Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI like to move it move it ! {Maëlys & Andreas}
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I like to move it move it ! {Maëlys & Andreas}

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Un marteau piqueur, un bruit perpétuel, permanent, éternel, presque régulier comme le bruit de la pluie sur le sol bouillonnant de l'été. Le noir, le néant. La lumière semblait soudainement être une denrée rare en ce monde. cela faisait peut être bien plusieurs heures qu'il vagabondait entre le sommeil et ces réveils furtifs, presque imperceptibles. Il cherchait, tant bien que mal, une source lumineuse, même infime soit elle, avec la plus grande des difficultés. Devenant soudainement de façon temporaire maître de son esprit, il se rendait compte avec surprise que l'absence de lumière se matérialisait par ses paupières maintenues closes. Quel idiot. Les ouvrant avec rapidité, ses yeux se retrouvaient aussi vite encerclés par ses fines paupières, ne lui délivrant qu'un aspect furtif de l'espace dans lequel il se trouvait. Et pour dire, il avait perdu toute notion d'équilibre, ne sachant vraisemblablement plus où se situer le haut et le bas. Soupirant légèrement, la musique semblait encore munie de son aura particulier, celui permettant de mener les foules dans un état de folie enfiévrée. Des bribes, des morceaux de souvenirs, c'était tout ce que son esprit parvenait à lui remettre avec douleur. Un mal de crâne, une évidence. Tentant comme il le pouvait, il essayait de se positionner de façon plus agréable, effleurant avec absence de délicatesse ce qui semblait être un corps, inerte. Bon sang, non? Il n'avait quand même pas kidnapper quelqu'un? Il n'avait pas tuer une personne? A dire vrai, il n'en savait rien, ne parvenant nullement à se remémorer quoique ce soit. La seule chose dont il se souvenait? Ces quelques verres rapidement ingurgités dans le feu de l'action. Comment c'était possible? Une soirée de plusieurs heures, et seulement un souvenir d'une durée de trois minutes à peine. Ouvrant légèrement ses yeux, il reconnaissait soudainement cette chose qu'il avait effleuré, aveugle. Maëlys. Sa présence avait au moins l'avantage d'être rassurante. Ah non. Il se retrouvait presque surpris de voir dans quel état ils étaient : il était en caleçon, affalé dans le coffre, tandis que les sièges avaient été rabattus, faisant presque office de lit. Donnant soudainement un coup à la jeune femme, il tentait de se persuader que cette situation était bien réelle. « Réveilles toi bagheera » Bah quoi, c'était mignon non?
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Cette soirée avait été au top, jusqu'à ce que je ne me souvienne plus de rien, à part de quelques visages, des rires, des lumières, des musiques et des tonnes de boum boum qui hantent mon crâne. Bordel, c'était pas cool ça.. Mais j'avais besoin de ce genre de substances pour me sentir bien en ce moment, pour ne pas avoir à réfléchir de trop. Mais là, j'avais des nausées, non enfaite j'en savais rien. J'avais envie d'une couette, j'avais froid, et j'avais un putain de mal à la nuque.. Merde, je me réveillais doucement, le soleil ne tapait même pas encore sur le pare-brise, quoi?! Je dormais dans une voiture? Euh... Je tournais mon visage et je te vis « Réveilles toi bagheera » je me mis à sourire que très faiblement "Je ressemble à la panthère dans le livre de la jungle...?" on avait fait quoi? Je me regardais et bordel, j'étais en sous-vêtements.. Oh non, je cherchais mes vêtements et je les attrapais pour me cacher. "Euh...".
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C'était dingue ce qu'il pouvait avoir comme mal de crâne ! A croire qu'une symphonie de musiciens munis de trois mains gauches jouaient des airs plus horribles les uns que les autres. Le pire dans tout ça? Des bribes de souvenirs l'assaillaient, lui signifiant clairement que la soirée de la veille avait été haute en couleur et en substances. Il avait encore du boire comme un trou à tout les coups, ou pas. Un rêve, ou du moins ça y ressemblait. Des Winthrop partout, de part et d'autre de lui, formant un cercle, telle une secte aux allures douteuses. Une musique en arrière fond, rappelant les déboires de l'enfance. Des bonbons, tous rouges, à l'image de ces camarades Winthrop. Le ciel tournait alors fébrilement, accompagné de la lune blanche et éclatante, soudainement rougit par cet aigle qui ressemblait étrangement à un homme, un winthrop. Bon sang, mais c'était Charlie ! Il rouvrait alors soudainement les paupières, revenant à la réalité, chassant avec aisance cette bribe de souvenir qui semblait complètement loufoque. Waouh, pour être parti aussi loin, il devait vraiment être dans un sale état qu'il pouvait facilement juger de part cette douleur intense qui ne semblait pas vouloir s'envoler. "Je ressemble à la panthère dans le livre de la jungle...?" Ah oui, c'est vrai, Maëlys. Il en avait presque oublié sa présence, omnibulé par ce rêve vraisemblablement dingue. Un flash encore. Il devenait fou ou quoi? Il savait pertinemment qu'intégrer les Winthrop était dans ses intentions, mais de là à en rêver, franchement, c'était effrayant. "Euh..." Hein? Son regard s'attardait alors sur elle qui était dénudée, faisant uniquement preuve de décence de part le port de ses sous vêtements. Lui en sleep et elle en culotte-soutif. Qu'est-ce que ça voulait dire? L'ambiance devenait soudainement pesante, presque gênante certainement appuyé par l'absence de réponse. Alors quoi, il était déjà Winthrop avant l'heure? Il se laissait alors retomber sur la banquette, épuisé et ne cherchant pas plus que ça à trouver des réponses. "Ouais je trouve que tu lui ressembles, le poil doux et soyeux." Ok ce n'était peut être pas l'une des meilleures déclarations au vu de la situation qui prêtait à confusion, mais bon, il n'y pouvait rien s'il était complètement à l'ouest. "Tu vas me prendre pour un dingue, j'ai rêvé des winthrops, tu crois que c'est grave?" Changer de discussion pour tenter de détendre l'atmosphère, et pourquoi pas par la même occasion, éviter de se confronter à la réalité qu'ils ne possédaient pas encore. Au fond, peut être que ce n'était pas un rêve, peut être qu'il avait dansé le rock avec les winthrop, avant de leur dédier une chanson en espagnol et de sauter dans une piscine bouillante. C'était pas possible, il devait avoir choper une maladie, la maladie des winthrops, dite winthropite. "Les gens voient des étoiles, moi je vois des bonhommes winthrops." Assommé, il l'était, et encore plus désorienté par ses propos et la situation. Merde quoi, Maëlys était une pote et tout laissait croire que cette nuit avait été au delà des frontières qui étaient avérées. De ce qu'il savait, les winthrop ne couchaient pas non plus avec tout le monde, alors pourquoi lui serait différent?
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Houlàlà, pourquoi on se réveillait tous les deux à côté dans une voiture, et en plus en petites tenues? Euh, fallait m'expliquer là. Puis tu m'appelais ta panthère noire.. "Ouais je trouve que tu lui ressembles, le poil doux et soyeux." je me mis à rire légèrement, je savais pas bien comment le prendre mais bon, puis en parlant de poils, j'aimais pas ça, beurk. "Tu vas me prendre pour un dingue, j'ai rêvé des winthrops, tu crois que c'est grave? Les gens voient des étoiles, moi je vois des bonhommes winthrops." je te regardais, encore bouleversée par ce réveil alors que toi, t'avais l'air détendu.. "Je sais pas mais.. pourquoi on est là? On a fait quoi? Putain...." non, je faisais assez de conneries comme ça.
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Il avait mal à la tête et le simple fait de clore ses paupières ne faisait que plus intensifier cette douleur éphémère, il l'espérait. A croire qu'il était devenu photosensible. C'était comme si sa tête allait exploser incessamment sous peu, comme si la vaisselle se fracasser sur le sol, comme si le lendemain du réveillon s'annonçait. Et qu'est-ce qu'il faisait chaud dans cette voiture ! C'était peut être ça, peut être qu'ils avaient fini en sous vêtements de par cette température à la fois douce et intense. En réalité il ne savait toujours pas comment ils étaient arrivés là et l'attitude de la jeune fille ne faisait que lui confirmer cette réciprocité. Il devait avoir une de ces têtes, un vrai zombie. "Je sais pas mais.. pourquoi on est là? On a fait quoi? Putain...." Une chose demeurait certaine, il ne pouvait pas l'aider à résoudre ce mystère, lui même se retrouvant perdu dans ce secteur propre à cet instant. Mener des recherches, pourquoi pas, même si cela signifier se prendre la tête, mais par où commencer? Ils n'étaient pas comme Sherlock Holmes, ni comme ces lutins à l'intelligence brillante comme ces ampoules lumineuses. Se tenant la tête, il réfléchissait, souhaitant éjecter cette ombre. Inspirant et tentant de faire le ménage dans son esprit, il tentait d'articuler afin d'amener son assertion.  " Nunca he visto a alguien tan mal vestido, en mi vida " Blague à part qui venait tout juste de traverser sa tête. Oui, c'était un stéréotype, les cabot avaient toutes la classe, mais la clairement, ça laissait à désirer, du moins c'est ce qu'il laissait prétendre, telle une opposition face à un géant déguisé en biberon, comme un bébé tête sa mère. Il pensait de façon décalée, sans mesure, sans limite, un peu comme la diarrhée. Sa tête semblait alors réellement productive en cette situation qui pourtant semblait lui faire perdre la tête. "Fue el java. Ok es bueno voy a dejar de" Il ne savait pas vraiment ce qui lui passait par la tête à cet instant précis, parlant soudainement en espagnol, sa langue natale, et celle qu'il avait parlé pendant la majorité de sa vie encore longue, il n'en doutait pas.
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Cette situation me gênait réellement, je cherchais mes vêtements et je trouvais une robe, que j'enfilais comme je pouvais, s'habiller dans un petit endroit c'était la merde... Puis tu commençais à me dire " Nunca he visto a alguien tan mal vestido, en mi vida " j'avais des notions en espagnol et là, t'étais en train de dire que jamais tu avais vu quelqu'un si mal vêtu.... Heu? "Fue el java. Ok es bueno voy a dejar de" et là je comprenais pas. Je fronçais les sourcils "Tu m'fais flipper là.. Sérieux.." bon, fallait que je me barre, je me sentais mal "A la prochaine..." j'ouvrais la portière pour partir, la refermant, me recoiffant et je pris un chemin autre que le tien, t'étais adorable mais.. j'avais la tête ailleurs, ça résonnait dans ma tête, des sons, des flashs..

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Il était clair que ce réveil agité ne l'avait pas mené vers une situation des plus stables, n'hésitant pas à dire n'importe quoi sous l'emprise de son esprit encore sans doute affabulé par l'alcool. Qu'est-ce qu'il pouvait être inconscient parfois, se mettre dans des états pareils, jusqu'à ne plus se souvenir de quoique ce soit et laisser l'imagination se dévoiler sous un jour mesquin et effrayant. Ouais, bon sang qu'est-ce qu'ils avaient fait? C'était sa pote après tout, pas l'une de ces filles qu'il désirait mettre dans son lit. Enfin qui savait, l'alcool faisait parfois jaillir des désirs inconscients. Perdu, il observait la jeune femme enfiler une robe et il ne savait pas bien ce qu'elle avait derrière la tête, mais une chose était certaine : il ne comprenait plus rien et se masquer sous des airs titubants. "Tu m'fais flipper là.. Sérieux.." Ah oui? Il était flippant alors? Mince, c'était pas encore Halloween de ce qu'il savait. Ok, il fallait qu'il se ressaisisse là. "A la prochaine..." Elle s'éclipsait alors furtivement, vêtue d'une robe, se recoiffant, avant de partir on ne sait où. Merde alors. Prêt à la poursuivre, il ne tenait pas à ce qu'elle se fasse agresser par un vieux papi ou encore un renard affamé. Oui mais, son petit doigt lui signifiait clairement que sortir en sleep n'arrangerait pas la situation déjà bien loufoque. Saisissant un pantalon et un t-shirt, il tentait tant bien que mal de les enfiler, avec rapidité, se cognant de part et d'autre, avant d'ouvrir la portière et de suivre la jeune fille qui n'était déjà presque plus visible. "Espérame! Maëlys! Por favor. Voy a la normalidad, sólo estoy un poco confundido, sabes?" Putain mais on était pas en Espagne sérieux. Il n'était même pas sûr que la jeune fille pourrait comprendre ce qu'il désirait lui dire. Mais c'était comme si, l'anglais s'était envolé, comme s'il avait oublié cette langue qu'il avait apprit par nécessité. C'était dingue et c'était clair qu'elle devait vraiment le prendre pour tel.

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