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CÉSAR ADRIAN JONES ► MIKUS LASMANIS

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C'est le douze novembre 1989 à Sydney en Australie, que les membres de la famille Jones m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé César Adrian.  Je suis un père célibataire, rien que ça, et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis à 100% hétéro et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de relations internationales (M) et de journalisme (m) depuis déjà 6 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les winthrops ou les students.

Pourquoi WINTHROP ou STUDENT ?
WINTHROP.
S'il n'avait pas été Eliot en arrivant, il aurait choisit de se tourner vers les rouges, car ça lui semble être le choix à faire pour lui. César est adepte des plans de solidarité masculine. Les copains avant les filles tout ça, même si parfois, on ne va pas se mentir, c'est plus facile à clamer qu'à appliquer à sa vie personnelle. Toujours est-il que César, c'est l'ami idéal. Quand il s'agit de secrets à garder, il devient une vraie tombe, il ne drague pas les copines de ses potes, car c'est interdit, il prend les choses à coeur et il cherche à filer droit, même si parfois, ça dérape. Il aime le sport, il s'efforce de mener une vie saine, le genre "mon corps est un sanctuaire", tout ça, il s'entretiens. Il entretiens son amour propre, l'image qu'il donne de lui et il prend donc soin de sa petite personne. César est une personne réfléchie qui aime plaire et attiser les convoitises. Même s'il ne brille pas par son arrogance et son besoin de clamer qu'il est le plus bel homme du monde, il sait qu'il a été gâté par mère nature et en joue au besoin, quand il a une idée en tête. L'arrivée de sa fille a beau l'assagir, il n'en reste pas moins un homme et un homme pour l'heure célibataire. Alors mères, planquez vos filles, il arrive !

STUDENT.
Autrefois, il se pensait destiné à la Mather. Né avec une cuillère en argent dans la bouche, il avait tout pour. Sauf que son estime de lui, bien que présente, ne crève pas non plus le plafond, ça plus le fait qu'il ne parle plus à son père qui ne lui verse plus un sous. Hors, les Eliots sont riches et César n'est donc pas un bleu. Il n'est pas plus un vert, n'allons pas dans l'extrême. Il se met la tête à l'envers, parfois, mais il ne vit définitivement pas pour ça, encore moins maintenant qu'il a acquis un nouveau paquet de responsabilités. Sinon, il a toujours été le pire dessinateur du monde, alors il passera pour les Lowells, il n'est pas non plus assez altruiste pour prétendre avoir sa place chez les Quincys et il a paquet entre les jambes. Alors voilà, ce sera rouge ou pas rouge.
Mon personnage c'est le plus beau
(ajoutez "checked" pour cocher une case, 12 cases à cocher, sous la forme "l'un ou l'autre")
EXTRAVERSION - INTROVERSION
Expansifou Tranquille
Audacieux ou Réservé
Ouvert ouSecret

SENSATION - INTUITION
Factuelou Abstrait
Pragmatique ou Innovateur
TraditionnelouOriginal
PENSÉE - SENTIMENT
Impartialou Empathique
Détaché ou Compatissant
Logique ou Subjectif

ORGANISATION - ADAPTATION
Structuré ou Souple
Circonspect ou Spontané
Conformiste ou Non-conformiste

APRÈS LA BOMBE
César n'était pas à Harvard, étant alors confortablement installé sur le campus d'Oxford. Malgré tout, il a été mit au courant de cette histoire et on peut dire que ça l'a touché : en effet, s'il ne se trouvait pas là-bas lui-même, quelqu'un de très important pour lui s'y trouvait, en la personne de sa petite soeur. Il n'a réussi à bien dormir qu'en arrivant à obtenir des informations quant aux dégâts et en découvrant avec un soulagement considérable que sa soeur allait bien. Il n'est pas insensible aux pertes subies : si Olympe y était resté, il ne sait pas ce qu'il aurait fait.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Leslie et j'ai 19 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Ce forum me plait énormément, au point que je m'y suis inscrite plusieurs fois, alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Mikus Lasmanis comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par fade out. Je fais environ 350/450 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Olympe H. Jones.

Mot de la fin ? ▲ merci pour cette seconde chance.  CÉSAR ADRIAN JONES ► MIKUS LASMANIS 2511619667
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)
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Il était une fois...
J'étais un enfant désiré, fut un temps où ma mère me le disait sans arrêt. Elle fut raide dingue de moi à ma naissance, me couvant comme pas possible. Il faut dire qu'elle m'avait beaucoup attendu. Je sais en revanche que mon père a dut éprouver une certaine déception. On peut se dire que la plupart des pères veulent en priorité des filles, des bonhommes, mais non, ou du moins pas le mien. Je crois que ma mère voulait un garçon et mon père une fille. Ma mère a gagné donc et mon père a eut son moment deux ans plus tard, avec la naissance de ma petite soeur, Olympe. Personnellement, j'étais fou de joie. Avoir un autre enfant dans cette grande maison, (ma mère est une athlète à la retraite, mon père un riche homme d'affaire, qui possède la plupart des terres que vous pouvez fouler dans le pays des kangourous) ça ne pouvait que me réjouir. Je n'avais pas anticipé que mon père se détournerait totalement de moi, me relatant au statut d'aîné, de brouillon en quelque sorte, pour mieux se concentrer sur ma soeur. Il avait prit l'habitude de se plier en quatre, pour satisfaire le moindre de ses caprices. Ses désirs étaient des ordres. Bon, elle avait droit à la même éducation tiré à quatre épingles que moi, encore plus même, vu que elle avait mon père le dos. (quoique, ma mère, c'était pas un cadeau non plus) En gros, nous passions notre vie à la maison, sous la surveillance des parents et du personnel. Les profs venaient à nous, histoire de nous ôter toute occasion de sortir du champ de vision. Les fois ou nous sortions, ce n'était jamais seul et c'était au final si pénible que ça nous dégoûtait presque. Heureusement que le personnel m'a toujours eut à la bonne et que j'ai put sortir en cachette. Je crois que j'aurais pété un plomb, sinon. Durant des années, sous la supervision de ma mère, je me suis appliqué à être un enfant modèle, ne posant pas de problème, le tout afin d'être remarqué par mon père, sauf que pour lui parler, c'était mieux d'avoir des problèmes et au bout d'un moment, je l'ai compris. De l'avis de ma mère, c'est là que les ennuis ont commencés.

2006 « Vite vite vite monsieur César ! » Je me mordis la lèvre en pressant néanmoins le pas, me ruant à l'intérieur, dans la cuisine de la maison familiale. Comme tout dans cette maison, la cuisine était immense, trop immense. C'en était ridicule. Pour l'heure elle était vide à l'exception de la cuisinière, une adorable femme qui a l'image du reste du personnel, me portait dans son coeur. Elle m'aimait bien et ça se sentait. J'abusais peut-être un peu cependant. Si mes parents découvraient un jour le pot aux roses, j'allais entraîner des personnes dans ma chute. Moi qui était déjà surveillé de tous les côtés, je le serais encore plus, sans douce encadré de baby-sitters et les gens m'ayant aidés... Et bien, mes parents ne leur laisseraient plus d'occasion de le faire. Alors c'était important que je fasse preuve de prudence et à l'expression soucieuse de notre employée, je devinais que là, il fallait se bouger. « Merci » dis-je avant de quitter la pièce et de taper un sprint dans les escaliers menant à l'étage. Mes parents devaient être en bas. Oui, une voix me parvint. Celle de ma mère et bon sang, elle se rapprochait. Ils étaient sortis ce soir et l'une de mes complices m'avait averti de leur retour. Cette fois en revanche, c'était chaud. Refermant la porte de ma chambre derrière moi après m'y être engouffré, je me débarrassa à la va vite dans l'obscurité de mes vêtements et alla les poser sur une commode. Ensuite, je me ruais sur mon lit dont je soulevais les couvertures pour me glisser dedans, en caleçon. C'était trop risqué de faire un tour dans la salle de bain avant pour enfiler un pyjama. Ma mère n'allait pas vérifier de toute façon, je n'avais plus quatre ans. Quoique, elle était capable de tout. Après tout, je m'apprêtais à faire semblant de dormir à dix heures et demi, alors que j'avais passé l'âge depuis un bail de me coucher si tôt. Voilà pourquoi je ne devais pas de me faire pincer. J'avais désespérément besoin d'échapper parfois à ça. J'avais besoin de souffler, si je ne voulais pas virer dingue. La porte s'ouvrit doucement, laissant entrer un filet de lumière dans la chambre. Je fermais les yeux, tout en m'efforçant de prendre un bon rythme de respiration. Je devinais aisément la présence de ma mère à son parfum entêtant et car ce genre de petites visites avant de dormir n'avait rien exceptionnel. J'y avais droit depuis ma naissance. Elle se pencha et me planta un gros baiser sur le front alors que je m'efforçais de ne pas retenir mon souffle, mon coeur battant très vite. Au bout d'un instant interminable, elle fit demi-tour et bientôt, la chambre fut plongée à nouveau dans l'obscurité. Au bout de quelques secondes, je m'autorisais à pousser un soupire. Cette fois, ça avait été. Jusqu'ici, je m'en étais tiré ainsi, en courant et en fonçant dans mon lit. Néanmoins, c'était tout de même épuisant et par dessus le marché c'était ridicule. J'avais dix-sept ans, plus sept. Je pouvais sortir. Sauf que non. Mes parents n'étaient pas décidés à me lâcher un peu. Il faut dire que je leur fichais de belles frayeurs ces temps-ci, en décidant de provoquer ouvertement mon père en effectuant un virage décisif. J'avais décidé de cesser de feindre dans la limite du raisonnable d'être prêt à me satisfaire en apparence de leur système. Cela ne fonctionnait pas, alors j'étais maintenant dans le conflit. Pourquoi fallait-il que ce soit si compliqué, même en famille ? Surtout en famille.
2007 Et voilà, ça avait finit par aller trop loin. En soit, je n'avais rien de fait extraordinaire, mais ma mère était arrivée à un stade ou elle estimait en avoir assez. Elle ne me reconnaissait plus et à l'entendre, j'avais cessé d'être son fils. Je n'avais pas essayé de débattre alors qu'elle exigeait de moi que je parte. Je savais que ça lui faisait mal, à elle aussi, n'empêche que moi, ça m'en faisait vachement. C'était une chose de provoquer, mais d'entendre ma mère me foutre à la porte, c'en était une autre. Enfin, bref. « La première chose que je compte faire, c'est changer de numéro. Je t'appellerais avec, d'accord ? » La cuisinière acquiesça, tout en me couvant avec de grands yeux dans lesquels je lisais qu'elle était bouleversée. Un pauvre sourire vint corner mes lèvres et je fis une tentative pour la rassurer. « Ne t'inquiètes pas pour moi, je vais très bien me débrouiller. Je veux juste que tu me tiennes au courant, pas de tout, mais des gros évènements, tu vois ? » « Tu as été couvé toute ta vie. » Commença-t'elle d'une voix dans laquelle perçait largement l'inquiétude. Cela me fit bizarre, ce tutoiement. Ca n'avait pas dut se produire ou j'étais tout petit, à l'époque ou ça semblait encore plus ridicule de me vouvoyer. J'acquiesça. Elle ne m'apprenait rien. « Ce n'est pas le genre d'enfance qui vous prépare à devoir vous débrouiller à l'âge de dix-huit ans. Tu as encore plein de réactions d'enfant. » Elle ne me rassurait pas là, enfin c'était pas non plus le but. Elle n'avait pas tord qui plus est, je le savais. C'était une chose de faire le mur, mais c'en était une autre de se gérer tout seul. Est-ce que j'en étais seulement capable ? Rien ne me semblait moins sûr en cet instant, même si je m'appliquais par fierté à faire bonne figure. « Je » « Tu es prêt ? » Me coupa une voix faussement assurée et froide, elle aussi. En me retournant, je découvrais ma mère dans l'encadrement de la porte et de la cuisine. Son regard était braqué sur moi, comme si elle ne voulait pas que les dernières secondes de présence que j'aurais dans cette maison lui échappent. Elle semblait fatiguée. Ses cheveux étaient ternes aussi, mais c'est surtout son regard qui me pétrifiait. Dès que je me donnais l'autorisation de le croiser, j'avais le sentiment de me cogner à un mur, doublé au fait de me prendre un coup de poing dans le ventre. Si elle voulait me faire mal, elle était clairement bien partie. J'acquiesça d'un mouvement de tête, ne me sentant pas d'ouvrir la bouche. Je n'étais pas sûr de pouvoir m'exprimer sur un ton impassible, alors j'allais m'abstenir. Après avoir pressé discrètement une dernière fois la main de ma complice, je traversa la pièce, passant à côté de ma mère dans l'embrasure de la porte pour sortir de la cuisine. Je transportais un sac de voyage, pas un des plus beaux, celui que ma mère détestait en fait, le moins chic. Je ne voulais pas leur devoir quoi que ce soit et ça passait par les objets matériels. J'avais fait mes bagages de façon très sommaire, laissant une chambre assez remplie, mais de choses non irremplaçables, ou du moins pas pour moi. Ca leur ferait des souvenirs. J'aurais aimé voir Olympe avant de partir, mais elle n'était pas dans le coin et je doutais que ma mère accepte de me simplifier la vie. Je rejoignis donc sans un mot la porte d'entrée. Elle lorgna sur mon sac, réalisant qu'il n'y en avait pas d'autres. « Tu vas avoir besoin d'affaires » lança-t'elle de ce même ton glaçant. Je me crispais et pris sur moi pour lui répondre sur le même ton. « Je ne suis pas matérialiste, maman » rétorquais-je avec une froideur travaillée pour dissimuler mes doutes. J'ignorais si ça allait faire illusion. Sans doute que oui, je savais lui mentir, j'avais appris avec les années. Sur ce, je décidais de couper court au moment en passant à travers la porte sans demander davantage mon reste. Il fallut un moment pour que je cesse de sentir son regard sur moi, alors que je m'éloignais en luttant pour ne pas me retourner une dernière fois.

Ce ne fut pas simple du tout. Comme on me l'avait fait justement remarqué, je n'avais pas été préparé à ce genre de vies et même si j'aimais penser le contraire, j'aimais penser que mes parents m'étouffaient trop, (et c'était le cas) je n'étais pas indépendant. Pas quand je suis parti du moins. J'avais du mal à avancer, même si j'avançais tout de même. Parfois franchement maladroitement, mais j'avançais toujours. C'est tout ce qui semblait important. Pour faire enrager mes parents, j'avais prétexté que j'allais voyagé et vivre de l'art. Devenir un artiste fauché, en somme et pas dans le pays qui m'avait vu naître. J'ai effectivement voyagé, mais je ne suis pas devenu un artiste. Il s'avère que je n'étais pas très doué de mes mains. (C'était pourtant pas faute d'avoir été forcé de prendre pleins de cours de travaux manuels) Que voulez vous, personne n'est parfait. J'ai fini par intégrer un prestigieux campus, celui d'Oxford, mes notes ayant toujours vrillés l'excellence. Ce fut une occasion pour moi de respirer bien à nouveau. Tout semblait prendre du sens sur un joli campus. Je ne faisais pas les études que ma mère désirait, mais celles qui me plaisait. Je reprenais les choses en main, dans un nouveau pays. Néanmoins, ma famille me manquait, ma soeur en particuliers. Je continuais à prendre des nouvelles. Ainsi, j'avais appris que mes parents avaient divorcés, que ma mère était partie s'installer à Tokyo et que ma soeur était fiancée. Des fiançailles arrangées, bien sûr. Rien de franchement étonnant de la part de mon paternel, même si j'avais osé espéré qu'il prendrait plus l'avis d'Olympe en compte que le mien. Visiblement non.
DECEMBRE 2013 Cela faisait une éternité que je n'avais pas assisté à des fêtes de Noël, ou du moins pas en famille. J'avais l'habitude de passer les mienne sur le canapé à regarder des films de Noël dont on connaissait la fin après même pas cinq minutes de film. C'était devenu une sorte de petite tradition. Bien malgré moi, quand ça en venait aux fêtes de fin d'année, je devenais très sentimental. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à mes parents, à ma soeur et je me demandais ce qu'ils faisaient. Ma mère était à Tokyo, quelque part, je ne savais où précisément, avec je ne savais qui. Dire que fut un temps ou elle me lâchait rarement et maintenant, j'aurais été bien incapable de la trouver. Mon père était à la maison, peut-être avec Olympe. Et Olympe et bien elle devait faire avec et sans doute qu'elle était tout aussi nostalgique que moi. Pas que les fêtes d'années de notre enfance soient des moments inoubliables, mais c'était l'occasion d'emplir la maison un peu trop grande et froide de chaleur. Cela ne rendait pas notre famille parfaite, mais c'était de façon générale de bons moments, ou tout le monde s'efforçait de prendre un peu sur soit pour se donner l'illusion que tout allait très bien. Là, il n'y avait plus d'illusion possible. Enfin, pas avant l'année 2013. Anna, ma copine à l'époque m'avait invité à passer les fêtes avec elle et sa famille, trouvant trop triste que je sois privé de la mienne en cette période. Elle n'avait pas tilter que ça me rendrait encore plus morose d'assister à son portrait de la famille parfaite à elle. J'étais le mec sorti de nulle part, son chéri du moment, qui n'avait franchement rien à faire autour de la table familiale et j'étais sûr que ses parents le pensaient en silence, même s'ils s'évertuaient à feindre le contraire, par politesse, me faisant la conversation en me posant (roulement de tambours) des questions sur mes parents et sur le comment du pourquoi je ne fêtais pas cette fin d'année avec eux. A la fin de la soirée, je me sentais tout aussi mal, voir encore plus. Anna avait une petite soeur, déjà en pyjama lorsque nous avions diner, trop impatiente qu'elle était pour une fois de se coucher. (car plus vite on se couche, plus vite on se réveille, ça avait du sens) Même si ma soeur à moi avait désormais la vingtaine, je n'avais pas put m'empêcher de faire des comparaisons l'identifiant à cette petite fille euphorique, me rappelant d'Oly, gamine, quand elle voulait venir dormir avec moi. Et ça me manquait, elle me manquait. Elle venait de rompre ses fiançailles, d'où elle était actuellement, à Cambridge. Et je voulais être avec elle. Ca avait assez duré. Six ans, bon sang c'était énorme. En rentrant chez moi cette nuit-là (j'avais refuser l'invitation de passer la nuit là-bas. J'avais déjà été l'intrus du repas, j'allais pas en plus m'inviter au déballage des cadeaux), j'avais pris ma décision. Il n'était pas trop tard pour faire les démarches pour me faire transférer sur un autre campus. J'allais quitter Oxford pour Harvard et j'allais retrouver ma soeur. C'était mon devoir de grand frère.
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DE JANVIER A JUIN 2014 (1ERE ANNEE A HARVARD) En bref, ça aura été : retrouver ma petite soeur avec un coeur énorme et une aptitude à pardonner toute aussi hors normes et se dispute et se réconcilier et se disputer et se réconcilier encore. Beaucoup d'histoire, car la famille Jones, c'est un sacré bordel. Quand en plus, je suis assez bête et sentimental pour reparler à mon père, ce même homme qui n'a jamais loupé une occasion de me faire critique et qui a essayer dans la fouler de me marier. Ca a été aussi en savoir toujours aussi peu sur ou ma mère peut bien se trouver et apprendre à s'en ficher un peu plus chaque jour, même si mince, ça continu toujours à faire drôlement mal. Enfin, ça aura été de décider qu'on est suffisamment grand pour vivre sans soutien autre que l'un et l'autre, Oly et moi et de ne même pas prendre la peine d'annoncer à mon père qu'il est devenu grand père. Ca plus, pour en terminer avec la famille, avoir une vraie discussion, bien que courte, avec le cousin. Un jour à marquer d'une pierre blanche.

En amour, ça aura été tout aussi palpitant. Tomber amoureux d'une charmante brune que j'ai ramené bourré, dans ma boite à chaussure d'appartements. Appartement dont la décoration n'a pas plut à ma belle au bois dormant du soir. Peu importe, moi je lui ai assez plus pour que ça se finisse au lit. Ensuite, le lendemain, elle m'a éternuer dessus. Hum. Les débuts de l'épidémie. L'horreur. Olympe, enfermée, avec plein de monde. Cauchemardesque. Bref, cette relation d'un soir, qui finit par devenir plus, mais ça se corse au cours d'un voyage qui aurait put être idyllique, car je suis une grosse buse. Mon père cherche à me fiancer et je commence à ressentir des choses pour une amie d'enfance qui, car ce n'est jamais assez compliqué, est alors enceinte. Une rupture difficile et un départ. De quoi culpabiliser un max. Puis un rapprochement, avec Leevy. Leevy, ma géniale Leevy, ma perle, mais c'était trop compliqué. Enfin, on a quand même été au bal ensemble et ça aurait put être top, sauf que notre table ne l'était pas franchement. Et puis tout qui s'accélère, mon ex et (SURPRISE) future mère de mon bébé qui rapplique et plus le temps pour rien. Leevy accouche, elle me fait la tronche et moi je pars, direction l'Australie.

Sinon, j'ai été Eliot durant peu de temps, bizuté par mon ancienne belle-cousine (rien que ça), mais ça n'avait pas franchement de sens car je n'étais plus riche ou un fils à papa, alors je suis parti. C'était mieux comme ça, je ne pouvais pas rester.

MI AOÛT 2014 « AAH » râla une voix alors que j'ouvrais la porte du petit studio aménagé par les parents de Charlotte, à côté de la maison familiale. Nous y avions pris racine, à défaut de savoir quoi faire d'autres. On ne pouvait pas se permettre de dépenser de l'argent bêtement pour avoir plus d'intimité (à quoi ça nous aurait servit, de toute façon ?) et Charlotte voulait être près de ses parents. Je la sentais au bout du rouleau. Elle ne passait pas un jour, non une heure, sans se comparer une baleine (et une baleine obèse, s'il vous plait), ou sans lâcher un grognement. Je gardais la bouche fermée. Je jouais la carte de la solidarité. C'était la réaction la plus sûr, vu l'humeur actuelle de Charlotte, avec qui j'étais quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre. « César ? » Héla-t'elle d'une petite voix plaintive. Un pot de crème glacé et des bananes sous le bras, je la rejoignais, la trouvant exactement là où je l'avais laissée: allongée sur le canapés, une main sur le ventre et une grimace de souffrance dessinée sur le visage. « Oui, j'ai tout ce que tu m'as demandé, je vais te faire un plateau, ok ? » Avec un sourire compatissant, je passa à côté d'elle. Elle m'immobilisa brusquement, me prenant par surprise, en refermant sa main autour de mon poignet. Si fort que j'esquissa une grimace à mon tour. Aie. « Laisse tomber, bordel j'ai trop mal. C'est pas normal, c'est pas possible d'avoir mal comme ça AAH! » Elle se pencha, essayant de se plier en deux, mais son ventre était là pour faire obstacle. Lorsqu'elle croisa à mon nouveau regard, je découvris des larmes dans ses grands yeux en amande et mon coeur se serrait. A ce point ? Charlotte commença à bouger, s'efforçant de se relever. Je fronçais les sourcils en venant l'interrompre, posant une main sur une des siennes à mon tour. « Marcher » me lâcha-t'elle dans un souffle. « Peut-être que ça me fera du bien.. Aide moi » j'acquiesçais dans la seconde avant d'obtempérer. En deux-deux, elle était debout et j'enroula un bras protecteur d'elle pour la protéger tant bien que mal en cas de dégringolade. Alors que nous nous appliquions à faire un pas timide et douloureux en avant, ce fut comme si un ballon rempli d'eau avait été percé. Je sentis de l'eau, de l'eau éclaboussant le tapis et nos pieds. Je restais confus un instant, me demandant d'ou ça venait, avant de comprendre. C'était là. Maintenant. Tout de suite.

QUELQUES HEURES PLUS TARD « Continuez à pousser, là, là, bien. Je vois sa tête, c'est très bien, allez, Charlotte. » Charlotte serrait ma main de toutes ses forces, mais la douleur me dépassait. J'avais l'esprit ailleurs. Il était à la fois plus que jamais dans cette chambre d'hôpital, en pleine nuit et ailleurs, à des kilomètres de Charlotte et de cette infirmière avec sa voix rassurante. Je me revoyais, quelques mois plus tôt, alors que la fin de l'année scolaire venait de se terminer. Je me revoyais, en train d'accueillir Charlotte à l'hôpital, je me voyais insouciant, incapable de deviner ce qui s'apprêtait à me tomber dessus. A l'époque, je pensais partir pour une jolie aventure, pour le Summer Camp. Je me voyais ensuite, me pétrifier alors que Charlotte, au bord des larmes, me mettait au courant de la situation. Je me revoyais prendre conscience que tout était en train de changer et j'en restais étranglé, figé durant l'accouchement, durant la venue au monde de mon bébé. « MONSIEUR ! Vous voulez couper le cordon ? » La douce voix de l'infirmière qui perdait patience devant mon air béat. « César » marmonna Charlotte d'une voix éteinte. Sortant de ma torpeur, j'acquiesça, évitant ainsi d'exposer les tremblements qui agiteraient ma voix si je me risquais à parler. Je rejoignais l'infirmière en quelques pas, avec une démarche étrange. Mes jambes me faisaient l'impression soudaine d'être désormais faites de coton. Si j'essayais de bouger trop vite, j'allais m'étaler sur le sol. L'infirmière me guida et je l'écouta, m'appliquant à procéder en l'écoutant à la lettre. En quelques secondes, maman et bébé étaient séparés et mon regard se braqua d'instinct sur le petit cochon tout rose et tout fripé que j'avais juste sous les yeux. Elle était parfaite. Toute sale et pourtant, si belle à mes yeux. Je restais là, estomaqué, sentant les larmes me monter aux yeux. Je repensais à ce que j'avais dis à ma soeur en lui annonçant par textos que j'allais être le papa. Je l'aimais déjà, à l'époque, alors que je connaissais son existence que depuis quelques heures. Ca ne m'avait jamais semblé être une affirmation plus juste qu'en cet instant. « Tu pleures » commenta la voix imprégnée de douleur, de bonheur et de soulagement de Charlotte. Levant les yeux vers elle, je lui adressa un sourire. « Toi aussi » rétorquais-je gentiment avant d'ajouter dans un souffle. « Elle est parfaite. »
FIN AOÛT 2014 « C’est dingue, ce besoin de tout compliquer. Tu sais que je ne peux pas m’éloigner de ma sœur, tu sais ce que ça représente. » J'allais péter un plomb. L'été touchait à sa fin et si je devais rentrer pour préparer ma rentrée à Harvard, il fallait que je le fasse maintenant. Sauf que non. J'étais en Australie, dans la famille de Charlotte, à quelques minutes en voiture de la maison dans laquelle j'avais grandis. J'étais papa depuis une semaine et demi et ma petite Leah était en train de roupiller à l'intérieur. J'étais déjà dingue d'elle, je pensais pas qu'on pouvait tomber amoureux d'une fille aussi vite, mais j'avais aussi l'impression que ma tête allait exploser. Je faisais des efforts pour prendre sur moi depuis que la rentrée approchait. Je ne devais pas éclater devant le bébé, sinon elle allait se mettre à pleurer et vu que c'était tout une histoire pour la faire taire (comment un être aussi petit pouvait-il crier autant et si fort ?), j'allais me mettre à pleurer aussi de découragement. Charlotte, installée sur une des chaises de la terrasse passa une main dans sa chevelure brune en lâchant un soupire. Elle avait l'air d'avoir pris dix ans et je n'étais pas différent. Pour tout dire, j'évitais depuis le début de l'été de trop me regarder dans la glace car le mec qui me faisait face dans ces moments là me fichait le cafard. Le pauvre, il avait l'air terrorisé, crevé. Dire que c'était sensé être mon été. Je voulais me ressourcer, me retrouver. Je voulais me laisser aller, mais désormais, la vérité c'était que ce n'était définitivement plus une option. « Je ne cherche pas à pourrir ta vie, je ne vis pas pour ça, arrête de donner l'impression du contraire » répondit enfin Charlotte en braquant sur moi un regard vitreux. Elle était toujours aussi à fleur de peau que durant sa grossesse et moi, j'étais de moins en moins apte à faire preuve de patience. Néanmoins, je pris à nouveau sur moi. En quelques pas, je rejoignis mon amie et alla m'installer sur une chaise juste en face d'elle. « Je ne te reproche rien. Je suis juste vraiment fatigué. Mais ça ne change rien au fait que je ne peux pas rester ici. Mon père est à quelques pâtés de maison. Il ne sait même pas que j'ai un gosse. Je n'ai pas d'argent, je n'ai pas fini mes études et je ne pourrais rien faire d'autres que retourner en rampant chez moi » clamais-je sur un ton que je voulais susceptible de lui faire comprendre que ce n'était absolument pas envisageable. Visiblement, j'avais loupé mon coup car Charlotte tourna son visage fatigué vers moi en me jetant un regard qui me fit l'effet d'une baffe. « L'aide de ton père pourrait » je ne la laissais même pas faire, l'interrompant d'une voix un peu trop forte étant donné les circonstances. (bébé endormi) « NON! Mon père n'aide personne et je ne veux pas qu'il rencontre Leah. Crois moi, mon père n'est pas doué avec les enfants » je me mordis la lèvre. Elle savait qu'il m'avait ignoré, relégué au second plan, dès la naissance d'Olympe et elle savait aussi qu'il avait repoussé Olympe, sa précieuse petite fille, dès lors qu'elle s'était opposée à lui. J'étais catégorique et je le véhiculais dans mon regard, braqué en cet instant sur Charlotte. J'avais du mal à encaisser qu'elle soumette cette idée. Elle me connaissait depuis longtemps : elle avait perçu mon soulagement quand je rejoignais tout le monde sur la plage après m'être éclipsé en douce de chez moi et elle percevait toute autant mon expression de frustration lorsque mon portable vibrait, petite alarme m'ordonnant de rentrer maintenant, si je ne voulais pas me faire pincer. Si je m'amusais à partir ainsi, c'est que cette maison n'était pas agréable et là, elle m'incitait à y retourner. « César... Toi tu n'es plus un gosse, tu pourras la défendre et tu peux parler à ton père, tu peux t'affirmer » reprit Charlotte d'un ton suppliant qui me fit voir encore plus rouge. « Je ne négocie pas là, c'est hors de question. » Repris-je avant de retourner à l'intérieur, ne voulant pas en entendre plus de cette conversation.

La conversation eut beau se répéter plusieurs fois, aucun terrain ne fut cédé de mon côté. Finalement, à l'approche de la rentrée, je ne laissais plus le doute planer : je reprendrais ma place à Harvard, auprès de ma soeur. Je ne lâchais pas pour autant ma famille, ni même Charlotte. Je profitais de revenir plusieurs fois par an, de voir ma fille pour les fêtes, de ne pas m'autoriser à louper des instants magiques de sa vie, même si pour leur, je n'étais pas stupide et donc conscient que j'allais louper des choses forcément. En attendant, je ne pouvais pas offrir à ma gamine une bonne vie tant que je n'aurais pas achevé mes excuses. Brillante comme elle était Charlotte allait trouver un moyen de se débrouiller pour continuer les siennes, épaulée par ses parents et par moi, de là ou je me trouverais. Et un jour ce serait plus simple. Nous n'étions pas ensemble, mais nous étions liés, à jamais désormais.
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rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuuue CÉSAR ADRIAN JONES ► MIKUS LASMANIS 3997999705
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oh bah tiens t'es de retour CÉSAR ADRIAN JONES ► MIKUS LASMANIS 1616978029 rebienvenue en tout cas CÉSAR ADRIAN JONES ► MIKUS LASMANIS 2109348208
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Re-bienvenue sur ILH hanwii
Et tu as, le plus beau, le plus canon, l'homme de ma vie, en avatar, donc.. encore plus de courage pour ta fiche je t'offre :sifle:
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rebienvenue et excellent choix CÉSAR ADRIAN JONES ► MIKUS LASMANIS 2511619667 .
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(re) BIENVENUEEEEEEEE sur ILH !
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Re bienvenue à toi !
Si tu as des questions, n'hésite pas, en tout cas, bon courage pour ta fiche CÉSAR ADRIAN JONES ► MIKUS LASMANIS 2109348208
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(re) Bienvenue. ♥
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