SOREN HENRIK PETERSEN ► Mathias Lauridsen

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle j'ai pas de pseudo et j'ai la vingtaine. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à un forum de pub.  Magnifique design, beaucoup de membres actifs et accueillants, un contexte qui laisse de la place afin de faire évoluer les personnages,... alors j'ai décidé de m'inscrire[/b]. J'utilise le beau Mathias Lauridsen comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par applestorm. Je fais environ 400-800 (en fait je m'adapte, je peux aussi bien faire des rps courts que des longs) mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲   .
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)
participer au Summer Camp (?)

Toutes les histoires d'amour ne finissent pas par 'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants'. Sinon, cela serait beaucoup trop facile. Et puis, il faut aussi avouer que cela serait vachement ennuyant de n'avoir aucun rebondissement. Une vie lisse, dénuée de sens. Enfin, ici, même le début de l'histoire ne ressemble en rien à un conte de fée. Cendrillon, le coup de foudre,... Rien de tout cela, non. Juste deux personnes venant de familles bourgeoises danoises. Jusqu'à leurs fiançailles elles ne s'étaient jamais parlées, juste croisées au détour de soirées de gala ou encore lors de réunions. Margrethe était une jeune femme pleine de vie, souriante et pleine de beaux idéaux. Son père faisait partie des hommes politiques les plus influents du pays. Tandis que Jesper n'était personne d'autre que le fils d'un riche homme d'affaires, détenant presque tous les hôtels du pays. Deux familles bourgeoises, au pouvoirs différents, qui avaient pour projet de s'unir. Et pour cela, ils avaient eu la brillante idée de marier leurs enfants. Margrethe s'était de suite opposée à cette union forcée. Elle qui croyait épouser l'homme qu'elle aimait. Malheureusement, celui-ci était un roturier. Il ne faisait pas le poids face à la fortune des Petersen. Qu'on parle d'eux, cela n'avait pas eu l'air d'affecté Jesper, qui semblait indifférent face aux évènements. C'était les projets des parents et on ne discutait pas. Le mariage eu lieu. Tout avait été fait pour que ce soit tape à l'œil à souhait. Après tout, c'était comme cela que ça se passait pour chaque famille bourgeoise qui mariait leurs enfants. Jesper avait joué le prince charmant tout au long de la journée, redoublant d'attention pour celle qui était devenue sa femme, sans qu'ils ne l'aient vraiment décidés. Si il fallait vivre une vie ensemble, autant qu'elle soit belle.

En quelques mois, la situation des jeunes mariés se dégrada. Jesper se faisait de plus en plus absent, accumulant les voyages d'affaires. Margrethe s'ennuyait dans leur grande villa. Elle avait beau être enviée par toutes les femmes du pays, elle aurait préféré reprendre ses études là où elle avait du les laisser le jour de son mariage. Mais ça, jamais Jesper ne la laisserait faire. Elle était riche, était sa femme et c'était à lui de travailler. Il acceptait de temps à autre qu'elle l'accompagne lors de ses voyages, plus pour qu'elle donne une bonne image de leur famille. Margrethe n'était plus cette jeune femme souriante et pleine de vie. Les protocoles l'avaient assommée, transformée en une petite femme soit disant parfaite.

Après un an d'union, la demoiselle mit au monde un petit garçon: Soren. Son sourire réapparu. Avec son bébé, elle avait l'impression d'exister de nouveau, d'être utile. Soren fut donc choyé par sa maman et quand elle devait partir avec son père, il retrouvait les bras d'une nourrice. Deux ans plus tard naquit Anna et encore deux années après Helle. Les enfants grandissaient entourés d'amour. Très vite, Soren eut l'âge d'aller à l'école. Mais pour un enfant comme lui, il était hors de question qu'il fréquente les mêmes bancs que des fils et filles d'ouvriers. Le petit garçon eut le droit aux meilleurs professeurs à domicile: en plus des cours obligatoire, il eut aussi un professeur de piano, de tennis et un d'escrime. Automatiquement, Soren se montrait intéressé par ce qu'il apprenait. C'était un petit garçon discipliné et vif d'esprit. Un petit ange en somme.

L'ange se transforma en petit démon quand l'adolescence pointa le bout de son nez. Provocateur face à un père très souvent absent et une mère beaucoup trop laxiste, à 12 ans, il avait déjà fugué, avait déjà fumé et prit sa première cuite avec des personnes plus âgées que lui (et qu'il avait rencontré lors de ses matchs de tennis ou d'escrime). Son père l'envoya donc dans un pensionnat privé et par la même occasion dans un collège tout aussi privé. L'adaptation fut dure pour ce fils à papa qui n'avait jamais rien connu que son bureau pour apprendre. La vie en classe était tellement différente. Les premiers mois, il accumula les retenues et punitions en tout genre. On voulait casser son caractère rebelle afin qu'il redevienne celui qu'on attendait qu'il soit: un adolescent parfait, futur héritier d'une fortune colossale. Le collège puis le lycée lui apprirent à vivre en communauté et les règles de conduite à tenir dans la haute société. Mais plus que ça: cela lui permis d'avoir des véritables amis (tous aussi riches que lui) et de tomber pour la première fois amoureux. La seule fois certainement. Elle avait le même âge que lui, partageait le même groupe d'amis. Dès qu'il l'avait vue, il avait flashé mais il lui avait fallu plusieurs mois pour lui avouer. Ils avaient vécu une belle histoire jusqu'à ce que la demoiselle déménage. Son père était amené à vivre dans un autre pays afin de faire exploser ses chiffres d'affaires dans ce dernier. Il emmenait sa petite famille avec lui. Au départ, Soren lui avait promis de l'attendre. Le départ fut dur, il eut le cœur cassé. Et puis la vie avait repris son cours. Et la distance avait détruit leur couple. Comme si cela ne suffisait pas, Margrethe tomba malade: tumeur au cerveau. Le diagnostic était sans appel tout comme le pronostic vital. On avait beau avoir de l'argent pour payer les spécialistes les plus qualifiés du monde, dès fois rien n'était possible. Margrethe s'éteignit dans son lit d'hôpital alors que Soren venait d'avoir 17 ans. Ce fut un chamboulement pour le jeune homme. Une nouvelle fois, il dériva, sombrant dans l'alcool. Et une nouvelle fois son père prit la situation en main, de manière très discrète (il fallait préserver l'image de la famille). Soren fut envoyé en cure de désintoxication. Quelques mois plus tard, il en sortait, continuant pourtant à rendre visite à un psychologue régulièrement. La mort de sa mère l'avait tellement touché. Et pourtant, il fallait faire comme si ce n'était pas le cas et continuer à montrer cette image de futur héritier parfait. D'ailleurs, en futur héritier parfait, il suivit à la lettre les recommandations de son père quant au choix de ses études, puisque plus tard, il serait amené à gérer l'entreprise familiale. C'est d'ailleurs son père qui l'envoya à Harvard, l'une des écoles les plus réputées. L'histoire ne dit pas si Jesper a glissé une somme d'argent dans le dossier de son fils mais une chose fut certaine, il fut accepté.