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d. artémis olejniczak + violet l. winter-farewell
We're women. We don't say what we want, but we reserve the right to be pissed off if we don't get it.La rentrée marque le début de beaucoup de choses dans la vie des étudiants. Cette année, pour Violet, c'était tout d'abord un nouveau départ. C'était le renouveau, le commencement d'une vie indépendante, dans laquelle elle essaierait enfin de sortir de ses habitudes, de son confort, des chemins tout tracés, tout ça. Ça ferait presque penser à cette émission sur MTV où la fille timide se fait relooker par une fashionista anglaise, Plain Jane. Sauf que là c'était Plain Violet et qu'elle était seule à bord du bateau sans grande perche brune pour la guider.
Malheureusement, rentrée signifiait aussi début des cours. Durant l'été, c'est tellement plus simple de trouver des gens qui se sentent légers et insouciants. Avez-vous déjà rencontré une personne souriante et heureuse un premier Septembre? Rien que la vue du nom de ce mois inscrit sur toutes les publicités clamant "c'est la rentrée!" donne des sueurs froides. Violet était donc stressée au possible et ce stress amenait un manque de sommeil considérable. Heureusement pour elle, un Starbucks Coffee avait récemment ouvert sur le campus. Bénit soit le café! Elle faisait donc la queue dans la file du café lorsqu'elle crut reconnaître la chevelure brune qui était assise à une table plus loin.
En regardant de plus près, elle confirma ce qu'elle pensait. C'était Despe, la Quincy qu'elle avait déjà croisée plusieurs fois dans le coin. Bien que la jeune femme face partie de la maison bisounours, Vio voyait bien que quelque chose bloquait avec elle alors qu'elles ne s'étaient jamais parlées mais plutôt échangé des regards en coin, se jaugeant discrètement. Style je vois que t'es là mais je viendrai pas dire bonjour parce que j'arrive pas à te cerner, comme ces gens qui sortent leurs téléphones pour ne pas avoir à s'adresser la parole. Du coup, elle se méfiait un peu d'elle alors qu'elle n'avait entendu que du bien à propos d'elle. Une fille à qui on ne peut rien reprocher. C'est pourquoi cette atmosphère froide dérangeait Violet et qu'elle décida de prendre son courage à deux mains et d'aller la voir, après avoir empoigné sa commande. Elle se plaça devant la table, s'appuyant sur une des chaises vides. Accompagnée d'un geste de la main, elle salua la Quincy puis elle passa nerveusement cette même main dans ses cheveux, pas très sûre de ce qu'elle faisait. «Hey, hum, Despe, c'est ça? Moi, c'est Violet. Ca te dérange si je m'asseois avec toi? Il n'y a pas d'autre table de libre!»
Malheureusement, rentrée signifiait aussi début des cours. Durant l'été, c'est tellement plus simple de trouver des gens qui se sentent légers et insouciants. Avez-vous déjà rencontré une personne souriante et heureuse un premier Septembre? Rien que la vue du nom de ce mois inscrit sur toutes les publicités clamant "c'est la rentrée!" donne des sueurs froides. Violet était donc stressée au possible et ce stress amenait un manque de sommeil considérable. Heureusement pour elle, un Starbucks Coffee avait récemment ouvert sur le campus. Bénit soit le café! Elle faisait donc la queue dans la file du café lorsqu'elle crut reconnaître la chevelure brune qui était assise à une table plus loin.
En regardant de plus près, elle confirma ce qu'elle pensait. C'était Despe, la Quincy qu'elle avait déjà croisée plusieurs fois dans le coin. Bien que la jeune femme face partie de la maison bisounours, Vio voyait bien que quelque chose bloquait avec elle alors qu'elles ne s'étaient jamais parlées mais plutôt échangé des regards en coin, se jaugeant discrètement. Style je vois que t'es là mais je viendrai pas dire bonjour parce que j'arrive pas à te cerner, comme ces gens qui sortent leurs téléphones pour ne pas avoir à s'adresser la parole. Du coup, elle se méfiait un peu d'elle alors qu'elle n'avait entendu que du bien à propos d'elle. Une fille à qui on ne peut rien reprocher. C'est pourquoi cette atmosphère froide dérangeait Violet et qu'elle décida de prendre son courage à deux mains et d'aller la voir, après avoir empoigné sa commande. Elle se plaça devant la table, s'appuyant sur une des chaises vides. Accompagnée d'un geste de la main, elle salua la Quincy puis elle passa nerveusement cette même main dans ses cheveux, pas très sûre de ce qu'elle faisait. «Hey, hum, Despe, c'est ça? Moi, c'est Violet. Ca te dérange si je m'asseois avec toi? Il n'y a pas d'autre table de libre!»
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