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Assis sur cette chaise, le regard plongé sur le tableau, j’écrivais au fur et à mesure que le professeur dictait ou écrivait. Ma feuille commençait à se remplir petit à petit, j’allais bientôt n’avoir plus de place. Heureusement la sonnerie retentissait, ma dernière heure venait de s’achever. J’allais pouvoir rentrer dans ma chambre pour me reposer avant de me rendre à une belle soirée. Je terminais ma phrase, rangeait mon bloc note dans ma chambre ainsi que ma trousse. J’enfilais ma veste noire sur les épaules ainsi que mon sac dans le dos. Je marchais vers la porte, j’étais le premier à sortir, j’ouvrais la porte en grand et je partais dans le couloir. Je saluais des personnes que je n’avais pas eues depuis un moment, je parlais un coup avec eux. On se donnait rendez-vous ce soir à la soirée, je repartais de si belle, en direction de la porte de sortie. J’attrapais au passage le bras d’un pote pour savoir ce qu’il avait fait de la journée. Je ne le lâchais pas avant de savoir ce que je voulais, une qu’il venait de me citer ce qu’il avait fait pendant plusieurs heures. D’ailleurs, je n’avais pas oublié le bizutage et j’avais déjà un défi à accomplir. Pourquoi attendre longtemps, alors que l’opportunité se présentait. Je prenais la bouteille de ketchup qui trainait dans mon sac et j’enlevais le capuchon. Je me dirigeais vers la personne que je voulais baptiser, je ne l’aimais pas, alors pourquoi lui faire un cadeau. La belle demoiselle qui se croyait supérieure aux autres, allait baver un peu. Je m’approchais d’elle par-derrière, et levai d’un seul coup la bouteille, appuya rapidement. Le liquide rouge tomba sur la belle demoiselle, bien sûr je prenais bien le temps de vider correctement la bouteille avant de souffler « Tu es bonne comme ça. » Je partais rapidement, poussant la porte et me dirigeant vers le parking. Je montais dans ma voiture, lançant mon sac sur la banquette arrière. Je démarrais le moteur et je prenais la route pour me rendre sur le parking spécialement fait pour la confrérie. En effet, j’avais décidé de vivre quelques instants à la confrérie, le temps que mon bouffon de vendeur immobilier me fasse signer les papiers pour la villa que je venais d’acheter. J’avais de l’argent, alors autant en profiter non . J’arrivais rapidement vers le parking, je garai la voiture et je descendais en moins de deux minutes. J’attrapais mon sac et je marchais, une main dans la poche vers la porte de la confrérie Mathers. Je poussais la porte, montais des escaliers et poussai une porte. Mon sac posé au bord de mon lit, j’enlevais ma veste et mon t-shirt. Je commençais à déboutonner mon jean, quand quelqu’un frappa à la porte.
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