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It's just a talk. ⁂ w. Leevy

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It's just a talk.
w/ leevy (+) césar

La reprise des cours, ça peut avoir des airs foncièrement déprimants. Pas pour moi. J'étais heureux, j'avais l'impression d'avoir fait un plongeon dans un bain de normalité. Ma petite bulle était néanmoins rapidement percée quand j'appelais Charlotte en soirée, entre deux révisions, pour prendre des nouvelles de mon bébé. Je me régalais des anecdotes délivrées de Leah comme on se délecte en visionnant l'épisode inédit de la semaine de sa série préférée. Je n'étais jamais rassasié de détails. Je sentais une forme d'amertume dans la voix de Charlotte, amertume qui me poussait pour ma part à ne pas lui délivrer un seul détail sur mon retour à Harvard. Elle, elle ne pouvait pas faire sa rentrée à Yale, comme prévu. Ca aurait été carrément cruel de ma part de parler cours, campus, etc, alors qu'elle était abonnée aux gros câlins, aux gros caprices, aux couches et j'en passe. Elle savait comment s'y prendre pour me faire culpabiliser un max et je lui avais déjà promis sans beaucoup réfléchir que le week end prochain, je filerais pour le passer en Australie. Par quel trou me sortait cet argent, moi qui m'étais fait coupé les vivres il y a quasiment dix ans ? Je n'en savais foutrement rien. Bref, pour l'heure je venais de finir ma matinée et je comptais m'isoler un peu pour manger, histoire d'appeler, encore, Charlotte et pour potasser un peu mes cours, si possible. (Mes vacances chargées ne m'avaient pas franchement laissé beaucoup de temps pour des révisions pré-rentrée) Je longeais donc le hall, direction le parking et la voiture que je m'étais acheté récemment, car je ne pouvais décemment plus faire sans, lorsque je croisa un visage familier et décida d'aller à sa rencontre. C'était pas bien grave si je perdais quelques minutes et il fallait que je lui parle. En quelques pas, je me plantais devant Leevy. Leevy-Jeff Cartwith, sublime, rayonnante, toute bronzée et aux dernières nouvelles, en rage après moi. « Salut. Tu as quelques minutes à m'accorder ? » Lui demandais-je avec gentillesse. Il fallait que je prenne des nouvelles et qu'on mette un peu les choses à plat. C'était intenable, cette situation. Ca m'irritait.

(c) darkdreams/marine

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C'était bizarre de dire ça mais j'étais vraiment contente de rentrer à Cambridge, les vacances pour moi avaient été assez mouvementée et j'étais en fait pas vraiment capable de dire si j'avais aimée mes vacances ou non. Me reposer ? Cela avait été impossible. J'avais été capitaine d'équipe et je devais en effet m'occuper des épreuves et du bateau que je dirigeais et en plus de ça j'avais eu pas mal de dispute avec mes proches et aussi mon rapprochement si soudain avec Royce. Bref de la tranquillité j'en avais pas eu. Donc rentrer à Cambridge me faisait vraiment du bien, je retrouvais mon appartement et mes petites habitudes. Et en se moment je devais surtout me fixer sur mes études, j'avais faillis pas passer mon année à cause des événements que j'avais vécue et même si j'avais déjà mon boulot de mafieuse je voulais toujours faire journaliste pour un grand magasine et c'est pour ça que je devais continuer de bosser et oublier un peu ma vie personnelle même si c'était plutôt compliqué. J'étais alors dans le grand hall de l'université appuyée contre un mur un livre à la main, j'essayais de ne pas m'occuper du monde autour de moi et essayer de me concentrer, mais c'était trop dur, j'avais trop de truc en tête. Je finis par sortir de mes pensées en entendant une voix bien trop familière, non mais je rêve? Je releva alors mon regard sur l'homme en face de moi et je reconnu assez rapidement César. C'est grave si je dis que j'ai juste envie de le gifler en voyant sa tête? J'avais très mal vécu son départ alors qu'il est partie au moment où j'avais le plus besoin de lui. Oh tiens un fantôme. Dis-je d'un faux sourire en le regardant, il connaissait la Leevy gentille et douce mais là c'est clair qu'il allait découvrir une autre femme, une femme détestable. Qu'est c'que tu veux ? Parce que j'ai vraiment pas envie de te parler là.
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w/ leevy (+) césar

Je n'avais pas eu le temps de penser à grand monde cet été. Encore durant le bal de fin d'année, je m'imaginais mon été comme idéal, dévoué à me recentrer sur moi-même. J'avais besoin d'être un peu égoïste et finalement, ça n'avait pas été le cas. J'avais passé mon été à être au service de Charlotte durant un mois et demi de grossesse particulièrement pénible. En gros, je me suis rebaptisé crétin et je n'ai pas ciller quand elle s'est emportée contre moi pour un rien alors qu'elle était particulièrement à fleur de peau. Je n'avais pas le choix. Je ne pouvais décemment pas laisser Charlotte toute seule. Avant d'être une ex, elle était mon amie, une personne importante pour moi et elle n'avait pas fait ce bébé toute seule. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'accueil de Leevy fut froid et il me mit de mauvaise humeur sur le champ. Elle était sérieuse là ? Elle était si incapable de comprendre que  ça ? Sentant la colère grimper, je fis glisser ma main sur ma nuque en m'efforçant de ne pas éclater. Sauf que je n'étais pas d'humeur à me faire marcher sur les pieds. J'avais assez donné cet été et j'avais toute cette frustration, cette colère que j'avais dut garder en moi pour ne pas réveiller le bébé et là, ça voulait sortir. Alors je ne pouvais pas me mettre à crier, je n'allais pas me donner en spectacle, mais elle allait m'écouter, qu'elle le veuille ou pas. « Tu es incroyable Leevy, vraiment. C'est fou d'être aussi incapable de comprendre, surtout que tu viens de vivre la même chose et j'étais avec toi, pendant ta grossesse, j'essayais de te soutenir et c'était pas une période facile pour moi non plus. Là, je suis devenu papa, en deux mois et tu me la joues comme ça. » J'avais commencé à m'exprimer sur un ton cassant, mais maintenant, j'étais surtout affligé. « L'amitié, ça marche pas que dans un sens. Tu aurais aussi put prendre de mes nouvelles cet été, mais non, tu t'es juste bien doré la pilule en t'amusant. Alors, non. Je suis pas d'humeur à te plaindre et à te voir comme une victime » je n'y allais pas de main morte, mais je ne disais rien que je ne pensais pas. Je me considérais comme étant égoïste, mais en ce moment, je trouvais que Leevy crevait le plafond, sur ce point-là et je ne me gênais pas pour le lui faire comprendre.

(c) darkdreams/marine

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Le départ de César ? Je l'avais vraiment mal vécu, quand il est partie j'avais vraiment l'impression d'être complètement seule, comme si je n'avais plus personne pour me soutenir ni m'aider. Mais le moment où j'avais eu le plus besoin de lui était bien le moment où je venais d'apprendre la mort de ma fille, c'était lui qui été resté avec moi pendant toute ma grossesse et c'est clair que dans un moment comme ça je savais que la seule personne dont j'aurai eu besoin c'était seulement lui. Mais non il était partie avec sa copine enceinte en Australie alors que les choses avaient vraiment bien évolués entre nous et dire j'en étais presque tombée amoureuse qu'est c'que j'suis bête. Et maintenant il se trouvait face à moi à revenir comme une fleur, oui je lui avais un peu parlée après son départ mais au bout d'un moment j'avais arrêtée de lui répondre, j'étais bien trop déçu de sa personne et je n'avais vu aucune raison pour lui dire que ma fille était morte vu qu'il était à des millions de kilomètres d'où j'étais. Je venais donc de lui faire comprendre que je n'avais aucunement envie de lui parler, je le regardais alors entrain de s'énerver et me lancer des paroles tranchantes, sérieusement ? Il se rendait vraiment pas compte de ce que j'avais vécu. Sérieusement César ? Tu devrai sérieusement tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler. Je peux comprendre que tu devais t'occuper de ta copine mais t'étais pas obligé de partir à je ne sais combien de kilomètres pour ça. Tu peux même pas savoir comment tu m'as déçu, je te faisais confiance et j'avais besoin de toi. Dis-je assez froidement tout en le fixant de mon regard perçant, il changeait les rôles il voulait se faire passer pour la victime alors que c'est clair que c'est moi qui avait le plus souffert, lui au moins sa fille était vivante. Amitié ? Je crois que quand t'es partie c'était plus vraiment de l'amitié entre nous à moins que tout ce que j'ai ressentis pour toi n'était pas réciproque, ça m'étonnerait même pas, t'es qu'un lâcheur. J'étais énervée et je n'avais jamais eu l'occasion de lui dire tout ce que je pensais, je comptais donc le faire maintenant. Tu sais quoi ? Quelques jours après que tu sois partie ma fille est morte et si tu savais à quel point j'avais besoin de toi à se moment là mais t'étais pas là. Dis-je d'un long soupire tout en détournant mon regard, j'avais encore du mal à parler de ça, j'étais pas guéris et je le serrai sûrement jamais.
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Je détestais sa façon de me regarder, de me parler. Je lisais tant de déception, tant de haine dans son regard que ça me touchait profondément. Je ne voulais pas qu'elle m'en veuille. Nous n'avions jamais été du genre à nous disputer tous les deux. J'avais l'habitude de savoir qu'elle était là pour moi et c'était réciproque et l'idée que cette certitude puisse s'être définitivement effondrée, ça m'attristait beaucoup. Je m'efforçais de me calmer, d'être moins agressif, car de toute évidence, ça n'allait pas aider. Je devais prendre sur moi afin d'être plus à même de sauver ce qu'il était encore possible de sauver. J'espérais qu'il y avait encore quelques morceaux, quelques bricoles. Je ne voulais pas m'imaginer que tout puisse être parti en fumée, en deux mois. « Essaie e comprendre, s'il te plait. Les parents de Charlotte vivent là-bas, elle était terriblement paniquée, elle avait peur, elle voulait être avec eux et cette fille, c'est mon amie. C'est pas un coup d'un soir, je voulais la soutenir moi aussi, car elle est pas tombée enceinte toute seule. Je suis désolée, si tu t'es sentie seule, j'ai jamais voulu t'abandonner, mais là, c'était compliqué, je n'avais pas vraiment le choix. C'était ce que je devais faire » il y avait encore de l'épuisement dans ma voix, mais la colère s'était en bonne partie évaporée. Je ne voulais pas me disputer avec Leevy, je n'avais jamais voulu ça. Si j'essayais de lui montrer que j'étais prêt à baisser les armes pour nous faire aller de l'avant, Leevy elle continuait à me jeter des regards foudroyants. Je n'aimais pas cette partie d'elle. Pourquoi ne voulait-elle pas faire un petit pas vers moi ? Je la trouvais lourde là, mais je continuais à taire ce sentiment. C'était pas facile, car elle ne se gênait pas pour me provoquer ouvertement elle. A croire qu'elle cherchait la guerre là. Elle me reprochait de me placer en victime, mais elle était pareil. Elle n'assumait rien. J'étais le méchant garçon, celui qui avait cessé de lui tenir la main et point final. Bah voyons. « N'importe quoi, comment tu peux oser remettre tout ça en question ! Tu ne comprends rien, je parle à un mur, là. On dirait une gamine, tu dis que je joue la victime, mais tu fais exactement pareil ! Bon sang, j'ai passé un été pourri, je me suis pas éclaté, j'ai pas joué aux pirates, je me suis pas relaxé, j'étais pas en vacances ! » Ok, j'éclatais. C'était plus fort que moi, je n'allais pas la laisser me marcher sur les pieds, pas quand elle n'était pas fichue de comprendre que mon univers n'était pas disposé à tourner autour d'elle cet été. Puis, elle rouvrit la bouche et sa réponse me coupa le sifflet. Je repensa à son bébé et à la peluche que j'avais apporté à l'hôpital. Le bébé était mort. C'était immonde. Leah était dans ma vie depuis quelques semaines et j'avais déjà l'impression qu'elle était tout mon univers. C'est fou comme quelqu'un dont on peut ignorer l'existence deux mois plus tôt peut prendre une importance incroyable pour vous. Et perdre cette personne... Un cauchemar. Leevy détourna le regard, visiblement fatiguée de m'observer, ou juste incapable. « Je n'en savais rien, ce n'est pas juste, j'ai pas eut la chance d'être là pour toi. Si j'avais sut, je serais revenu, mais.. Je suis désolé » dis-je d'une voix troublée. Je ne m'excusais pas pour tout. J'étais désolé pour sa perte, car c'était horrible et que bon sang, elle méritait tellement mieux. Elle méritait tellement d'être heureuse et j'en avais mal, de la voir comme ça.

(c) darkdreams/marine

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La situation était vraiment incroyable, jamais une seconde je me serais imaginée entrain de me disputer de cette façon avec César. Je m'étais toujours comportée de façon correct avec lui parce que je n'avais simplement rien à lui reprocher mais maintenant c'était différent, j'avais juste envie de lui balancer la haine et la tristesse que j'avais ressentis après son départ. Je voyais bien à sa voix qu'il essayait de calmer la situation mais moi j'étais pas prête de me calmer, surtout que j'étais du genre rancunière et je pouvais avoir la haine contre quelqu'un pendant des années ça c'est clair. Je savais qu'il n'était pas le seul à avoir ses tords dans cette histoire mais j'étais bien trop énervée et têtue pour m'en rendre compte ou simplement pour l'avouer. Je leva alors mes yeux au ciel à ses mots sur Charlotte, sérieusement ? J'étais peut-être égoïste de dire ça mais sur le coup j'en avais juste rien à foutre de sa copine, elle pouvait être entrain de crever ou je ne sais quoi ça serrait pareil pour moi. Oh la pauvre Charlotte, elle avait besoin de papa et maman. Tout ce qu'elle a fait c'est t'éloigner de ta famille et de tes amis pour un caprice. Dis-je toujours aussi froidement, après tout je savais bien qu'il n'avait pas quitté que moi, il y avait aussi sa soeur après tout. Je sais très bien que je me comportais pas vraiment bien avec lui en se moment et qu'il devait sûrement pas avoir l'habitude que je sois comme ça mais j'ai tellement de colère en moi, c'est incroyable. Ouais t'as raison j'suis qu'une gamine qui veut rien entendre, mais tu me donnes même pas envie de t'écouter César, tu croyais vraiment que j'allais t’accueillir avec un grand sourire? Dis-je toujours aussi méchamment, j'acceptais vraiment pas qu'il me traître de gamine, mais merde il me connaissait un peu non? Il pouvait pas simplement comprendre que j'étais blessée? Je me remerciais vraiment d'avoir réussis à passer à autre chose pour m'attacher à un autre en qui j'ai vraiment confiance vu que oui ça m'étonnerait même plus que César parte une nouvelle fois. Si t'as passé un été pourri t'en prends pas à moi, c'est seulement de ta faute, si tu voulais vivre ce que j'ai vécu il fallait le faire, tu dois t'en prendre qu'à toi même, t'as fais ton choix en décidant de partir c'est tout. Dis-je d'un soupire une fois qu'il me parla de mes vacances, bah en tout cas mon coco heureusement que je les est eu ces vacances sinon je sais même pas comment j'aurai pu me changer les idées de la mort de ma fille. D'ailleurs je venais de lui annoncer et j'savais même pas pourquoi j'ai fais ça, je veux pas de sa pitié. Si tu pouvais éviter le blahblah du je suis désolé et tout ce qui va avec, je l'ai assez entendu. En tout cas j'espère que t'es heureux d'avoir ton gosse maintenant. Dis-je en reposant mon regard sur son visage, je savais même pas pourquoi j'avais dit ça, peut-être que j'étais jalouse? Bah en même temps c'est clair que mon instinct maternelle ferrait à présent tout pour retrouver ma petite fille mais c'était malheureusement impossible, on pouvait rien faire contre la mort.
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