TIMOTEÏ 'ENZO' S. ROBINS ► Luis Batalha.

MATHER HOUSE :
   Cette maison me correspond totalement, la débauche c’est ce que j’aime. Quand je ne sais pas quoi faire le soir, je vais m’acheter ou je sors une bouteille de mon sac et je l’entame tranquillement. Enfin ce n’est pas le pied tout seul. Je fume un nombre incalculable de cigarettes, mais encore vous me diriez si ce n’était que des cigarettes ça passerait. Mais la plupart du temps, j’ai un joint collé à mes lèvres, j’en fume souvent un à trois joints par jour et cela augmente quand je suis en soirée. Je ne suis pas du genre à vouloir une longue relation du coup, à la fin de la soirée, cela se termine dans un lit. Et le lendemain, je ne suis plus dans ce lit, bref vous avez compris que je suis un grand libertin. J’ai besoin de liberté, j’ai besoin de m’amuser, je n’aime pas les règles et je ne les respecte pratiquement jamais. Je n’hésite pas à aller faire la fête dans des endroits insolites, aussi étrange que fantastique. En plus, ayant beaucoup d’argent ça sera plus simple pour s’acheter des bouteilles, des centaines de bouteilles et de la bouffe ainsi que de la drogue. C’est le paradis non ? En tout cas vous ne me verrez jamais aussi cool, stone, heureux en dehors d’une fête. De plus, j’ai ça dans le sang, depuis des années maintenant je sors pratiquement tous les soirs en compagnie de mes amis. Dans un bar, dans une boîte, dans une grande fête organisée dans une villa. Chaque soir, je finis complètement plein et défoncé et pourtant je remets ça le lendemain. C’est comme si j’avais besoin de boire, de profiter de la vie. Ma première cuite a été faite à l’âge de treize ans, autant vous le dire que j’ai préféré me cacher et attendre de décuver au lieu de rentrer chez moi. J’étais dans un état si second, que je ne comprenais rien à la vie. Depuis ce jour-là, j’ai décidé de participer un peu plus aux soirées et d’en faire plus souvent à la maison. Pour ce qui est du joint j’en ai touché un à l’âge de seize ans, ce n’était pas simple d’en avoir. Comme vous pouvez le constater, la débauche dure depuis un certain nombre d’années chez moi.

   WINTHROP HOUSE.
   Ils sont beaux et je le suis aussi, même si j’ai du mal à m’ouvrir, même si je préfère ne rien révéler sur moi. J’ai tout de même un cœur, il n’est peut-être pas parfait, mais j’en ai un. Je peux, parfois, le montrer, mais cela reste tout de même rare. Je préfère m’amuser et profiter de la vie. Aller à gauche et à droite, il faut l’avouer les demoiselles de la Cabot sont séduisantes, même magnifiques. Donc pourquoi se retenir quand on peut en avoir plusieurs ? Donc, que dire de plus ? Je suis un grand dragueur, séducteur, un beau parleur.