we are going to live together now • Naila

Tu étais tellement contente de commencer ce nouveau chapitre, une nouvelle colocataire, quelque chose de nouveau. Il y avait vraiment beaucoup de nouvelle chose pour toi cette année et rejoindre une nouvelle confrérie. Tu avais été chez les eliots pour faire plaisir a ton père alors que tu n’avais plus que un an a vivre. Maintenant tout était tellement diffèrent, ta vie avait pris un tournant complètement inattendu et peut-être que c’était un bon nouveau départ pour toi. Peut-être que maintenant tu serais complètement guéri de ton cancer, que ton père allait te guérir. Ouais non, en fait cette idée ne te venait pas par la tête. Il était pas du genre philanthropique ou quoi. Ce n’était pas bien son style. Si il y avait de quoi encore rester vivant assez longtemps pour toi afin de lui donner ce qu’il voulait a quoi bon te guérir. Tu pouvais bien voir a travers son jeu. Tu n’était pas débile. Tu ne voulais pas penser a cela. Tu préférais aider ta nouvelle coloc, Faith son prénom est. Elle avait l’air bien gentille et tu l’avais aide pour rentrer sa valise. “Ouais, j’fais surtout du rock britannique, un peu d’indie, des trucs comme ça. Tu fais de la musique toi?” La musique avait été ta passion et tu ne voulais pas l’abandonner, bien que tu savais que ça allait être difficile.

Tout semblait différent. Tout était différent. Regardes, je te donnes un exemple tout simple : je venais d'acheter l'iPhone 5C, le rose là. Et puis je voyais vraiment la différence de la technologie du coup, par rapport à mon Blackberry qui était maintenant démodé et plus à la pointe de cette technologie comme il l'était auparavant. Rien que ça me faisait bizarre. Et puis, en un an tout avait changé. Dwight allait même se marier, alors...
Franchement ? Se marier alors qu'il n'a pas vraiment de sentiments pour elle ? C'était nul ! Tout ça parce que Papa et Maman en avaient décidés ainsi pour lui. On est maître de son destin, MERDE.
Bref. Je me trouvais avec ma nouvelle colocataire, elle avait vraiment l'air de quelqu'un de sympa, c'est d'ailleurs pour ça qu'on s'était misent ensemble dans la chambre. Elle avait une guitare. J'vénérais les musiciennes, sincèrement. Ca avait toujours été comme ça. Elle me dit qu'elle faisait "du rock britannique, un peu d’indie, des trucs comme ça.". Puis, elle me demanda si moi aussi j'en faisais. Alors je souris légèrement et secouai la tête.
Nooope. Je suis à la Lowell pour ma passion pour le théâtre. J'étudie ça d'ailleurs. Avec l'histoire des arts. Mais j'ai une grande admiration pour les musiciennes ! Plus que pour les musiciens en tout cas. je ris légèrement, en bonne féministe que j'étais.
Puis, je lui souris une fois qu'on était rentrée, je la regardais presque avec admiration, facination. J'étais toujours comme ça devant quelqu'un qui faisait de la musique.
Tu jouerai un morceau là maintenant tout de suite ?

La vie peut très rapidement changer. En un claquement de doigts, tout peut être diffèrent. Tu étais passée de la fille de McCartney, à une héritière d’un empire d’une immense fortune. Tu étais déjà riche de départ, mais maintenant cela allait être encore pire. Bien sure, ce n’était pas toi qui allait héritier mais ton future mari. Il n’y avait pas de droit de succession dans ton émirat. Cela n’empêchait pas que tout était minutieusement réfléchi pour que l’homme que tu allais épouser deviendrait à la tête de la fortune et toi, tu serais sa femme. Tu avais vraiment encore du mal à te faire à toutes ses idées, à cette vie qui allait t’attendre. Tu avais toujours voulu savoir qui tes vrais parents étaient, d’ou tu venais. A présent, tu aurais préféré ne pas savoir. Tu aurais voulu être comme ton père, comme Paul, vivre de ta passion, de ta musique. Ta coloc était une actrice. Tu trouvais ça cool aussi. Toi et le theatre vous faisiez deux, cela n’avait jamais été ton point fort de te retrouver devant une grande foule, au milieu de l’attention. Tu te sentais un peu gênée alors qu’elle te demandait de jouer un morceaux la maintenant. Tu jetais un coup d’oeil a ta guitare, lui souriant finalement. “Bon ok. C’est un nouveau morceaux.” Tu viens alors t’asseoir en tailleur sur ton lit, attrapent ta guitare sous ton bras. Tu l’accordais un peu, avant de laisser tes doigts jouer avec les cordes, les paroles remplissant doucement la piece.

J'aimais déjà beaucoup ma nouvelle colocataire. Rien que le fait qu'elle était musicienne me fascinait. Les musiciens en général avaient des esprits si différents, si précieux. Je veux dire les vrais musiciens, du genre les personnes qui font de la bonne musique. Elvis Presley, les Stones, les Beatles, tous ces trucs là. Pas les gens qui se disent musiciens mais qui ne font que prendre des cours de chants et chanter les paroles d'un autre. Je parle des personnes qui vivent de la musique, qui composent leur musiques, et qui l'interprète sans penser à l'argent qu'ils peuvent en percevoir. Ceux qui n'ont qu'un rêve : vivre de leur passion. Quand une personne est comme celle là, alors je me mets à vénérer cette personne. A l'envier. A espérer que je pourrais être capable de faire quelque chose d'aussi bien le jour où je me retrouverai sur des planches à Broadway. Je souris alors à Naila une fois qu'elle eut fini. Ces paroles étaient magnifique, la mélodie parfaite et sa voix était envoûtante.
Ouah... Tu es vraiment douée..
J'avais presque l'impression d'être hypnotisée.

Cette chanson avait tellement d’importance pour toi, car c’était comment tu te ressentais après la trahison répétitive des gens que tu aimais. Y avait-il des gens dans ce monde qui n’iraient pas trahir ta confiance ou l’amour qu’ils avaient pour toi? Tu n’en savais rien et tu n’y croyais plus a l’amour. C’était fini de toute façon. A présent, tu serais lié a un homme que tu n’aimais point et tu ne pourrais jamais te défaire de lui. Ton histoire était une peine perdue, tu es juste déchue et rien ne pourrait te sauver. Une fois finie, tu déposais ta guitare a cote de toi. Tu n’avais plus joué avec depuis un certain moment, depuis que tu avais su pour ton père. Tu n’osais plus la toucher. Ce n’était plus toi. La musique ne coulait pas dans tes peines. Tu avais toujours su que tu étais adoptée, mais tu aurais pensé qu’il y avait un once d’artistes dans tes veines. C’était tout le contraire. Tu étais le fruit des deux personnes avides de pouvoirs et rien de correct ne trainait en eux. Ils se croyaient capable de tout mais tu le refusais complètement. Tu soupirais alors que Faith te disait que tu étais douée. Il fut un temps ou tu aurais adore ce genre de compliment, maintenant, ce n’était qu’un rappel de l’échec de ton rêve. “Merci, mais je suis juste ordinaire.”

La jeune fille en face de moi venait donc de chanter cette magnifique chanson. Il n'y avait pas de mots pour la décrire, de toute façon, à partir du moment où tu as un talent, il n'y a pas de mots pour décrire ce talent, n'est-ce pas ? C'était mon point de vu, et ça l'est toujours. Alors je lui souris et après lui avoir dis que je trouvais qu'elle était douée, celle ci me dit qu'elle était "juste ordinaire. Ca aurait pu me faire bondir sur ma chaise. Je lui dis quelque chose que je pensais vraiment.
Non tu n'es pas ordinaire. Si tu as été acceptée à la Lowell House, c'est que tu as du talent. Si tu as du talent, tu n'est pas "juste ordinaire". Je refuses que tu dises ça !
Surtout que là, j'avais eus la preuve de son talent avec sa chanson.