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« Mais je panique pas ! Tu m'énerves ! J'ai l'impression que tu vas m'attraper la gorge et faire de la corde à sauter avec mon larynx ! » Il faut savoir un truc sur Juliett, jamais au plus grand jamais on ne réussira à percer le mystère qu'elle est, seulement et seulement si, elle vous y autorise. Pour pouvoir vraiment découvrir qui est Juliett, il faudra beaucoup de patience et surtout de la persévérance, car elle n'accorde pas aussi facilement sa confiance. Suite à sa petite remarque, je fis un large sourire digne des plus grands films d'horreurs. « Crois-moi que si c'était possible, je l'aurais fait depuis !. » Bah ouai, il ne perdait rien pour attendre. Vous vous demandez pourquoi je passe mon temps à l'envoyer chier ? Pas parce que j'ai une haine démesurée envers lui, non, il n'a pour l'instant commis aucun crime, mais c'était comme ça et je ne pouvais pas l'expliquer. Lorsque j'entendais son prénom y'avait tous mes membres qui s'alarmaient. Ce genre de phrase se dit généralement lorsqu'une nana tombe amoureuse, mais moi c'était l'effet contraire et lorsque j'entendais son prénom, y avait comme un volcan qui ne demandait qu'à exploser. En fait, c'est plutôt de la peur que de la haine. J'avais tout simplement peur qu'il brise mon entourage et les gens que j'aime et c'est sans doute pour cela que je ne pouvais m'empêcher de jouer les Tyrans avec lui. « J'ai pas de pouvoir, j'les attire pas toutes, tu déconnes ! » Ouai et moi j'suis présidente des états unis ! et Barack Omaba c'est ma femme de chambre en version plus poilu vous voyez ?. Je ne préférais rien répondre à ça si ce n'est qu'un simple. « Mouais... » Glissais-je en buvant une petite gorgée de mon soda. « J'pense que la condition de pâté de chien n'est pas si mal par rapport à la condition de pâté de Juliett. Comme tu le dis si bien, j'ai une petite amie. Donc tu fais erreur sur ma personne. Y a pas de charme légendaire, pas de filets, pas de numéro de drague, y a rien. J'sais pas faire tout ça, moi. J'me demande où tu vas chercher des conneries pareilles. À quel point tu me détestes pour te faire des films comme ça ?. » Petite rectification, à quel point j'avais peur de lui pour me faire autant de films que James Cameron en avait produit jusqu'à aujourd'hui. « Franchement Bleeker ? T'crois que si je te détestais à un tel point, je resterais une minute de plus assise là à tes côtés ? Si je te détestais, t'crois que tu aurais eu le temps de voir la couleur de mes yeux ? T'aurais même pas eu le temps, ni ici, ni ailleurs !. C'est juste que voilà.... Rho et puis je n'ai pas à me justifier non de diouu !. » C'était surtout parce que je ne pouvais pas l'expliquer voilà tout. C'est comme ça, on ne pouvait pas toujours tout expliquer après tout. « Deal. » Ahhhh enfinnn !. Je lui serrais la main. Le pacte était scellé plus question d'erreur, ni de retour. Je retirais ma main avec un large sourire, l'air plus légère, m'voyez ? J'osais même lui sourire. Bah ouai, comme je l'avais dit, vous ne pouvez pas me cerner et lorsque vous croirez avoir réussi et bien, vous serez surpris que ce ne soit toujours pas le cas. « T'vois là, j'crois qu'on a trouvé un terrain d'entente ! Ça va t'peux te détendre !. » Je gardais même le sourire aux lèvres. C'est fou ça hein ? Juliett et ses humeurs changeantes en même pas une seconde.
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