ELLIOTT&LIBRE❧ deux, trois longueurs plus tard...

Après mettre mater un film chez les Dunster et avoir glandé toute la journée pour cette première journée de cours, je me sentais comme coupable. C’était très rare que je ressente une quelconque culpabilité pour quoique se soit mais là ça faisait vraiment très « feignant » alors que c’était pas dans ma nature. J’avais entendu parler du Malkin Athletic Center et je voulais voir au plus vite ce que ça donnait, il faut dire que j’étais un sacré nageur avant, je passais mon temps dans les piscines privées des hôtels de New York. C’est sur que c’était un peu moins luxueux ici mais pourquoi pas ? Je me dirigeai alors vers le grand bassin de l’université. Dans les vestiaire je m’y mon maillot et me dirigea vers le point d’eau, il y avait quelques personnes c’est vrai mais on se marchait pas dessus loin de là, c’était un vrai luxe cette piscine, elle était juste immense ! Je me dirigea vers les plongeoirs et plongea alors afin de faire mes petites longueurs quotidiennes, alors oui, la musculation ce n’était pas mon truc mais la natation, j’adorais.

©clever love.

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C’était très important pour Gaetan de s’entretenir, d’entretenir son corps. C’est quelque chose qu’il n’avait pas beaucoup pu faire quand il était adolescent. Une chose est sûre : Gaetan n’a pas eu une vie facile. Et encore moins une enfance facile avec le père qu’il avait qui était alcoolique et violent. Mais le pire de tout, c’est que personne ne lui a jamais porté secours. Ni à lui, ni à sa mère qui avait pourtant essayé mainte et mainte fois de porter plainte contre ce père qui était beaucoup trop influant et aimé à New-York. A Harvard, on peut dire que Gaetan prend une belle revanche sur la vie et une chose est sûre : il aime cette liberté plus que tout au monde. Il étudie dans la meilleure université du monde, il a une copine qui l’aime et qu’il aime. On peut dire que tout va bien pour lui. Ce jour là, il décida d’aller faire quelques longueurs. La rentrée vient seulement de commencer et il veut la commencer la plus zenement possible si on peut dire ça comme ça. Alors qu’il fait une longueur sur le dos, se concentrant sur le plafond au dessus de lui, il se sent buter contre quelque chose ou… quelqu’un. Tout de suite, il se retourna, inquiet d’avoir mis un coup à un autre nageur. « Oh zut.. désolé, je t’ai pas fais mal ? », demande-t-il en regardant l’autre nageur.

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ELLIOTT&LIBRE❧ deux, trois longueurs plus tard...

Je faisais mes longueurs tranquillement sans pensée à rien, j’étais un peu rêveur des fois, à me faire des films, à me poser des questions que la vie aussi. Cependant, quand je nageais, tout devenait flou, tout devenait différent, plus rien n’avait de sens, plus rien n’avait de vie, ni d’existence, j’étais seul au monde, comme évadé d’un univers qui m’étais irréel quand soudain… je fut rattrapé de mon échappatoire par un coup qui me fut porté en plein sur ma joue *qu’est-ce qui se passe ? * je fis un tour dans l’eau pour me mettre face à mon adversaire qui s’excusa, je répondis avec franchise « je n’ai rien merci ». J’allais nager de nouveau mais son visage m’intriguait je l’avais déjà vu quelque part cet homme là « excuse moi mais je crois te connaître, je me trompe ? »

©clever love.

PS : Comme nos deux personnages ont vécus à NY, je me suis appuyé sur ça, j'espère que tu aimeras :)

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