KENETT ಇ pour ce sourir...

Mon intégration à la Lowell House se passait merveilleusement bien, je ne regrette pas du tout mon choix d'avoir fait passer cette maison en priorité, car j'avais fait de belles rencontres et certainement pas prêt à se terminer. Je m'étais inscrite au club d'art plastique parce que c'était une évidence pour moi, je voulais encore plus m'améliorer et pouvoir devenir l'artiste que je rêve de devenir. N'étant pas du genre à baisser les bras sur l'effort que ce domaine demande, je savais que j'arriverais au bout de mon but coûte que coûte. D'ailleurs, je me précipitais à pas pressé vers la salle d'art plastique où nous attendait notre professeur avec certains Lowells filles comme garçons ne faisant pas partie de notre domaine. Parmi ce tas, je pouvais voir Kendall et je fronçais les sourcils me demandant à quoi ils allaient nous servir. Bien vite, je fus servis de réponses puisque notre prof nous annonçait qu'ils allaient nous servir de modèles pour l'exercice qu'il faudra rendre demain même heure. Il nous expliqua qu'on allait devoir peindre ces personnes totalement nues avec une pause assez originale. Okey jusque là c'est nickel pour moi, mais où ça se corse, c'est au niveau du choix des modèles à attribuer et évidemment, il fallait que je tombe sur Kendall. Great !. La journée allait être longue vous me direz. Chaque modèle se précipita vers son peintre et lorsque Kendall s'approcha de moi, je fus assez bref. « Salut !....Hum, j'crois qu'on a pas vraiment le choix alors suis-moi... » Je haussais les épaules avant de sortir de la salle et de me rendre au club d'art plastique. On devait se trouver un endroit calme, moi j'avais automatiquement choisi la salle d'art plastique et la première arrivée, la première servie. Une fois à destination, je plaçais une chaise au centre de la salle. « Déshabille-toi, je vais t'installer. » AWKWARD moment !. Une fois qu'il fut à poil, je me surprenais à le mater. Okey, c'est normal, je restais une femme et lui un homme quoi. Je détournais rapidement la tête roulant des yeux histoire de ne pas me faire prendre. Au lieu de mater son corps bien bâtit je dois l'avouer, je ferais mieux de me mettre au travail. Je déposais mon sac et j'eus une petite idée en voyant ma pomme que j'avais soigneusement gardé pour t'aleurs. M'emparant de la pomme, je me dirigeais vers Kendall qui était déjà assit. Je décidais moi-même de le placer à ma guise en commençant par lui écarter légèrement les jambes. Je prenais vraiment sur moi pour ne pas m'enfuir à toute vitesse tellement c'était gênant, vraimennnnnnttt gênant. « Pause ta main gauche sur ton genou gauche et le coude de ton bras droit sur ta cuisse droite en te penchant légèrement vers l'avant du côté de ton coude bien-sûre... » Je lui posais la pomme dans sa main droite. « J'veux que tu regardes cette pomme comme-ci c'était du poison, n'fait aucune grimace, juste regarde la profondément et Mets-toi dans la peau d'Adam quand Eve lui avait donné la pomme. J'veux voir ce regard à la fois inquiet, mais tenté par la pomme t'vois ?... » Je tournais légèrement sa tête vers la pomme histoire d'avoir CA. « T'peux parler, mais aucunement bouger, ni même changer d'expression. » Faut pas qu'il foire tout aussi, je préférais prévenir. Je m'emparais d'une toile que je déposais sur un des chevalets en bois, m'asseyant par la même occasion sur un long tabouret. Crayon gras en main, je pouvais enfin commencer à dessiner. « Si t'as besoin de quoi que ce soit, comme un verre d'eau ou autre, tu me dis ! Parce que là, t'en auras pour des heures. J'imagine les courbatures que tu vas avoir après. » Et là, un sourire se dessina sur mes lèvres.

Être un artiste c'est savoir aussi se fondre dans n'importe quel rôle, savoir prendre sur soie-même et laisser tout son corps s'exprimer et c'était bien le cas aujourd'hui. Sérieusement, vous me voyez habituellement me tenir face un garçon totalement à poil sans avoir aucune gêne ? Ou simplement envie de prendre mes jambes à mon coup ?. Impossible, c'était totalement impossible. C'est pourquoi je faisais tout mon possible pour terminer ce que j'avais à faire, car après tout, le travail prime d'abord. Une fois qu'il fut installé, je l'aidais à se placer comme je le voulais. « Habituellement, tu es plutôt compliqué. Aujourd'hui tu m'impressionnes fortement Juliett. » Really ? J'étais si compliqué que ça ? En fait, ça ne m'étonnait pas, je le savais et je faisais en sorte de le rester pour ne plus me faire berner vous voyez. « Aujourd'hui le travail prime ! C'est pourquoi je prends vraiment sur moi alors il n'y a vraiment rien d'impressionnant Kendall. » Car aussitôt que nous terminerons ce devoir, je redeviendrais celle qu'il connaissait, celle qui refusait qu'il s'approche de trop près, celle qui n'hésitait pas à l'envoyer balader pour qu'il lâche l'affaire, so je serais lui, je ne crierais pas rapidement victoire. « Je ne suis pas débile. Je comprends toutes tes paroles, tu sais Juliett. » Dit-il tandis que je lui expliquais ce que j'attendais de son expression envers cette pomme. Bah en tant qu'artiste, je voulais que ce soit parfait, que cette toile ne montre aucune imperfection donc fallait bien que je lui fasse comprendre ce que j'attendais de lui détail par détail. « Tant mieux alors !. » Égale à moi-même, je n'avais pu empêcher de sortir cette phrase d'un ton sec. Pas ma faute, je suis ainsi dorénavant avec chaque mecs qui tenterait de m'approcher omis bien-sûre ceux qui sont déjà mes amis. Suite à cela, j'ai pris place afin de commencer à dessiner lorsqu'à peine, il s'était mis à parler. « Avoue que cette situation te plait bien. Me torturer et, me voir souffrir en cause des courbatures te donnent une satisfaction énorme. » Je penchais légèrement la tête sur le côté histoire de plonger mon regard dans le sien accompagné d'un large sourire. « Tu sais lire dans les pensées à ce que je vois ? Parce que t'as tout à fait raison ! Et pour une fois... » Insistais-je bien sur les derniers mots. « Par contre, je ne pensais pas que tu craquerai aussi rapidement pour parler, quel est ton record à tenir sans parler ? Histoire que je sache où me situer avec un Kendall beaucoup trop bavard à mon goût !. » C'est comme ça que ça se passait, lui me charriais, moi je l'envoyais balader et lui n'abandonnait jamais et je me demandais d'ailleurs quand il le fera.