables étaient prises, j'avais eu la chance de trouver une table du premier coup.
Je fixais donc la porte impatiente de voir mon amie d'enfance lorsque qu'une magnifique jeune femme avec des cheveux extraordinaire entrait. Elle avait toute mon admiration rien que pour ses cheveux. C'est alors que je compris que c'était Faith. Je criais alors : Faith ! Je me souvenais même de l'avoir déjà croiser à la Lowell House.

Un rendez vous avec mon amie d'enfance. Quoi de mieux ? Je me trouvais dans la voiture de mon chauffeur, comme toujours Yann m'ouvrit la portière arrivé une fois garés près du Starbuck. Je lui souris.
Yann, t'as du scotch sur toi ?
A chaque fois que je voyais ma Irina chérie, je lui faisais des blagues et j'avais bien envie de rigoler ce jour là. Alors mon chauffeur soupira et fouilla dans sa sacoche. Il avait du schotch. Sans lui dire pourquoi, je lui demandais de me le mettre sur mon nez. Il voulu pousser mon fauteuil jusqu'au Starbuck, mais je lui demandais de ne pas le faire. Alors je poussais moi-même les roues de mon engin de merde jusqu'à l'intérieur du café. J'entrais en riant et prit de l'élan pour pouvoir glisser seule, les bras en l'air dans le café.
Je suis le Seigneur des Ténèbres, celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, VOLDEMOOOORT !!!!!
J'voulais la faire rire ma Irina. J'men branlais que tout le monde avait les yeux rivés sur moi.

J'avais fais une entrée spectaculaire. En même temps, moi j'aimais bien me faire remarquer. Quand les gens me regardent, ça me fait toujours la même sensation que j'avais au théâtre, tu sais quand je faisais des pièces ? J'ai déjà joué Juliet dans Romeo and Juliet quand j'étais en primaire ! C'est de là que m'était venu ma passion pour le théâtre d'ailleurs.
Donc après être rentrée en fanfare dans le Starbuck, j'allais avec Irina vers la table où elle était. On se fit la bise puis elle me demanda ce qu'elle était, si elle était un mangemort. Alors je souris et secouai doucement la tête.
Toi ? Non pas mangemort ! Toi tu es comme dans mon rêve. Tu es l'escargot de mon rêve. Ouais parce qu'hier soir j'ai rêvé qu'un lapin venait me voir. Qu'il disait "j'sus en r'tard, j'suis en r'tard !" Comme dans Alice aux pays des Merveilles. Et après, un escargot vient et arrive en volant et dit "NOOON TU N'ES PAS EN RETARD JE VIENS POUR T'AIDER A ETRE A L'HEUUURE !" Et après, l'escargot et le lapin s'en vont, le lapin sur l'escargot qui vole. Ouais, parce que l'escargot était géant dans mon rêve donc le lapin pouvait se mettre sur sa coquille sans que la coquille se brise.
Ouais, mes rêves sont bizarres.

Oh putain ! Irina ma pauvre tu viens de perdre tes clefs ! Que faire ? Alors là.. Je te prends donc les mains pour te rassurer. Ca va aller ma chérie, on va les retrouver. Tu as tiré la chasse ? Si non... bah t'as plus qu'à foutre ta main dedans pour aller les rechercher. Pauvres petites clefs quand même... elles n'ont rien demandé à personne. Au pire, t'as une colocataire ? Je soupire. Si ouais demandes lui te te faire un double. Mais sinon ne t'en fais pas ! Ca va alleeeeer !

HJ:

Je crois bien que j'avais réussis à calmer ma Irina chérie. Elle avait rit à mon petit moment de folie qui avait été bien placé, au moins elle avait l'air moins stressée. Elle reprit plutôt vite son sérieux. Bon, trêve de plaisanteries : je devrais avoir un trousseau en double chez moi mais juste au cas où : ça te déranges si on y va maintenant pour vérifier ?
Je souris en serrant ses mains dans les miennes, toujours pour la rassurer un peu plus.
Non ça ne me dérange pas, t'inquiètes pas ma chérie. On y va ? J'vais t'aider à les trouver tes doubles de clefs.
Vraiment, fallait être une grosse boulette pour pouvoir faire tomber ses clefs dans ses toilettes.

Ralala, Irina. Celle là, alors on me l'avait jamais faite. Et là, elle avait été forte. Non mais c'est vrai. Comment elle avait fait pour faire tomber ses clefs dans les chiottes et encore, y'a pire, à aller tirer la chasse d'eau derrière ! Je ne savais pas comment elle avait pu se débrouiller mais voilà, elle y été arrivé ! Cet après-midi était finalement pleine de rebondissements, moi qui pensais que j'allais passer un après-midi.. normal ? Elle me remercia et on sortit. Pendant le temps qu'on avançait vers la porte, je lui souris.
Merci, merci. Mais tu devrais dire merci MADAME ma belle. Tu devrais m'appeler Madame.
Je souris, j'aimais bien faire semblant de me prendre pour quelqu'un.
Bon, du coup on a pas beaucoup parlé : ça va toi ? Les études et tout ?
Ouais, j'ai même envie de dire... ça roule !
Petite blague sur le fauteuil. Ouais j'suis vraiment drôle parfois.