CHARLIE&ELIO • les cochonnes sont de sorties

Je pouvais enfin sortir me changer les idées un peu, avec les problèmes d’Abby, mes rendez-vous avec Siam et le mariage de ma sœur. Je n’avais pas le temps pour moi et puis, j’étais beaucoup trop sur les nerfs à l’idée de laisser ma sœur avec un type comme Enzio. Mais ce soir était le soir où je pouvais me détendre un peu. Charlie alias cochonne a décidé qu’on allait sortir ce soir et même si généralement on sort toujours avec Royce. Ce soir, celui-ci est occupé à faire je ne sais quoi. J’étais en avance, j’avais besoin de me détendre un peu plus avant l’arrivé de cette vieille tepu. J’étais déjà en chasse –même si je sais que je n’ai pas vraiment le droit, mais je profite un peu avant de passer moi aussi à la trappe du mariage. J’avoue ne pas avoir fait attention à la meuf en question, je me suis contenté de la charmer quelques minutes avant qu’elle ne me tombe dans les bras pour que je puisse l’emballer avec délice, laissant mes mains se balader sur son royal postérieur. Je ne faisais pas vraiment attention à ce que je faisais, j’avais bu en plus de cela et pas qu’un peu. Mais voilà, ce soir je lâchais prise et je me montrais comme un vrai Winthrop. Mais cochonne devrait peut-être un peu bouger son cul. Sinon je m’occupe d’elle dans les toilettes.

Je n'avais pas réellement réfléchit à ma soirée et pourtant les personnes avec lesquels je voulais la passée, c'était tout de suite imposé. Comme une évidence, j'avais appelé mes deux acolytes Elio et Royce à venir boire et profiter d'une soirée entre mec. Malheureusement l'un d'entre eux avait du se désister et nous étions plus que deux avec Elio face à une énorme boîte emplit de jolies femmes. C'était délicieux à regarder, vraiment. D'ailleurs Elio était au courant depuis peu que j'étais célibataire, libre comme l'air à mon tour, je ne comptais plus me priver et juste arrêter les relations sérieuses, ça n'apporte que des problèmes.. enfin, j'avais juste pas trouvé la bonne, tout simplement. J'arrivais alors dans la discothèque et commanda un verre au barman qui me l'apporta automatiquement. C'était bondé, archi bondé même. Une chaleur étouffante nous prenait au corps quand j'étais entrée, et notre seule source de lumière était celles qui bougeaient de toutes les couleurs et que le DJ faisait valsé sur les murs de la pièce. Pas mal. Buvant une gorgée, je balayais la pièce du regard avant d'apercevoir mon Winthrop avec une nana, la main sur l'arrière train. Sérieux, il perdait pas de temps celui-là.  Je m'approchais alors d'eux en attirant son attention sur moi. « Eliooooo, tu es en très bonne compagnie dis moi. » Dis-je en souriant alors avant de faire de même vers la jolie jeune femme.

On n’appelle pas cela un chaud lapin, on dit juste que j’essaye de profiter de mon premier jour de repos depuis un moment. Bon c’était plus pour m’amuser qu’autre chose, je ne me voyais pas coucher avec elle surtout quand on sait qu’elle a dû être présente dans beaucoup de lit au final. Je souris un peu plus et me tourne en voyant la tête de ma cochonne en face de moi. Je me recule et délaisse soigneusement la jolie demoiselle pour me préoccuper de mon pote. Il fallait bien que je m’occupe, tu mets tellement de temps à arriver aussi. dis-je en penchant la tête sur le côté. Je viens lui tapoter gentiment le dos et le pousse vers le bar pour aller me prendre un petit verre avec lui. Alors mec ? Quoi de beau dans ta vie ? T’as sûrement un truc à me dire nan ? Comme le fait qu’il est célibataire peut-être ? Je l’ai appris par des rumeurs à Harvard mais il doit encore me le confirmer après tout.

Nous éloignant de la bonne compagnie de mon ami, je le laissais me guider non loin du bar en souriant à sa remarque. Je devais courir en ce moment alors forcément, être en retard c'était devenue presque une habitude. C'est mon nouveau boulot qui me prend du temps. Et je dois t'avouer que si je ne passe pas par la case douche après, il est clair qu'on aurait en ce moment même une sorte de bulle que personne ne franchirai. On nous approcherait pas à deux mètres. L'odeur de l'huile, de cambouis, c'est loin d'être sexy. Fait véritable. C'est vraiment du foutage de gueule de dire que ça plaît aux femmes d'être garagiste. J'en ai encore aucune qui s'est jeté dans mes bras. C'est alors que le jeune homme me poussa rapidement un peu plus près du bar en ayant certainement en tête de boire. Truc à te dire ? A part que je suis garagiste à présent et que mes soeurs m'en font baver en ce moment.. pas grand chose. Ah si, j'ai largué Dixie. Dis-je en ayant oublié ce petit détail. Oui, je m'étais tellement bien habitué à mon célibat que j'avais presque oublié que j'avais été en couple quelques semaines plus tôt. Je suis loin d'être un connard, mais quand la flamme n'existe plus, la raviver n'est plus possible chez moi.

Cela faisait une éternité que je n’étais pas sorti en soirée avec ma cochonne préférée, même si généralement Royce venait avec nous. Celui-ci était bien trop occupé aujourd’hui pour venir avec nous dragué les filles –il est en couple aussi, il faut le comprendre. En attendant l’arrivé de monsieur je passe ma vie à être en retard, je m’étais occupé d’une jolie jeune fille qui s’était bien mise en tête de finir la soirée avec moi, chose que je n’avais bien sûr pas prévu dans mes plans. La preuve quand monsieur ramena son petit cul, je la laissa littéralement en plan au milieu de la piste de danse. Il commence alors à trouver une excuse pour son retard. Je penche la tête sur le côté en essayant de l’imaginer en mécano. Ca peut être sexy ça, j’ai hâte de te voir à l’action mon petit… Ouais l’odeur de cambouis n’est sûrement pas le plus attirant pour sûr Même si on sait que certaines filles fantasment sur les mécanos sexy comme pourrait très bien l’être Charlie au final. Je me dirige vers le bar et commande un mojito alors que j’attendais qu’il me parle un peu de sa vie mais surtout de son célibat nouveau. Je penche la tête sur le côté et souris doucement quand il me l’avoua enfin. Je suis au courant pour Dixie, je l’ai entendu à Harvard, ça parle beaucoup tu sais. dis-je avec un sourire au coin avant d’hausser les épaules. On va pouvoir profiter ensemble du célibat alors, voilà un bon côté de l’histoire. dis-je en trinquant avec lui, à cette soirée qui se promet d’être mouvementé.

Je devais avouer que me sentir libre dans cette boîte de nuit, c'était un cadeau. Plus de restriction. Je pouvais manger, coucher, dormir avec qui je voulais sans qu'on me demande de compte. D'une certaine manière j'adorai le célibat rien que pour draguer. Enfin, même en couple, je continuais. Aucune fille n'avait encore réussit à me donner envie de ne regarder qu'elle et seulement elle. J'étais le genre de mec à tenir en laisse si on ne voulait pas que j'aille voir ailleurs. Triste vérité. Je savais qu'un jour je rencontrais une femme assez forte et déterminé pour ça, mais pour le moment c'était pas gagné. A l'oeuvre ? Pour le moment je fais seulement des vidanges. C'est pas passionnant, mais en attendant ça paye mon loyers. Et toi ? Ah oui j'oubliais que t'étais blindé. Putain, faut que je me trouve une femme mignonne et pleine aux as. C'est ça la clé. Dis-je en souriant. Je le connaissais même assez pour savoir qu'il était souvent marié de force avec je ne sais quelle femme. Le pire c'est qu'à chaque fois elles sont magnifiques. Ce mec à du se baigner avec de la chance dès petit. C'est pas possible. On parle beaucoup de quoi ? De notre rupture ? Tu parle. Je lui ai envoyé un message pour se voir et rompre mais visiblement elle a tout de suite compris. Elle m'a pas répondu. Dis-je en haussant les épaules tandis que je trinquais avec mon ami. Je suis déjà en quête d'une autre proie d'ailleurs. Petite, tâches de rousseurs, blonde et son corps.. Mamamia. Dis-je en me mordant les lèvres un instant en repensant à ce moment. Et toi ton mariage ? Tes histoires d'amours ? Que se passe-t-il dans ta vie mon jeune ami ?

D’un côté, il a quand même de la chance de travailler et ainsi comprendre la vie. Ce n’est pas mon cas aujourd’hui, j’étais bien trop friqué pour avoir le besoin de bosser à côté. Mais ce n’est pas pour mon plus grand malheur, mon père me tuerait si je me m’étais à bosser comme garagiste, ce n’est pas à l’image de Ferrari même si on est dans les voitures. Je souris doucement et approuve de la tête doucement quand on commence à parler de son ex. J’en ai entendu parler à l’université mais comme beaucoup de monde parle pour rien dire de nos jours. Beaucoup de fille font cela, même si je n’ai jamais connu cela… J’ai de la chance, cela me perdra un jour. Tu parles d’une chance, j’étais quand même forcé de me marier avec une fille que je ne connais pas et avec qui je n’ai aucun sentiment amoureux. Je le regarde interrogatif quand il me parle d’une jolie fille qui semblait être une tuerie d’après lui. Qui est-elle ? Elle a l’air de te rendre complètement dingue mon ami, cela ferait presque peur à attendre. Connaissant Charlie, cela restera sûrement un moyen pour lui de s’amuser et d’avoir ce qu’il veut. Il est plutôt beau gosse ma cochonne, j’avoue. Je soupire quand il me parle de mes amours, c’était beaucoup trop compliqué pour que j’arrive à tout lui expliquer. Une ancienne fiancée revenue, une nouvelle fiancée mariée à une femme, une amie avec qui j’ai des relations plutôt étrange, une autre avec qui je me laisse beaucoup trop allé… Sérieusement mec, t’es chanceux crois-moi. Si seulement je pouvais échanger ma vie avec la sienne quelques jours ça me ferait des vacances.