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Daenerys & Soren ∞ Conseil numéro 1 : Toujours faire bonne impression

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Daenerys ∞ Soren
Conseil numéro 1 : Toujours faire bonne impression.
CAmbridge Health Alliance Hospital, un jour en fin d'après-midi. 'Et que ressentez-vous maintenant quand vous évoquez cet évènement?' J'avais observé un moment de silence, une larme avait perlé sur le coin de mon œil gauche. Ce que je ressentais en cet instant? De la tristesse, énormément de tristesse. Et de l'impuissance. Cela faisait pourtant quelques années que ma mère était morte et pourtant, je n'arrivais pas à faire mon deuil. Au départ, j'avais fait comme si tout allait bien. Vous savez cette phase qu'on appelle le déni. Très vite, elle est passée et j'ai sombré. L'alcool m'a alors aidé à m'évader tout en m'enfonçant en quelque sorte. Et puis mon père m'avait envoyé en cure et j'avais commencé un suivi psychologique. Quelques années plus tard, j'étais toujours assis dans un fauteuil noir à parler à cette femme, qui prenait bien souvent des notes, tout en relevant fréquemment ses lunettes, qui semblaient trop grandes pour son visage. Alors ce que je ressentais maintenant, c'était le même sentiment que la semaine dernière et aussi celle d'avant. Je ne savais pas pourquoi je venais encore en consultation d'ailleurs puisque cela n'avait pas l'air de fort fonctionner sur moi. Pourtant, j'avais comme cette impression que me confier une enième fois m'évitait de replonger dans mes dérives. C'était peut-être le plus important. La psychologue avait enlevé ses lunettes et posé son regard sur moi. Elle attendait une réponse mais prenait soin de ne pas trop me presser. 'J'ai comme cette impression que cette tristesse ne finira jamais.' J'avais soufflé cette phrase dans un murmure. Il n'y avait qu'ici, dans ce cabinet, que je pouvais me montrer vulnérable, sensible. Ailleurs, j'étais Soren Petersen, le futur héritier de Jesper Petersen. J'avais donc un rang à tenir, je me devais d'être un roc. Quitte à passer pour l'insensible.

La séance avait pris fin et j'étais ressorti tout chamboulé. Comme à chaque fois, j'en avais gros sur le cœur mais je savais que cela irait vite mieux. Parler, cela faisait un bien fou mais ça je ne l'aurais dit à personne. Avant de reprendre ma voiture, il me fallait donc un petit remontant. Je m'étais donc dirigé vers la machine à café. Ils n'étaient pas terribles mais dans mon cas, je m'en contenterais. J'introduisais donc un peu de monnaie, sans faire attention à ce qui se passait autour de moi. Je n'avais pas vu que je n'étais plus seul dans ce hall. Je ne savais pas que bientôt je ferais la connaissance d'une personne qui aurait le don de me chambouler un peu plus.
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Ça faisait plus de deux mois que je n'avais pas mis les pieds dans cette chambre d'hôpital;, celle où se trouvait une de mes soeurs. Elle était dans le coma depuis l'attentat à la bombe survenue à l'université. Nous étions toutes les deux assises à une table en train de manger lorsque cela avait commencé. Elle m'avait alors poussée sous la table et avait reçcu un morceau de plafond à ma place.
Je m'en était toujours voulu. C'est moi qui aurait dû être sur ce lit d'hôpital, pas elle.Je venais à peine de revenir de vacances que mes parents m'avaient annoncé qu'il avait pris la décision. Ils s'étaient dit que si elle se réveillait avant la fin de l'été, c'était un miracle. Dans le cas contraire. ils n'auraient pas le choix de la débrancher. Je me trouvais donc devant son lit, sa main dans la mienne, les larmes aux yeux.Je devais lui dire adieu. Mes parents m'avaient proposé de venir avec moi mais j'avais refusé. Je détestais que les autres me voient dans mes moments de faiblesse.Ils attendaient donc patiemment de l'autre côté de la porte. Ma màre finit par ouvrir la porte et me dire que le moment était venu. J'embrassa ma soeur sur le front et lui chochuta à l'oreille tout en pleurant: Je m'excuse encore. Ça aurait dû être moi, tu ne méritais pas ça. Je t'aime tellement ma soeur.
Je quitta la salle sans regarder derrière moi. Je ne voulais pas voir ça. Je courrut jusque dans le hall où je m'effondra sur le sol, ne pouvant plus contenir mes larmes.

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Conseil numéro 1 : Toujours faire bonne impression.
Ma pièce avait été introduite dans la machine et j'hésitais encore entre un café bien fort et un mokaccino. Avec du sucre, beaucoup de sucre. Un jour ma mère m'avait dit que quand on avait du chagrin, le sucré réconfortait réellement. C'était pour cela que les filles se ruaient sur le pot de chocolat, m'avait-elle dit en riant. Je voyais toujours son air taquin, son doux regard. Des larmes revinrent perler au coin de mes yeux mais je les chassais dignement d'un revers de main avant d'appuyer sur la touche 'café'. Le gobelet tombait et le liquide commençait à se verser dans son récipient quand j'entendis un bruit. Le bruit d'une chute, j'en étais déjà persuadé. Je m'imaginais déjà une personne âgée, qui avait dû glisser et n'avait pas eu le temps de se retenir à sa canne. Une perte d'équilibre banale dans un hôpital mais qui pouvait bien amocher la personne. Je m'étais donc retourné, et avais posé mon regard bleu autour de moi. Je fus donc surpris de ne pas retrouver ma personne âgée étalée mais bien une jeune femme. Elle semblait plus jeune que moi mais tout aussi en détresse. Des larmes coulaient de ses yeux et de toute évidence, elle ne faisait rien pour les retenir. Elle devait être au bout du rouleau sinon, elle ne se serait pas donnée en spectacle ainsi. Je restais un instant silencieux, complètement perdu. Devais-je aller l'aider, lui prêter mon épaule pour pleurer? Si je n'avais pas été chamboulé par ma visite chez la psychologue, la question ne se serait pas posée. Je lui aurais simplement conseillé de ne pas se donner en spectacle ainsi d'une voix hautaine, comme je savais si bien le faire. Mais là, quelque chose me disait qu'elle ne se roulait pas par terre pour un caprice et que la douleur était bien plus profonde que cela. Du coup, elle m'intriguait et je ne pouvais là laisser seule au milieu de ce hall, où tout le monde passait devant elle en faisant semblant de ne pas la voir. Je m'étais donc avancé d'un pas tranquille et m'étais accroupi une fois arrivé à sa hauteur. Je ne consolais que rarement. A dire vrai, je ne le faisais qu'avec mes sœurs. Mes gestes pouvaient paraître maladroits. De plus, je ne savais que lui dire. Je posais donc ma main gauche sur son épaule, créant un premier contact physique qu'elle repousserait peut-être. Mes yeux bleus cherchaient son regard. Là, j'étais vraiment inquiet pour une parfaite étrangère, c'était du jamais vu. Faudrait peut-être que j'arrête d'aller parler à cette psychologue si je ne voulais pas devenir un chamallow. "Hey. Que se passe-t-il? Tu as mal quelque part?" Si elle me répondait au cœur, on était mal barre. Je nous imaginais déjà, pleurant à chaudes larmes sur nos tristes sorts. Avant de me rappeler que je ne pleurais jamais en public, que j'étais un homme et que je me devais d'être fort. Je ne la quittais pas des yeux, attendant une réponse ou une réaction quelconque.
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Normalement, je n'aurais pas pleurer comme une madeleine devant tout le monde. C'était d'ailleurs pour cette raison que j'avais quitté la chambre d'hôpital en courant. Je ne voulais pas que ma famille me voit dans cet état là. Je pensais pouvoir me rendre jusqu'à l'extérieur du bâtiment et me trouver un coin reculé où je pourrais verser toutes les larmes de mon corps. Je n'avais pas réussi. J'avais courru à travers l'hôpital sans faire atttention. Je bouscula tout ceux qui se trouvait sur mon passage, cachant mon visage enflé par les pleurs dans mes mains. Le plus loin que j'avais pu me rendre était dans le hall. Je m'étais effondrée sur le sol. Les gens passaient à côté de moi comme si de rien n'était. Il devait être habitué de voir des gens pleurer à cause de la perte d'un être cher. Mais làa, ce n'était pas n'importe qui, c'était ma soeur.Elle allait mourir parce qu'elle s'était sacrifiée pour me sauver la vie.
Alors que je pleurais toujours à chaudes larmes, je sentis une main se poser sur mon épaule. Je pensa que c'était mon père ou ma mère,. Un d'eux avait dû me suivre pour être certain qu'il ne m'arrive rien.
C'est.... c'est de ma ... ma faute... sanglotai-je tout en tournant la tête vers cette main.
Je fus surprise de constater qu'il ne s'agissait ni de mon père, ni de ma mère. C'était plutôt un jeune homme, un peu plus vieux que moi. Son regard d'un bleu magnifique était posé sur moi. Je me sentis d'un coup mal àa l'aise. J'étais làa, àa pleurer, tout en le fixant dans les yeux. Je voulu me relever pour m'éloigner de lui et aller me cacher làa où personne ne me verrait mais lorsque j'essaya de ma lever, la force me manqua et je retomba à genou,
Ma faute continuai-je à répéter le regard perdu dans mes larmes.

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Je ne pouvais que comprendre la réaction de ces inconnus qui passaient s'en prendre la peine de s'arrêter. Pour la plupart, ce devait être des patients (attendant peut-être un diagnostique qui leur serait fatal) ou de la famille proche de ces mêmes patients. Alors, la douleur des autres, ils n'en avaient pas à faire grand chose. L'égoïsme était bel et bien présent sur cette terre et ce n'était pas moi qui allait dire le contraire. Dès fois, il ne fallait penser qu'à soi pour avancer. Là, pour une fois, j'avais tellement été chamboulé que je n'avais pas pu rester insensible à cette jolie blonde, étendue en pleurs dans le hall. Etonnant d'ailleurs qu'il n'y avait pas eu un seul docteur voir même un infirmier pour s'inquiéter de sa douleur. Car après tout, elle se tordait peut-être de mal à cause d'une crampe au ventre ou autre. Difficile de savoir sans lui parler. J'avais donc décidé de jouer au bon samaritain, pour changer, et avais laissé mon café couler dans la machine. Je l'avais donc accostée, lui posant une main sur son épaule et lui parlant d'une voix douce. Inutile de la brusquer. La demoiselle m'avait répondu en sanglotant, si bien que ces paroles en devenaient incompréhensibles. Perplexe, je n'avais pas bougé. Elle avait tourné la tête vers moi et avait plongé son regard dans le mien. Je ne l'avais pas détourné et on était resté là, à se regarder dans les yeux, les siens dégoulinant de larmes. Son expression dans son regard me chamboulait. J'avais cette impression de me revoir, quelques minutes plus tôt devant ma psychologue. La belle inconnue avait essayé de se lever mais elle était retombée sur les genoux, la force lui manquant. Elle avait répété 'ma faute'. Qu'Est-ce qui aurait bien pu être de sa faute. J'avais passé une de mes mains dans mes cheveux. Pleins de scénarios pouvaient être possible: une maladie, la perte d'un être cher... Bien souvent, on pensait que tout était de sa faute alors qu'au final, cela ne l'était probablement pas. Elle n'avait quand même pas coupé les veines de sa meilleure ennemie, si? Je m'étais alors relevé et lui avais tendu la main, afin de l'aider. 'Viens, il vaut mieux que tu ne restes pas là dans cet état' Je ne savais pas comment elle allait réagir, si elle allait comprendre que j'étais là pour l'aider. Je ne lui avais pas encore demandé d'explications quant à sa phrase. De toute façon, elle pleurait tellement que j'aurais certainement compris un mot sur trois. Je voulais donc essayé de la calmer, de la consoler avant toute chose.
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J'étais toujours à genou, au centre du hall, à répéter que c'était de ma fauite à travers mes sanglots. Je ne remarqua même pas toutes les personnes qui passèrent à coté de moi et qui faisait comme si je n'étas pas là. Le monde ne vivait que pour eux-même. Ce qui se passaoit dans la vie des autres n'avait aucune importance. On avait déjà assez de problèmes sans prendre ceux des autres sur nos épaules. Pourtant, j'avais toujours été là pour aider mes amis ou même des inconnus dans certains cas.J'aimais aidé les autres. Ill semble que ce n'était pas toujours donant-donnant.
Finalement, un jeune homme à peine plus âgé que moi était venu à ma rencontre. Apràs avoir entendu mes plaintes, il me proposa d'aller plus loin, de ne pas rester où j'étais. Je le vis se relever et me tendre la main. Je l'observa comme si cela était un piêge. Les gens ne nous aidaient pas comme ça. Quand les gens faisaient quelque chose pour toi, il y avait toujours des conséquances. Ma soeur avait voulu me sauver la vie ce jour-là et maintenant, elle était morte. Dans toute cette histoire, c'est moi qui souffrait et pas elle.
Sans trop savoir pourquoi, je tendit ma main vers celle de l'inconnu. Je ne savais plus trop ce que je faisais depuis que mes parents m'avaient annoncé la nouvelle. On dirait que tout ce que je vivais, je le voyais de l'extérieur. Comme si je n'y étais pas vraiment. Je me leva doucement en m'appuyant sur la main du jeune homme. Une fois debout, je n'osa même pas le regarder dans les yeux. J'avais honte. J'avais honte d'être si faible. Tellement faible que je m'étais écroulée devant tout le monde comme si je voulais me donner en spectacle.
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