IZAAK J. BURTON ► Tom Felton

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Triim et j'ai 20 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  J'ai toujours voulu essayer un rpg universitaire, c'est l'occasion de tester, d'autant plus que ce forum a l'air vraiment sympa alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Tom Felton comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr & bazzart. Je fais environ 100 à 600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ Non j'sais pas quoi dire.
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

L'argent fait le bonheur, mais quelle connerie. Depuis ma plus tendre enfance ma sœur jumelle et moi avons tout l'argent que nous souhaitons, mais ce n'est pas pour autant que le sourire que j'affiche chaque jour sur mon visage est vrai. Ce n'est que symbolisme, que mensonge pour les caméras, en réalité plus les jours passent, plus je sens m'enterrer dans un gouffre sans fin. En même temps comment être heureux lorsque votre père est violent avec vous, qu'il frappe votre mère et qu'il traite votre sœur jumelle comme une moins que rien, dites-moi, comme suis-je censé être heureux après cela ? Oui la famille Burton est connue, riche et fait parler d'elle, entre une mère mannequin qui s'est reconverti dans le journalisme et un père réalisateur, la vie est plutôt facile, en apparence. Vivre dans une villa, avoir tous les jouets dont vous avez envie ne vous permet pas d'être heureux, quand derrière tout ça votre père vous interdit de sortir dehors et vous oblige à passer des heures à réviser des leçons plus ennuyantes les unes que les autres, car dans le cas contraire, vous pouvez être sûr que cette ordure se faisait un malin plaisir de sortir sa ceinture. Et ma mère dans cette histoire ? Elle fermait sa gueule, regardait ses scènes incessantes et les larmes de ses enfants sans réagir face à la violence de son mari envers leurs progénitures. Voilà comment s'est passé mon enfance, entre pleurs, jouets mais aussi faux sourire devant la caméra des paparazzis durant les quelques rares sorties entre famille. Ce n'est pas une vie, l'argent ne veut rien dire lorsqu'on est élevé par un monstre comme lui, comme mon père. Et pourtant une partie de moi l'aime, très certainement parce qu'en réalité, j'ai toujours eu peur de lui.

Ce tyran dicte ma vie depuis des années, je me souviens encore des années collèges, les années folles en règle générale, celles où vous commencez à vous intéresser plus sérieusement aux filles, les années des nouvelles expériences comme fumer sa première cigarette, coucher la première fois avec une fille, faire des erreurs sans s'en préoccuper parce que nous sommes jeunes, moi ça, j'ai jamais réellement connu. Je me souviens d'un temps où j'essayais de contourner les règles de mon paternel en fréquentant des filles de classes moyennes, celles qui passent leurs temps en soirée, à boire et s'amuser. Fut un temps où je mentais à mes parents, faisant croire que j'allais réviser chez un ami pour au final passer du temps avec une fille qui n'avait rien à voir avec nous, avec notre classe sociale. C'était une fille de boulanger, légèrement droguée mais qu'importe, car j'étais amoureux de cette fille. Malheureusement malgré notre relation cachée, mon père a fini par s'en rendre compte et sa réaction fut des plus féroces, non seulement je n'avais plus le droit de fréquenter cette fille, mais le soir même je me faisais littéralement tabasser par cet enfoiré. Ma mère pleurait, pourtant elle n'a rien fait pour m'aider, me faisant ruer de coups tout simplement parce que j'étais amoureux d'une fille qui pouvait potentiellement salir l'image parfaite des Burton devant les journaux de télévisions, mais quelle connerie. Et je ne vous parle pas du lendemain en cours, lorsque mes professeurs m'ont demandé pourquoi j'avais autant de bleus, mentir .. Voilà ce que j'ai encore fait pour défendre et préserver cette famille qui me détruit depuis ma naissance, faisant croire que je me suis battu avec un autre élève après les cours. Mentir encore et encore, me mentir à moi-même, voilà ce que je fais. Car oui, à présent je suis devenu l'homme que mon père a toujours voulu que je devienne. Moi qui aimais fréquenter des personnes autres que de ma classe sociale, voilà qu'à présent je les maltraite, devenant un vrai salaud avec eux, me contentant de fréquenter d'autres fils à papa et des filles de bonnes familles, pourtant j'en ai aucune envie, mais je ne peux faire autrement.

J'ai toujours voulu devenir comédien, mais pas comédien comme ceux qu'on voit à la télé, mais bien ces comédiens qui montent sur scène, cependant mon père n'était pas de cet avis. Lui, l'un des plus grands réalisateurs de sa génération veut à tout prix que je devienne un acteur connu et reconnu dans le monde entier, sauf que j'en ai pas envie, mais je ferme ma gueule, contrairement à ma sœur qui a eu le cran de couper les ponts avec nos parents une fois notre entrée à Harvard. Mais notre entrée à l'université a donné une idée à mon géniteur, une série pour ado comme on en voit de plus en plus, mais qui fonctionnent toujours. Et dès ma première année à Harvard, me voilà acteur d'une série télé, j'ai décroché l'un des rôles majeur de la série, ce n'est pas difficile quand c'est votre père qui dirige tout ça. Encore et toujours à devoir le supporter, entendre ses critiques incessantes à mon égard, j'en ai marre, clairement marre. Et pourtant, ça fait quatre ans que ça dur, quatre ans que je joue dans sa série, qu'on me reconnais dans la rue, que je ne peux plus sortir sans qu'on me demande un autographe, sans que je puisse embrasser une fille et que le lendemain la photo fasse la une des journaux au grand damm de mon père. Ma vie est un mensonge sans fin, j'aimerais pouvoir faire ce que j'ai envie, fréquenter les personnes que je veux, être moi-même, mais je ne peux pas, à cause de lui, à cause de mon père. Et vous voulez connaître la vérité ? Parfois je pense au pire, des idées sombres germent dans ma tête et mettent des heures, voire des jours à quitter mon esprit. Voilà qu'à présent une nouvelle année débute .. Aurais-je le courage de prendre mon propre chemin, ou vais-je encore devoir être Izaak Burton, le fils prodige et monsieur Burton. Seul l'avenir nous le dira.