billander ✰ tow i follow the maps that leads to you

Billander
★ why would you do that when I'm at my worst, down on my knees ★

J'allais mal, j'perdais la plupart de mes repères d'un coup et ça faisait assez bizarre de tout encaisser comme ça, sans qu'on me laisse le moindre lest. « Tu vas tout de suite arrêter de me gueuler dessus, parce que contrairement à ce que t'as l'air de penser depuis plusieurs jours, j'suis pas ton chien. » Putain mais qui a dit qu'elle était mon chien ?! « J'précise juste que tu m'as jamais parlé de Keyla avant que je parte de la cure. Si j'avais su ça, jamais j'serais partie sans toi. Alors encore une fois, tu m'reproches un truc sur lequel j'ai aucun pouvoir ! M'reproche pas ton manque de capacités à communiquer. » Je bouillonnais intérieurement, parce que c'était elle qui s'était barrée comme ça sans rien dire. Elle avait bien vu que pendant les quelques jours qui précédaient son départ j'étais pas dans mon assiette et elle n'a pas cherché à en savoir plus non plus. Mais j'intériorisais tant j'extériorisais depuis tout à l'heure. « Ça fait pas douze putains d'heures que je suis là et j'ai pas voulu t'déranger dans ton pèlerinage d'amitié. Et me dis surtout pas ça maintenant, alors que la première personne avec qui tu penses à t'installer c'est Briony, parce que j'te jure que tu vas me faire péter un câble. Ça fait des semaines que j'me retourne le cerveau jours et nuits pour te demander d'venir habiter avec moi, j'ai pas décidé ça sur un putain de coup de tête, j'voulais qu'on vive ensemble. J'nous ai même acheté un putain d'appartement à New York, j'sais pas comment t'as fait pour pas comprendre de toi-même ! Alors viens pas m'reprocher "d'aller où je veux sans toi", parce que c'était pas mon intention à la base. Ça faisait des mois que j'surveillais cet appart', depuis qu'on a récupéré Robyn, alors arrête ton cinéma. » Je soufflais, levant les yeux au ciel avant de la regarder de nouveau, le regard noir. « Tu vas VRAIMENT me reprocher de vouloir me rabibocher avec Briony, sérieusement ? J'ai passé l'été ENTIER sans avoir de nouvelles de sa part et après avoir appris la mort d'Hendrix, OUAIS je me suis tourné vers elle. Mais tu sais quoi ? JAMAIS j'ai pensé emménager ou quoi avec elle. ELLE a proposé l'idée pour qu'on se RETROUVE ! » Je me mis à marcher dans tous les sens avant de me poser juste devant elle. « Il n'a jamais été question d'un truc définitif, j't'ai dit que c'était que pour une putain de semaine ! » La rage bouillonnait en moi et rien que la voir se tenir là, devant moi, ça m'énervait encore plus. Ca me frustrait aussi parce que j'avais envie de tout casser et finalement, dans un élan de je sais pas trop quoi, j'attrapais son visage entre mes mains et je venais la plaquer contre le mur derrière elle, capturant avec force ses lèvres tout en collant mon corps contre le sien. Je perdais totalement le contrôle, c'était la tempête dans mon esprit mais je ne faisais rien pour la calmer.

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★ and i'll stay anything but okay, and i'll fade tonight ★

J'avais de plus en plus envie de lui casser la tête, ou de balancer la mienne dans un mur, au choix. Et si on n'arrêtait pas bientôt c'était exactement ce qui allait se passer. De toutes façons, tout ça ne rimait à rien et plus on avançait, pire c'était. J'crois qu'on avait juste besoin de déverser notre colère sur quelqu'un et comme souvent, on était chacun les premiers dans la ligne de mire de l'autre, puisqu'on était mariés. « Tu vas VRAIMENT me reprocher de vouloir me rabibocher avec Briony, sérieusement ? J'ai passé l'été ENTIER sans avoir de nouvelles de sa part et après avoir appris la mort d'Hendrix, OUAIS je me suis tourné vers elle. Mais tu sais quoi ? JAMAIS j'ai pensé emménager ou quoi avec elle. ELLE a proposé l'idée pour qu'on se RETROUVE ! » Et allez, il se remettait à gueuler. J'avais pas dû parler dans un français correct. « Il n'a jamais été question d'un truc définitif, j't'ai dit que c'était que pour une putain de semaine ! » Une semaine ou définitif, j'en avais rien à foutre. Tout c'que je voyais c'est qu'il n'était pas là, que ça ne lui était jamais passé par la tête qu'on vive ensemble, mais à la seconde où Briony le lui proposait, il s'y jetait à corps perdu. « Mais t'es con ou quoi ? J't'ai jamais empêché d'te rabibocher avec elle, tu fais bien c'que tu veux, c'est pas ça que j'te reproche ! Oh et puis tu m'saoules, si j'suis vraiment une si mauvaise femme que ça, dégage au lieu d'constamment m'reprocher des t- .. » commençai-je en allant pour me diriger vers la porte afin de la lui ouvrir en grand, mais je n'eus jamais l'occasion de terminer parce qu'en moins de deux secondes, il m'avait plaquée au premier mur qu'il avait trouvé. Je fronçai les sourcils, collée contre son visage et j'étais tellement désorientée que je me mis à le repousser, avec beaucoup de mal vu la force qu'il y mettait. Mais je finis par y parvenir, de mes deux mains posées avec force sur son torse. Je le poussai donc, ce qui le fit reculer d'un pas ou deux et je le regardai, complètement essoufflée et déstabilisée. Ma poitrine se soulevait rapidement, mes sourcils toujours froncés et ma fureur était telle qu'elle devait probablement créer de la fumée en s'échappant de mon corps. « J'peux savoir c'que tu fous ? » J'avais à peine réussi à assembler cette simple phrase tant je voyais rouge et pourtant, l'envie de lui me bouffait soudain le ventre. Je le regardai quelques secondes de plus, toujours haletante, puis je me jetai sur lui à mon tour, agrippant sa nuque pour le tirer à moi et reprenant ses lèvres aussi sauvagement que lui plus tôt. C'était juste impossible à gérer comme envie. C'était même pas une envie d'ailleurs, c'était un besoin ; un besoin qui me paraissait presque vital.

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On se disputait là, et c'était violent. Une de nos plus violentes disputes d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons. C'était compliqué à gérer puisque j'avais cette colère constante qui me consumait et j'avais tout simplement l'impression qu'elle était en train de m'abandonner. C'est ça ouais, je me sens abandonné. Et j'avais peur parce que j'avais besoin d'elle plus que tout. Sauf que là, tout ce que je faisais, c'était lui gueuler à la figure. « Mais t'es con ou quoi ? J't'ai jamais empêché d'te rabibocher avec elle, tu fais bien c'que tu veux, c'est pas ça que j'te reproche ! Oh et puis tu m'saoules, si j'suis vraiment une si mauvaise femme que ça, dégage au lieu d'constamment m'reprocher des t- .. » Je l'avais interrompue en attrapant son visage, collant mes lèvres aux siennes, tout en la plaquant contre le premier mur qui venait. C'était une sensation étrange parce que j'étais en colère contre elle, genre vraiment vraiment. Et plus je la regardais plus je l'étais. Sauf qu'avec ça, l'envie de la prendre grandissait également. Saviez-vous qu'une femme en colère est carrément sexy ? Maintenant vous le savez. Sentant ses mains sur mon torse, elle me repoussait, de toutes ses forces puisque j'y mettais pas du tout du mien, et était bien évidemment troublée par ce qui venait de se passer. « J'peux savoir c'que tu fous ? » Je pourrais dire tout ce que je veux, ça ne changera rien. J'avais envie d'elle, maintenant tout de suite. Et la connaissant, ça n'allait pas tarder. J'avais déclenché le truc. Haussant les épaules, je n'avais même pas eu le temps de les rebaisser qu'elle agrippait ma nuque pour m'attirer contre elle, s’accaparant à son tour mes lèvres. Collée contre le mur, elle était à ma merci, chose que j'aimais, surtout avec la colère qui rageait en moi en ce moment. Mon corps collé au sien, je glissais mon visage dans son cou mais je n'y restais pas longtemps, préférant sentir ses lèvres contre les miennes pour m'éviter de dire des choses que je pourrais regretter. Mes mains ne tardaient pas à trouver une occupation rapidement, en s'attaquant au bouton de jeans de Billie, vite fait bien fait.

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J'ignorais ce qui lui était passé par la tête, pourquoi il me sautait dessus d'un coup comme ça. Remarquez, ça n'était pas la première fois qu'on était obligés de s'arrêter en pleine dispute pour s'envoyer en l'air. J'avais jamais compris la logique de ce genre de comportement parce que j'étais tellement énervée contre lui que je devrais avoir envie de tout sauf de lui faire prendre son pied. Trop de tensions, et depuis que j'étais jeune, je ne connaissais que ce moyen d'évacuer ma colère, vu que j'étais pas de nature violente. Faites l'amour, pas la guerre, cette phrase ridicule me correspondait assez bien au final. Pourtant, son petit regard fier de lui m'énervait au plus haut point et ça me démangeait sérieusement de lui faire ravaler cette expression en lui en collant une. Il savait pertinemment ce qu'il venait de faire, il savait que j'étais trop accro au sexe - et d'autant plus au sexe avec lui - pour le repousser trop longtemps. Et ça me rendait encore plus en colère d'être incapable de résister, mais il avait glissé cette idée dans mon crâne et il était trop tard pour reculer, j'avais besoin de lui et au plus vite. Il haussa les épaules et putain ! Il m'énervait avec sa nonchalance. Donc je l'attaquai à mon tour et me retrouvai à nouveau plaquée au mur, sauf que même si j'aimais qu'il prenne le contrôle la plupart du temps, là en l'occurrence ça me saoulait directement. Ses lèvres étaient dans mon cou, ses lèvres étaient sur ma bouche, ses mains défaisaient mon bouton. Je le repoussai encore et j'allai jusqu'à le pousser à travers ma porte de chambre qui était juste à côté de nous. Je claquai la porte dans mon dos et j'cherchai même pas à atteindre le lit avant de le pousser au sol. Mon jean disparut si vite que je ne me souvenais même pas avoir fait les mouvements pour le retirer. Je ne perdis pas de temps à venir me foutre au-dessus de lui et à défaire son bouton tandis que mes dents attaquaient son cou. J'voulais pas de baisers gnan-gnan, j'voulais pas de tendresse. Non, j'voulais juste qu'il me prenne le plus tôt possible pour que j'assouvisse ce besoin qu'il avait provoqué et basta. Au diable les caresses et autres mièvreries en tous en genres. Du sexe, point.