En direction de la plage, serviette sous le bras et lunettes vissées sur le nez, Jasper commence à maîtriser l'art de ne rien foutre. Heureusement que la rentrée n'est pas loin. Bref, à peine passe-t-il devant un bar, qu'il entend quelques voix s'élever. Des bruits de chaises, des menaces, et un ton qu'il connaît bien. Évidemment. Levant les yeux au ciel, il s'arrête dans sa course et se dirige dans l'établissement. Camille se trouvait là, aux prises avec un espèce de sombre type. Camille ou comment attirer les emmerdes, même à la Barbade. Loin de Jasper l'idée de se salir les phalanges, mais tout aussi éloigné la volonté de laisser son ami dans ses ennuis. « C'est à vous la moto garée devant ? Parce que je crois qu'on vient de vous la rayer.. » Il sort son air désolé de circonstance, bien crédible sur sa tronche de premier de la classe élevé au bio. Sitôt, l'énervé change de sujet d'agacement, et file retrouver sa chérie à deux roues. « On a plus ou moins 5 secondes pour se casser, avant qu'il se rende compte qu'elle a rien. » Qu'il déballe avec un fin sourire, son regard posé sur Camille.
(Jasper O. Ellington)
deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor, tu t'abrites dans ce faux décor. prends moi la tête tant qu'on peut encore, et dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa