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Les bâtiments d'Harvard, ses statues, les résidences, ses grands espaces, ses étudiants qui font la fête jusqu'à pas d'heure, que ce soit en vacances où en période scolaire, ses nombreuses boutiques ... Bref.
Nous étions déjà rentré du Summer Camp : décidément deux mois de vancances c'était trop court ! Je me levais de mon nouveau lit, dans ma nouvelle chambre pour ensuite accéder à ma nouvelle salle de bain. Pourquoi tout ici était nouveau ? Et bien tout simplement parce que j'avais enfin intégrer la Lowell House ! J'y étais toujours bizutée bien entendu, mais j'avais enfin emménager dans une belle chambre, à mes gouts ! Enfin presque. En réalité, je n'avais qu'une moitié de chambre qui m'appartenais. J'avais apparemment une colocataire -que je n'avais rencontré qu'une seule et unique fois à mon arrivée à la Lowell House, une certaine Roxanna, bien que celle-ci n'habite ici que ... non. N'habite carrément pas ici. Mais bon ! Je n'allais pas me plaindre : c'est tout de même mieux d'avoir une moitié de chambre plutôt qu'un appart qui; à lui seul fait le quart de celle-ci. Sans exagérer.
Une fois débarbouillée, habillée et maquillée, j'attrapais mon sac à main en direction d'Imman Square : j'avais acheté le nécessaire pour des vacances paradisiaques aux Caraïbes : j'allais donc aujourd'hui acheter tout ce qu'il me fallait pour me préparer à l'automne et à la rentrée !
Même si ça ne faisait pas bien longtemps que j'étais à la Lowell house, la routine s'était déjà installé. Je descendais les marches de ce qui allait être ma maison pour les années à venir tout en saluant les personnes que je croisait au passage. Je les voyais tous les jours aux mêmes endroits. Je ne connaissais quasiment rien d'eux à part leur prénom ce qui revenait à ... quasiment rien. Je me contentais de leur adresser un signe de main avant de continuer mon chemin dans la direction que je prends.
En tout cas, les recettes des boutiques devaient être à leur comble en ce moment vu le monde qu'il y avait rien que dans un seul magasin ! Les personnes bousculent sans cesse les autres même si elles sont charger comme des mules, ce qui implique des accidents. C'est donc ainsi que je me retrouvais par terre, entourée de mes articles et de ceux d'une autre cliente, qui se trouvait elle aussi par terre, en face de moi -un peu sonnée. Je m'empressais de marmonner des excuses tout en ramassant les vêtements. Je suis sincèrement désolée, je ne vous avais pas vu !. La tête toujours baissée, je ramassais les tee-shirts, pantalons et chaussures.
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