WINONA AGIBAIL COBAIN ► hayley williams

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle vulture et j'ai 21. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à une amie il y a bien longtemps.  J'avais envie de reprendre le RP et ILH me manquait alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Hayley Williams comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Schizophrenic, liloo_59. Je fais environ 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ it's good to be back.
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    adhérer un flood d'intégration (?)

Si en voyant le nom de Winona Abigail Cobain vous semble un brin familier, c’est sans aucun doute à cause de son nom de famille. Bien que peu de gens le sachent, puisque cette information n’a pas été trop ébruitée, Winona est en effet la fille de Kurt Cobain. Enfant illégitime, certes, mais tout de même. C’est lors d’une soirée ou Nirvana était de passage à New-York que la mère de Winona et le grand Kurt se sont rencontrés. En fait, après le concert, le groupe est sorti dans un bar. Les verres se sont additionnés, le taux d’alcoolémie dans leur sang a augmenté et… vous voyez ou tout ça les a mené. Une soirée. Il est parti le matin, ne laissant que son numéro de téléphone. Pourquoi lui a-t-il laissé? Je ne sais pas. J’assume que ma mère devait être un bon coup, qu’il a du prendre son pied et qu’il voulait peut-être la revoir s’il passait par New-York à nouveau. Ma mère, peut-être était-elle trop droguée pour prendre conscience de ce qui se passait, ne l’a pas appelé immédiatement. En fait, elle ne l’a rappelé que quelques semaines plus tard. En fait, elle avait retrouvé le papier parmi le foutoir qu’était son petit appartement et se demandait bien à qui il pouvait appartenir. Une courte, très courte conversation et puis plus rien… Du moins, pas avant quelques mois. Si la protection était de mise, les accidents arrivent parfois. Les nausées n’étant pas simplement un symptôme de la grossesse, la mère de Winona n’avait pas immédiatement compris qu’elle était enceinte. C’est lorsqu’elle a vu son ventre grossir, sans être capable de perdre du poids, qu’elle a compris. Si la panique l’a prise de cours au début, lorsqu’on lui a dit qu’il était impossible d’avorter en raison de l’avancement de sa grossesse, elle s’est fait à cette idée. Diminuant quelque peu sa consommation de substances illicites, elle a mené cette grossesse à terme et, à la plus grande surprise des médecins, une petite fille est née en plein mois de décembre.

En avril de l’année suivante, Nirvana était de retour à New-York. La mère de Winona, après avoir tenté de recomposer le puzzle qui avait mené à la naissance de sa fille, a finalement compris que la seule personne avec qui elle avait eu une aventure à cette époque était cet homme qui ne lui avait laissé qu’un bout de papier avec un numéro de téléphone. Un coup de fil plus tard, elle avait planifié une autre rencontre avec le grand Kurt Cobain. S’il s’imaginait poursuivre ce qu’ils avaient entamé, il allait sérieusement être surpris. Et ce fut le cas. Pourtant, il ne fuie pas. Il a regardé sa fille et un sourire s’est dessiné sur son visage. Malgré les malheurs qui pouvaient s’abattre sur lui, il y avait ce petit humain. Malgré tous les déboires qu’il vivait déjà à ce moment, il avait un enfant et il devait en assumer l’entière responsabilité. Après avoir parlé à la femme, qui refusa catégoriquement qu’il ait une place dans la vie de sa fille, Kurt décida que, d’une façon ou d’une autre, il verrait sa fille et s’en occuperait comme il se devait. Il ne fallu que quelques mois avant que les souhaits de Kurt, son désire de s’occuper de sa fille. En effet, ce n’était qu’une question d’années avant que la mère de Winona ne décède. Overdose. Quelle surprise. Il fallu que Kurt convainque sa conjointe, Courtney. Elle ne voulait pas de l’enfant d’une autre. Elle a fini par l’accepter et a élevé Winona comme si elle était sa propre fille… enfin, jusqu’à l’arrivée de Frances. Winnie a été mise de côté, elle n’était plus importante.  Heureusement qu’elle avait toujours ses oncles, Dave et Kirst pour l’élever.

Si tout ça sonne glamour, la vie de Winona ne l’est pas vraiment. Enfin, elle n’a presque pas connu son père, n’ayant que trois ans quand il est décédé. En grandissant, par contre, Winnie a appris qui était réellement son père. Sa mère biologique, quant à elle, était chose du passé. Dès qu’elle a su qu’elle était toxicomane, Winona a décidé qu’elle n’avait jamais fait parti de sa vie. Rapidement, Winona voulu être dans les bonnes grâces de sa belle-mère et a donc rapidement agis en petite fille modèle. À l’école, elle avait des résultats surprenants, enfin pas vraiment considérant qu’elle étudiait comme une dingue, et surclassait la majorité de ses camarades de classe.  Il fut donc presque facile pour elle d’intégrer Harvard. Tout allait si bien jusqu’au jour ou…


« Lâche-moi. »

Ce soir-là, la lune était presque entière. C’était une de ces soirées d’été comme elle les aime. Pas trop fraiche, pas trop chaude, pas un moustique à l’horizon. Un feu de camp, des S’mores et une guitare, quoi de mieux pour célébrer la fin des cours. Assise aux côtés de son meilleur ami, Winona appuya sa tête contre son épaule et ferma les yeux. Il faut dire, il était presque trois heures du matin. Ils avaient profité de cette liberté retrouvée. Ce moment qu’ils avaient attendu avec impatience était enfin arrivé, la fin des cours. Ils avaient partagé une bouteille de Jack, Winona s’abstenant de boire comme à son habitude. Remarquant que la jeune femme peinait à garder les yeux ouverts, le jeune homme la pris dans ses bras avant de se lever.

« C’est l’heure d’aller dormir. »

Il avait murmuré ces quelques mots avec une douceur infinie, ce qui ne laissait aucune chance Winona de deviner ce qui allait suivre. Elle s’était pressée un peu plus contre lui et avait hoché la tête. Le trajet sembla terriblement long et la jeune femme se laissa emportée dans les bras de Morphée.

« Allez, laisse-toi faire. »

Impossible de bouger. Il la tenait par les poignets et son corps reposait sur le sien. Un frisson couru le long de la colonne de la demoiselle tandis que les lèvres du jeune homme frôlèrent sa peau. Elle qui n’avait jamais réellement cru en dieu le priait désormais pour que tout arrête. Elle voulait se réveiller, réaliser que tout ceci n’était qu’un cauchemar. Jamais auparavant elle n’avait eu aussi peur. Elle qui s’était toujours senti en sécurité avec celui qu’elle considérait être son meilleur ami, le craignait désormais. La lueur qu’elle vit dans ses yeux lui glaça le sang. Impossible de faire le moindre geste, même lorsqu’il lâcha ses poignets. Elle aurait pu tenter de le frapper, se débattre. Plutôt, elle aurait du.

Non.

Elle n’arriva même pas à parler. Ses lèvres ne firent que bouger, mimer ce mot. Cependant, aucun son ne sorti de sa bouche. Une boule s’était formée au creux de sa gorge. Il lui était impossible de dire quoi que ce soit, d’objecter ou de lui dire qu’elle ne voulait pas de cette affection qu’il lui démontrait. Pourtant, la simple tension de son corps, qu’il pouvait presqu’assurément ressentir, aurait du lui mettre la puce à l’oreille. Il aurait du savoir qu’elle n’avait pas de plaisir, que ce n’était pas ce qu’elle voulait. De son côté, elle aurait du repousser ses mains alors qu’elles parcouraient son corps. Elle aurait du le frapper, même s’il est bien plus fort qu’elle. Elle aurait du tenter de donner un coup de genou. Qui sait, elle aurait peut-être atteint son entrejambe. Pourtant, Winona n’a rien fait. Elle l’a laissé faire lorsqu’il a retiré le chandail qu’elle portait. Correction, il a plutôt déchiré ce chandail. Elle l’a laissé embrasser son ventre tandis que ses mains déboutonnaient son short avant de le faire glisser le long de ses jambes. Elle aurait eu amplement le temps de crier et demander à l’aide alors qu’il dégrafait son soutien-gorge. Elle n’a cependant pris aucun plaisir lorsque sa culotte a quitté son corps pour se retrouver sur le sol et qu’il est passé à l’acte.

Les larmes ne cessèrent de couler sur ses joues avant de s’abattre sur le lit ou se mêler à ses cheveux. Elle n’osait même pas ouvrir les yeux. Elle savait qu’elle serait encore plus dégoutée si elle pouvait voir le plaisir qu’il ressentait en ce moment. Elle savait qu’elle serait sans doute malade si elle pouvait voir son visage probablement en sueur. Le simple fait d’entendre sa respiration saccadée et les petits gémissements de plaisir qu’il poussait de temps à autre suffisait à la rendre nauséeuse. À un certain moment, tout devint noir et Winona perdit connaissance, ce qui ne freina pas les ardeurs de son ami. Lorsqu’elle reprit conscience et qu’elle ouvrit les yeux, elle le vit enfiler son short. Sans dire un seul mot, elle ramassa ses vêtements, les enfila en vitesse et quitta le logis en catimini. Il n’avait même pas besoin de lui dire de ne pas parler. Elle était bien trop honteuse pour avouer quoi que ce soit.

Les jours ont passés et éventuellement Winona a pris conscience qu’elle était enceinte. En fait, elle l’a réalisé près d’un mois après l’évènement. Si la majorité des victimes de viols se seraient fait avorté, pas question pour Winona de tuer un être vivant. En fait, elle s’est retrouvée à la clinique d’avortement, mais n’a pas été capable de se soumettre à l’opération. Peut-être est-ce par conviction? Ou juste la trouille. Elle a donc porté cet enfant pendant huit mois. Les regards qu’elle recevait sur le campus étaient lourds de sens. Elle s’est sentie terriblement jugée et avec peu d’appui... ce qui explique son taux d'absence plus élevé au cours des dernières semaines du semestre universitaire. Les mois qui ont suivi l’accouchement ont été effroyablement difficiles. Les résultats scolaires de la jeune femme ont baisés et elle s’est retrouvée au bord de l’expulsion. On peut dire merci à belle-maman de ne pas avoir tout dépensé de l’argent qu’avait gagné papa. Il faut croire qu’elle tenait tout de même un peu à elle, après tout, puisqu’elle a aidé à financer une chaire de recherche de l’université afin que sa fille puisse rester à Harvard. Appelons-ça des circonstances exceptionnelles. Winona suit, depuis cette accord, des cours de rattrapage et il est certain que ses résultats scolaires ne tarderont pas à remonter dès la remise des premiers travaux.