THEOSIS << after the birthday

After the Birthday.
Némésis & Théophyl.

Comment ne pas l'apercevoir dès lors qu'il était entré, qu'il s'était avancé pour rejoindre notre hôte. Comment l'ignorer et ignorer ce léger et simple petit regard? Quand certains pas sont franchit, il est alors impossible de faire semblant. Pourtant, je m'étais bien gardée d'aller le saluer, je m'étais contenté de le regarder. Mais, le cerveau humain est étrange, vous regarder la personne et instantanément les images vous reviennent en tête. Envahie alors par cette sensation de chaleur, presque la même que dans ce lieu passé, j'ai tourné la tête pour me concentrer sur autre chose. Un peu gênée. Je me suis contentée de rester discuter avec ma meilleure amie à qui tout ceci n'avait pas échappé bien évidemment. Je crois même qu'elle m'a conseillé d'aller lui parler. Mais, c'est si compliqué tout ça. Enfin pour moi qui ne suit pas réellement douée pour tout cela. Aller le trouver aurait tout l'air d'explications et de tout ça, je crois que je n'en veux pas. La fête elle, semblait battre son plein. J'étais alors allée me chercher un autre verre avant de me contenter d'aller prendre l'air dans le jardin au lieu de rejoindre le monde. J'avais besoin de me déconnecter quelques minutes de tout, de respirer, de prendre un peu l'air pour apaiser les battements de mon palpitant qui étaient venu s'emballer sacrément. Jusque-là, le jardin était vide, j'étais il semblerait la seule à avoir ressenti le besoin de prendre l'air. Mais, tant mieux il faisait calme, l'air était bien plus frais que dans les îles mais, encore agréable pour ce mois de septembre. La vie avait tout simplement reprit son cours, doucement. J'étais allée m'assoir sur un banc profitant de mon verre lorsque mes yeux se relevèrent sur une silhouette sortant elle aussi. J'observais alors le jeune brun s'avancer. C'était lui, nous avions eu la même idée sans doute. C'est vrai j'avais l'air un peu guindée, passablement gênée et c'était le cas. Toutes ces choses qui s'étaient passées là-bas ne me ressemblaient pas. Céder je veux dire. Du moins pas si vite, pas comme ça. A croire que ces vacances m'avaient fait tourner la tête. Pourtant à mesure qu'il avançait, je me suis mise à sourire. Salut Théo. me suis-je contentée de dire.

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Je n'étais arrivé que quelques malheureuses minutes en retard à la fête du beau Dunster qui fêtait ses vingt-huit ans et que j'avais rencontré dans des conditions plutôt professionnelles qu'amicales et pourtant cela ne m'avait pas empêcher de gratter l'amitié en sa compagnie. À l'heure actuelle de ce fait, j'étais même assez content du comment notre relation avait évolué et les choses ne s'arrêtaient pas là. À peine avais-je posé un pied dans la Dunster House et plus particulièrement dans l'endroit où se déroulait la fête, que je l'avais aperçue et tout de suite après, mes joues avaient prit une teinte rosées. Je ne me comprenais pas. Ce n'était certainement pas dans mon habitude de rougir pour une fille et ce qu'il s'était passé avec elle, mais c'était probablement que celle-ci était tellement différente et..remarquable, que mon corps réagissait malgré moi. Oui, je parlais bien de la délicieuse Némésis. Je savais d'autant plus qu'elle aussi m'avait vu, que son regard s'était posé sur ma personne tandis que je m'étais dirigé vers le roi de la soirée. Je n'avais osé aller lui dire bonjour et putain si ses yeux étaient deux mers, je m'y serais déjà noyé en attendant à ce qu'elle me sauve. Je me sentais limite inconfortable, très désireux d'aller lui parler, l'approcher car sans savoir pourquoi, je me sentais comme magnétisé par sa présence. Un vrai aimant, parfaitement, un aimant. Secouant la tête, j'achevais ma conversation avec Charlie avant de saluer d'autres personnes et de me rendre compte du coin de l’œil que la jeune femme s'isolait, seule. M'excusant auprès de ceux qui m'entourait, je décidais que le moment était propice et avantageux pour aller la voir. Sortant dehors alors à mon tour, je me rendais compte que le temps était idéal pour une petite promenade et remarquant alors une silhouette assise non loin sur un banc, une voix provenant de cette direction m'indiqua que c'était bien elle, me poussant à me rapprocher d'avantage. « Salut Théo. » Souriant je me rapprochais alors doucement de la belle, me plaçant devant elle en croisant mes bras sur ma poitrine. « Bonsoir...Comment vas-tu ? » Je réalisais un sourire dans sa direction avant de regarder nos alentours pour finir finalement par reposer mon regard sur la sublime créature. « Que fais-tu ici seule ? Je te dérange peut-être ? » Rien qu'en la regardant, de sacrés flash-back me revenaient en tête s'en était presque troublant.

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Némésis & Théophyl.

Comment ne pas reconnaitre sa silhouette alors que dans la pénombre du jardin, vers moi il avance? Avec tout ce qui s'est passé cette journée, tout deux isolés dans un endroit sauvage, prenant et magnifique. Si nous avions habité là, cet endroit aurait pu devenir notre lieu secret. Mais, les choses n'étaient jamais aussi claires et limpides qu'on le voudrait. J'y avais pensé souvent ces derniers jours. Est-ce qu'il en attendait plus, est-ce que ça comptait. Il était le colocataire et l'ami de mon cousin, il avait été fiancé. Et encore je ne connaissais que le sommet de l'iceberg. J'ignorais totalement que Valentin et lui était amis, encore moins que l'autre brun ténébreux pouvait me couver du regard autrement que comme une pure et simple amie. Puis, Nathan avait fait son retour dans ma vie après dix ans. Nous n'avions jamais été ensemble non, juste attirés. Cette attirance semblait vouloir enfler. Dire que tout cela avait eu le don de me paumer serait un euphémisme. De plus je ne pouvais nier mon attirance pour le jeune homme que je venais de saluer simplement et qui se tenait face à moi. Si cela n'avait pas été le cas jamais je n'aura franchi ce pas. Je suis loin d'être une fille facile, loin de passer mon temps à séduire n'importe qui. Plutôt bien et toi? Mon dieu, ce que ça pouvait être monotone et dieu ce que je n'aimais pas me sentir aussi mal à l'aise que ça. Aussi troublée par son regard venant se poser sur moi. Comment ne pas me senti charmé par ce sourire, ce sourire que j'avais dès le début tellement remarqué. Dès la première minutes quand il m'avait ouvert la porte il y a plus de quatre mois? Non du tout, ça me fait plaisir de te revoir. J'avais envie de prendre un peu l'air. Tout ce monde me donne légèrement le tournis. Enfin à vrai dire cela faisait quelques jours depuis mon retour que je ne me sentais pas tout à fait dans mon assiette et cela me rendait quelque peu anxieuse. Par contre même si des flashs de nos ébats venaient s'imposer à moi maintenant que j'avais reposé les yeux sur son si doux visage, même si j'étais très troublée, sa présence était loin de me déplaire. Pour aucune raison, je ne l'aurai congédié comme un malpropre, ce n'était pas dans mes habitudes. Et en fait, je n'en avais pas la moindre envie. Et toi, tu en avais assez du bruit? Tu peux t'assoir tu sais, je ne mords pas. dis-je en laissant s'esquisser un petit sourire. On aurait pu penser que le fait d'avoir fait connaissance "bibliquement" nous aurait rendus plus détendus, plus proches peut-être mais, en fait on semblait encore plus patauger que jamais.

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Sans mentir, je pouvais amplement affirmer que mon esprit était comme un radar. Chaque fois qu'une sublime créature pénétrait dans un lieu où je me trouvais et plus précisément si elle se situait à plus de dix kilomètres à la ronde de ma personne et encore plus si elle entrait dans mon champs de vision, je la repérais. Aucune ne m'échappais et encore plus si j'avais déjà dérapé avec ladite créature. Il ne m'avait fallu donc pas plus de dix secondes pour repérer la belle Némésis une fois que j'étais entré dans le lieu où se déroulait la fête du Dunster, Charlie. Et malgré moi, je savais qu'elle m'avait aussi repéré. Les choses entre nous avaient prit une tournure différente depuis notre première rencontre et nous n'avions pas pu discuter depuis notre dernière sortie ensemble lors du Summer Camp. Comment dire aussi que je n'avais pas eu le loisir de la revoir non plus et que le fait de la reconnaître ce soir, m'avait légèrement émoustiller. Bon d'accord, je suis un gars et les gars ne s'émoustillent pas mais juste par le fait de penser à elle et à ce que nous avions fait et dans mon boxer c'était comme la fête du quatre juillet. Total, lorsque j'avais pu remarquer son isolement et le fait qu'elle ne sorte seule dehors, j'y avais vu la le moyen de pouvoir enfin lui parler une nouvelle fois. « Plutôt bien et toi? » J'haussais alors les épaules, la fixant. C'était un crime d'être aussi jolie. Comment faisait-elle ? Elle devait captivé le cœur de bien des hommes. « Ça peut aller. » disais-je alors avec indifférence. Nous avions connu de meilleurs moments quand à nos discussion. Et pour ainsi dire, je me posais beaucoup de questions. Regrettait-elle ? Était-elle gênée par ma présence ? Tant de questions rhétorique que je n'osais lui demander. « Non du tout, ça me fait plaisir de te revoir. J'avais envie de prendre un peu l'air. Tout ce monde me donne légèrement le tournis. » Je laissais un autre sourire flotter sur mon visage. « Je vois...Je peux te tenir compagnie alors ? Bien que je ne veux pas te donner le tournis...Enfin, pas dans ce sens-là. » Je laissais mes paroles flotter dans l'air, alors que je savais pertinemment qu'elle allait comprendre leur double sens. Je me tenais donc toujours là face à elle, les bras croisés sur le torse. « Et toi, tu en avais assez du bruit? Tu peux t'assoir tu sais, je ne mords pas. » Un éclat de rire s'imposa hors de gorge. « Merci...mais pour te dire, j'aimerais bien, ça ne me dérangerais pas ! » Je l'imaginais alors me mordre et ça me fit un effet torride. Toussotant avec un sourire, je venais quand même m'asseoir à côté, ni trop près, ni trop loin mais nos genoux se touchaient presque. « À vrai dire sinon, pour être totalement franc...Je t'ai vu sortir et je n'y ai vu qu'une porte d'entrée pour venir te parler. » terminai-je par lui avouer avec un petit sourire charmeur. « On ne s'est pas revu depuis..tu sais quand et... » Je marquais une pause, soupirant, reprenant ensuite avec entrain. « J'me sens con et gauche de te parler ainsi, mais je m'intéresse à toi donc j'ai pas vraiment envie que tu me fuis à cause de ce qu'il s'est passé, tu vois... » Pardon ? Venais-je vraiment de lui dire tout ça ? Je tentais alors un sourire timide, nerveux par sa réponse qui allait suivre.

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Némésis & Théophyl.

C'était assez étrange de lui reparler ce soir, enfin c'était bizarre. Je ne saurais pas comment définir ce que je ressentais en ce moment même alors que Théo se tenait devant moi. Les choses avaient changées, il était loin d'être seulement le colocataire de mon cousin, son ami, mon ami. Il y avait eu plus, bien plus depuis et on a beau dire ce que l'on veut, les passages à l'acte changent les choses quoiqu'on en dise ou en pense. Une fois que le sexe entre en ligne de compte, les choses deviennent moins naturelle. C'est sans doute idiot mais, quand deux personnes ne sont pas réellement ensemble, ils en deviennent gêné. Pourtant, tous deux l'avions désiré, choisis. Non? Il me disait que ça pouvait aller ce qui n'était pas clairement un je pète la forme, ce qui me fit légèrement sourciller. J'espérais que sa vie ne soit pas devenue plus compliquée encore. Enfin ça ne devait pas tous les jours être facile de perdre et retrouver la mémoire. Rien de grave j'espère parce que c'est pas très positif ce "ça peut aller"? Bon nous n'étions pas vraiment très proches enfin, peut-être que si dans le fond, je rougissais d'ailleurs rien qu'en repensant à ce qui c'était passé entre nous deux. Il n'empêche que je m'intéressais à ce qui se passait pour lui. Après tout, j'avais bien ressentis une sorte de feeling entre nous et jusque-là j'avouais volontiers qu'on s'entendait assez bien. Il me proposa de me tenir compagnie et même si je trouvais cela un peu bizarre, si tout avait un peu changé voir même beaucoup, j'aimais cette idée de l'avoir à mes cotés. Malgré tout, la gêne et le trouble était encore bien présent, dès qu'il s'assit près de moi en tenant ces propos très troubles encore, je ne pu m'empêcher de ressentir cette espèce de vague de chaleur envahir tout mon être. Son rire chaud, son regard insistant, son sourire. Il était charismatique comme ce n'était pas permis et je me sentais un peu faible devant lui. Le double sens de toutes ses paroles ne m'échappaient pas et elles venaient gravement me troubler, troubler mes oreilles et mes pensées. Il était si proche là assis près de moi, cette proximité électrisait ma peau, j'en aurai presque frémi si je ne tentais pas de me contrôler. Il était même presque en train de me provoquer. Il fallait que je me ressaisisse un peu car je devenais trop silencieuse. Ah non pourtant tu en aurais des marques, ça ne serait pas facile de les cacher au monde entier. dis-je en tournant mon regard bleuté sur son visage. Mais, j'avais à peine le temps de tenter d'en plaisanter qu'il reprit la parole pour m'avouer qu'au final il avait vu mon isolement comme une opportunité de venir me parler de ce qui s'était passé à la grotte. Nous avions fini par coucher ensemble, par céder à nos pulsions et à ce moment merveilleux que nous partagions. Ce jour-là tout semblait avoir été fait pour nous pousser dans les bras l'un de l'autre. Sans savoir ce que cela représentait à nos yeux ou pas, sans se demander s'il y avait un peu plus ou rien de tout ça. Il bégayait un peu enfin, il semblait avoir du mal à l'évoquer et pour tout avouer j'étais encore moins valeureuse que lui parce que j'en aurait pas mener plus large en arrivant tout simplement pas à ne serait-ce qu'évoquer nos ébats. [color=darkgoldenrod]Non c'est vrai. Sans doute le stress de la rentrée universitaire. Mon sourire s'était brièvement effacé, non pas parce que me souvenir de nos ébats ne me plaisaient pas encore moins parce que je le regrettais. Non, je ne le regrettais pas... Simplement parce que je m'étais mise à rougir, je pouvais clairement sentir mes joues en feu car plus les images s'imposaient à moi plus j'en étais troublée. Les coups d'un soir n'avaient jamais été dans mes habitudes. Oh non... Non, je ne te fuis pas, enfin je... J'ai pas trop l'habitude de enfin tu vois. Ne pense pas que ça m'a pas plu hein... Ma gorge se serra, mon dieu voilà que je parlais comme une quiche. Il me troublait tellement que j'avais du mal à placer une idée devant l'autre. Je crois qu'on est aussi gauche l'un que l'autre là... soufflais-je doucement en relevant les yeux sur son regard. Je répondais même à son sourire légèrement, mon dieu ce que s'était tout de même compliqué les relations de ce genre. Tu regrettes? demandais-je dans un petit murmure. Je n'avais pas pu me retenir de lui poser la question.

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Des jours, et des semaines même s'étaient écoulés depuis que j'avais dérapé avec la séduisante Dunster et je me rendais compte après m'être assis à ses côtés sur le banc, que mon envie d'être avec elle n'avait pas le moins du monde diminué, au contraire. Je ne savais pas comment se trouvaient les choses de son côté, ni quel était son point de vue sur ma personne, mais je ne perdais pas de l'esprit que j'avais probablement du m'éprendre un tant soit peu de ses charmes et que mon esprit aimait beaucoup la compagnie du sien. « Rien de grave j'espère parce que c'est pas très positif ce "ça peut aller? » Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je me rendais compte que j'aimais énormément sa façon de décortiquer les paroles des autres. J'haussais finalement les épaules, jetant un regard circulaire autour de nous avant de finalement le poser sur son visage avec un soupire. Bordel ce qu'elle était belle. « Rien de grave tu n'as pas à t'en faire. Juste les aléas de la vie, les choses contre lesquelles nous ne pouvons pas lutter...Le destin qui n'en fait comme d'habitude qu'à sa tête. » Je tentais alors un fin sourire afin de ponctuer les paroles que j'employais d'une façon mystérieuse. Il m'était impossible pour moi de parler à la jeune femme du à quel point je me sentais seul et que je n'avais plus que l'envie d'échapper à Harvard, du campus et finalement de mon entourage et son propre entourage. Mais j'appréciais vraiment trop la jeune femme à plus que sa propre valeur pour l'embêter avec mes soucis et je me contentais juste de la fixer avec mon regard vert, savourant comme nos deux corps pouvaient se toucher à notre guise..Il ne suffisait juste qu'à ce que je bouge ma jambe un peu par là pour que..Je secouais finalement la tête, tentant de me retirer cette envie de mon esprit, me rendant compte comme la jeune femme m'attirait comme un aimant. Et si jamais je n'aurais pas été plus libre que l'air, j'en aurais probablement été effrayé. « Ah non pourtant tu en aurais des marques, ça ne serait pas facile de les cacher au monde entier. » disait-elle alors qu'elle me fixait à son tour de ses yeux azurs, me forçant à esquisser un sourire et à répliquer à mon tour une petite taquinerie. « Ça ne me dérangerais pas...Ce serait comme des belles blessures de guerre, ou alors une marque de victoire... » La victoire qu'une telle fille dans son genre eut daigné passer quelques instants en ma compagnie sans que je ne l'eus soudoyer pour autant. Il était vrai que face à une beauté pareille, je ne pouvais que me sentir minable et j'en venais parfois à me demander pourquoi elle terminait par m'accorder quelques minutes de sa vie alors qu'elle pourrait faire mieux de ce temps, beaucoup mieux. De plus, d'habitude je n'avais aucun mal à évoquer mes ébats en compagnie d'autres sublimes créatures mais sans que je ne comprenne pourquoi, avec la Dunster c'était totalement différent. Je me sentais gauche, hésitant et le regard qu'elle avait de posé sur moi n'arrangeait en rien les choses. Je voulais que la tranchée qui s'était creusée entre nous ne disparaisse. Non, mensonge. Je voulais que nos ébats dans la grotte ne se reproduise à nouveau, mais loin de moi l'idée de l'effrayer. « Non c'est vrai. Sans doute le stress de la rentrée universitaire. Oh non... Non, je ne te fuis pas, enfin je... J'ai pas trop l'habitude de enfin tu vois. Ne pense pas que ça m'a pas plu hein... » Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je constatais comme à son tour elle avait légèrement du mal à évoquer ce drôle de sujet parsemé d’érotisme. Le rougeur de ses joues ne m'avait pas non plus échappé et je songeais que j'aurais bien aimé déposer mes lèvres dessus. « Je crois qu'on est aussi gauche l'un que l'autre là... Tu regrettes? » Un peu plus et j'aurais littéralement pu m'étouffer avec ma propre salive. « Pardon ? Tu plaisante j'espère ? C'est plutôt à toi que je devrais poser ce genre de question.. » Je marquais une pause, reprenant avec un léger sourire timide, posant mon regard partout où elle et son merveilleux visage ne se trouvait pas. « Pour te dire la vérité je crois que j'ai jamais rien vécu d'aussi érotique et...magique dans un tel endroit qu'avec toi. Tu es..et resteras mon meilleur souvenir de ce Summer Camp. » Car oui en effet, rien n'avait été programmé et tout s'était passé au feeling mais j'avais savouré chaque secondes et minutes qui s'étaient écoulées. « Pour être d'ailleurs totalement honnête je t'apprécie beaucoup...énormément même. » disais-je en posant finalement mon regard une fois de plus sur son regard azur, avant de me pencher un peu et de déposer mes lèvres dans son cou, sans trop savoir ce qui me prenait, je devais le reconnaître.

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