Tu ne veux pas de mon aide? Tu en es sûre? [PV Alexie]

« Salut, comment tu vas ? ». Ça peut sembler anodin mais vu que ça faisait bien six mois que j'avais pas parlé à Krysten, j'ai trouvé extrêmement étrange de recevoir ce sms d'autant plus qu'elle n'était pas du genre à prendre de mes nouvelles pour rien. J'ai donc tout naturellement pris mon portable pour aller chercher ce qu'elle trafiquait et j'ai vite observé que sa « succursale » new-yorkaise organisait un événement la semaine suivante. Génial, de quoi elle me soupçonnait encore... Je méditai pendant un moment dans ma chambre avant de me décider, glisser le portable dans ma sacoche et partir vers la bibliothèque d'un pas décidé.

Il n'y avait pas grand monde comme d'habitude, c'était toujours ça de gagner. Je du bien passer une heure à fouiller dans les périodiques sans rien trouver puis j'eus l'idée saugrenue d'aller voir dans le rayon de Société. Rien n'était assez récent. J'avais profité de mes recherches pour essayer de faire un devoir pour mon cours d'investigation mais je n'avais rien trouvé non plus à croire que le livre était un support trop coriace pour être suffisamment fiable.
Décidant d'abandonner totalement, j'eus l'idée étrange d'aller regarder dans la littérature jeunesse. Et j'étais là, accroupie dans un rayon pour observer les titres des livres du bas quand je vis la tête de Peachess apparaître au bout du rayon. Je ne savais pas comment je me débrouillais mais à chaque fois que je la croisais j'étais de mauvaise humeur. Je n'avais plus à espérer qu'elle ne me remarquerait pas ou passerait son chemin. Je décidai de prendre à la va-vite une trilogie mais ôtant les livres du rayon, je les fis tomber et les ramasser ralentit ma retraite.

À peine eut-elle le temps d'avance qu'Alexie semblait vouloir partir. Mais dans son élan pour se relever, cette dernière fit tomber quelques livres. Voulant aider, comme toujours, Peachess ne dit pas un mot mais elle s'approcha d'Alexie pour l'aider à ramasser les quelques livres qui étaient encore au sol.
Peachess trouvait souvent le comportement d'Alexie étrange, parfois même agressif envers elle. Pourtant, Peachess ne lui avait rien fait. Mais Alexie était toujours de mauvaise humeur en la voyant. Peachess pensa même à lui dmeander pourquoi elle agissait ainsi avec elle. Mais elle finit par changer d'avis en se disant que ce n'était certainement pas le bon moment.
Elle ramassa le dernier livre par terre et les tendit en direction d'Alexie.
« Tiens » dit-elle gentiment.
Peachess alla même jusqu'à sourire à la demoiselle qui elle ne semblait pas du tout avoir envie de sourire. Elle ne semblait tout ismplement pas avoir envie de voir Peachess pour le moment. Mais pourquoi? Cela restait encore un mystère pour la jeune Quincy.

Évidemment, pour des raisons toujours aussi mystérieuses, Peachess avait décidé de me filer un coup de main. Super tout sourire, elle ramassa mon dernier bouquin et me le tendit. Je le pris non sans violence et accompagné d'un regard noir. C'était une excellente façon de dire merci, vous avouerez. C'est vrai mais quel besoin elle avait aussi de venir m'aider. Je lui avais rien demander et il fallait bien avoir le cerveau moyen d'un poulet pour ne pas avoir compris que j'essayais de l'éviter. Une vrai manuelade !

« Merci... »

Oui bon j'étais bien obligée. Mais j'y avais mis toute la froideur possible. J'avais absolument pas envie de discuter. La bonne humeur de cette fille et cette envie d'aider absolument tout le monde m’énervait. Ça peut sembler bizarre vu qu'elle n'avait encore rien fait. Mais j'avais attrapé cette allergie la dernière fois que je l'avais vue où j'avais déjà eut largement le temps d'observer son manque d'amour propre et sa tendance à over-sourire. La preuve en était que je n'aais jamais été gentille avec elle et elle cherchait encore à m'aider alors qu'elle me trouvait par hasard dans une bibliothèque alors qu'elle avait certainement totalement autre chose à faire. Ma réaction était peut-être excessive, certainement irrationnelle, mais quand même, je pouvais pas avoir totalement tord dans la démarche. Je tournai les talons avec la résolution ferme d'aller lire ailleurs sans rien ajouter de plus.